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DU 5 AU 15 AOÛT 2014 : SÉLECTIONS HEBDOMADAIRES

vendredi 15 août 2014


RAPPEL

ÉTÉ 2014 : UNE PAUSE DANS LES MISES EN LIGNE DE « SOCIALGERIE »

Le site socialgerie, piraté le 17 août dans la journée, est actuellement en cours de restauration.
Merci aux visiteurs du site de leur patience, et aussi de bien vouloir nous informer, éventuellement, des problèmes qu’ils pourraient rencontrer, ou des erreurs que nous avons pu effectuer lors de la restauration des articles.


LA PLOUTOCRATIE OCCIDENTALE S’EN VA- T - EN GUERRE… À L’OURS - Pepe Escobar - Investig’Action - le 9 août 2014 ;


BARBARE PARMI LES NATIONS - Messaoud Benyoucef - blog braniya chiricahua .- actualisé le 15 août 2014 ;


ABÉCÉDAIRE DE LA BARBARIE JUDÉO-ANGLO-SAXONNE (1) - braniya chiricahua blog - le 13 août 2014 ;


SELLAL CHEZ OBAMA : UN PETIT SERMON PUIS PLACE AU BUSINESS
- Publié par Saoudi Abdelaziz - blog algerieinfos-saoudi - le 7 Août 2014 :


JIJEL - SLIMANE ZEGHIDOUR A LA RECHERCHE DU CORDON OMBILICAL - Publié par Saoudi Abdelaziz - le 12 Août 2014 - blog algerieindos-saoudi ;

  • Le déracinement, source d’abandon des terres agricoles - APS ;

LE CNAPEST DÉNONCE LA RÉPRESSION SYNDICALE - APPEL DU CNAPEST : FAIRE DE L’ANNÉE 2014-2015 « L’ANNÉE DE LUTTE POUR LA LIBERTÉ SYNDICALE » - Le Quotidien d’Oran - le 5 août 2014 ;


AUTRES ARTICLES REMIS EN LIGNE PAR SOCIALGERIE
ENTRE LE 5 ET LE 15 AOÛT 2014



LA PLOUTOCRATIE OCCIDENTALE

S’EN VA- T - EN GUERRE… À L’OURS

Pepe Escobar (*)
Investig’Action
le 9 août 2014

Le statu quo de l’après-guerre froide en Europe de l’Est, sans parler de l’Europe de l’Ouest, est maintenant mort et enterré.

Pour la ploutocratie occidentale, le 0,00001 % au sommet de la pyramide, les véritables Maîtres de l’Univers, la Russie est la récompense ultime : un immense trésor regorgeant de ressources naturelles, de forêts, d’eau limpide, de minéraux, de pétrole et de gaz naturel. De quoi procurer à tout amateur du jeu de guerre orwellien-panoptique au sein de la NSA et de la CIA des moments de pure extase. Mais comment va-t-on s’y prendre pour bondir sur la proie et tirer profit d’un butin aussi impressionnant ?

C’est ici qu’entre en scène le globoflic Otan. Tout juste après avoir reçu, sans aucun égard, un coup de pied à son arrière-train collectif par des guerriers montagnards armés de kalachnikovs, l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord amorce rapidement un « pivot » vers la Russie, le même sempiternel jeu déjà proposé par Mackinder et Brzezinski. La feuille de route sera établie au cours du sommet de groupe au début de septembre au pays de Galles.

Dans l’intervalle, la tragédie du vol MH17 est en train de se métamorphoser rapidement. En conjuguant les constatations sur place d’un observateur de l’OSCE canadien (dans la vidéo à écouter attentivement indiquée en note [1]) à l’analyse d’un pilote allemand indiquée en note [2], il est fort probable que ce soit le feu d’un canon automatique de calibre 30, dont les SU-25 ukrainiens sont équipés, qui a touché le cockpit du vol MH17, entraînant une décompression massive et l’écrasement de l’avion.

Aucun missile donc, pas même de R-60M air-air, et encore moins de missile BUK (l’objet de toute la manipulation frénétique initiale des Américains). La nouvelle explication possible est corroborée par des témoins sur place interviewés dans le dorénavant fameux reportage de la BBC « effacé » [3]. Bref, une opération sous fausse bannière planifiée par les États-Unis et mal exécutée par Kiev. On imagine à peine les répercussions géopolitiques d’une ampleur tectonique si la fausse bannière venait à être intégralement dévoilée.

La Malaisie a remis les enregistrements de vol au Royaume-Uni, autant dire à l’Otan. Il faut donc s’attendre à ce que la CIA les manipule. Le vol AH5017 d’Air Algérie s’est écrasé après le vol MH17. Pourtant, l’analyse s’y rapportant a déjà été rendue publique. Pourquoi donc l’analyse et la manipulation des boîtes noires du vol MH17 prennent-elles tant de temps ?

Le jeu des sanctions lui, se poursuit. La Russie demeure coupable, sans la moindre preuve, et doit être punie. L’UE suit aveuglément la voix de son maître et a adopté à l’encontre de la Russie toutes les dures sanctions qui faisaient l’objet des discussions des pays membres la semaine dernière.

Il y a pourtant des échappatoires. Moscou aura un accès limité aux marchés transigés en dollars US et en euros. Les banques que possède l’État russe ne peuvent plus vendre d’actions et d’obligations à l’Occident. Pourtant, la Sberbank, la plus importante de Russie, n’est pas sanctionnée.

À court et moyen terme, la Russie devra s’autofinancer. Mais les banques chinoises peuvent facilement en lieu et place effectuer ce genre de prêt. Il ne faut pas oublier le partenariat stratégique entre la Russie et la Chine. C’est comme si la Russie avait besoin d’une nouvelle preuve que la seule façon de procéder, c’est de faire de plus en plus abstraction du système basé sur le dollar US.

Les pays membres de l’UE vont souffrir, et pas à peu près. BP a une participation de 20 % dans Rosneft et rue déjà dans les brancards. Exxon Mobil, Statoil (Norvège) et Shell seront aussi affectés. Les sanctions ne touchent toutefois pas l’industrie gazière. Si cela avait été le cas, la stupidité contre-productive de l’UE aurait été propulsée à des sommets intersidéraux. La Pologne, qui blâme Moscou de manière hystérique pour à peu près tout ce qui se passe sous le soleil, reçoit environ 80 % de son gaz de la Russie. Les pays baltes, qui sont tout aussi vindicatifs, et la Finlande, dépendent de la Russie à 100 %.

L’interdiction qui frappe les produits à double usage (civil et militaire) affectera sérieusement l’Allemagne, le principal pays exportateur de l’UE à la Russie. En matière de défense, le Royaume-Uni et la France vont écoper. Le Royaume-Uni n’a rien de moins que 200 permis de vente d’armes et de dispositifs de lancement de missiles à la Russie. Puis la vente des navires d’assaut Mistral à la Russie, un contrat de 1,2 milliard d’euros (1,6 milliard de dollars US) ira de l’avant.

Pendant ce temps, sur le front de la diabolisation…

La manipulation des faits de la Associated Press, qui passe pour des « analyses », est distribuée dans les journaux du monde entier : une collection de clichés [4]en quête désespérée d’une thèse. Dmitri Trenin [5], du Carnegie Moscow Center, soucieux de la main qui le nourrit, dit quelques vérités, mais a presque tout faux. David Stockman [6] a au moins le mérite de déconstruire les mensonges de l’État va-t-en-guerre.

Mais c’est à Sergei Glazjev [7], conseiller économique de M. Poutine, que revient la palme de la franchise. Une de ses principales thèses est que les entreprises européennes devraient veiller scrupuleusement à leurs intérêts au moment même où les États-Unis cherchent à « déclencher une guerre en Europe et une Guerre froide contre la Russie ».

Mais c’est la vidéo indiquée en note [8] qui est une véritable bombe, livrée par M. Glazjev de façon calme et posée. Écoutez-la attentivement. Une réévaluation détaillée des propos de M. Glazjev, qui remontent maintenant à des semaines, de pair avec certains commentaires pertinents indiqués en note [9], mènent tout droit à l’inévitable conclusion : des secteurs clés de la ploutocratie occidentale veulent une guerre encore mal définie avec la Russie. Ce que confirme d’ailleurs le Saint-Graal du journalisme [10], qui ne fait confiance en rien tant que ce n’est pas officiellement démenti.

Le plan A de l’Otan consiste à installer des batteries de missiles en Ukraine, dont il est d’ailleurs question en détail en cette période préparatoire au sommet de l’Otan début septembre au pays de Galles. Il va sans dire que si ce projet va de l’avant, la ligne rouge de Moscou sera franchie, et de loin, car il laisse entendre une capacité de première frappe contre les zones frontalières de l’ouest de la Russie.

Dans l’intervalle, le plan A à court terme de Washington est de créer un fossé entre les fédéralistes de l’est de l’Ukraine et la Russie. Ce qui implique un financement progressif direct en faveur de Kiev, parallèlement à la levée et à l’armement massif, par l’entremise de conseillers américains déjà sur place, d’une force armée de substitution imposante (comptant près de 500 000 membres d’ici la fin de l’année, selon les projections de M. Glazjev). Les résultats sur le terrain seraient de confiner les fédéralistes à une zone très restreinte. Le président ukrainien Petro Porochenko a annoncé officiellement que cela devrait se faire d’ici le début septembre, sinon à la fin de 2014.

Aux États-Unis et dans une bonne partie de l’UE, une monstruosité grotesque a pris de l’ampleur, soit de dépeindre M. Poutine comme un nouveau Oussama Ben Laden stalinien. Jusqu’à maintenant, sa stratégie par rapport à l’Ukraine a été de faire de lui un Vlad Lao Tseu, en faisant preuve de patience tout en observant le gang de Kiev se mettre les pieds dans les plats [11], et en essayant de trouver une solution politique de manière civilisée avec l’UE.

Un revirement de jeu est maintenant possible, avec les preuves qui s’accumulent relayées par M. Glazjev et les services du renseignement russe à M. Poutine, à savoir que l’Ukraine est un champ de bataille ; qu’il y a un effort concerté vers un changement de régime à Moscou ; qu’il y a un effort concerté vers une déstabilisation de la Russie ; et qu’une provocation pure et simple est même envisageable.

Moscou, de concert avec ses alliés des BRICS, cherche activement à faire abstraction du dollar US, qui est le fer de lance d’une guerre économique parallèle menée par les États-Unis, qui carbure à l’impression de billets verts sans valeur. Les progrès sont lents, mais tangibles, car en plus des BRICS, les aspirants BRICS, le G-77, le Mouvement des non-alignés (MNA), bref, tout l’hémisphère sud en a complètement marre du harcèlement incessant de l’Empire du Chaos et aspire à un nouveau paradigme en matière de relations internationales. Les États-Unis comptent sur l’Otan, qu’il manipule à volonté, sur Israël, le chien enragé, et peut-être aussi sur le Conseil de coopération du Golfe, formé des pétromonarchies sunnites qui collaborent au carnage en cours à Gaza, qui peut être acheté ou réduit au silence par un simple tapotement sur les doigts.

La tentation d’envahir l’est de l’Ukraine en 24 heures et de réduire en poussière les milices de Kiev doit être surhumaine pour M. Poutine. La démence à profusion qui va en s’empirant, les missiles balistiques en Pologne et bientôt à Kiev, les bombardements aveugles de civils dans le Donbass, la tragédie du vol MH17 et la diabolisation hystérique de l’Occident ne font rien pour arranger les choses.

La patience de l’ours a des limites

M. Poutine mise toutefois sur le long terme. L’occasion de frapper vite et fort est passée. Ce mouvement de kung-fu aurait fait en sorte que l’Otan se serait retrouvée devant un fait accompli et le nettoyage ethnique de huit millions de Russes et Russophones dans le Donbass n’aurait jamais commencé.

Pourtant, M. Poutine ne va pas « envahir » l’Ukraine, car l’opinion publique russe ne veut pas qu’il le fasse. Moscou va cependant continuer à soutenir le mouvement de résistance de facto qui s’est créé dans le Donbass. Petit rappel : dans plus ou moins deux mois, le général Hiver va commencer à envahir les prés ukrainiens ruinés, spoliés par le FMI.

Le plan de paix germano-russe qui a coulé [12] sera élaboré au corps défendant collectif de Washington. Pour une large part, le nouveau grand jeu de ce dernier est aussi d’empêcher l’intégration économique entre la Russie et l’UE par l’entremise de l’Allemagne, qui fait partie d’une intégration pleine et entière de l’Eurasie comprenant la Chine et sa myriade de routes de la soie.

Si les échanges commerciaux entre la Russie et l’UE, quelque 410 milliards de dollars US en 2013, se heurtent à un obstacle en raison des sanctions, un mouvement vers l’est est aussi à prévoir. Ce qui nécessite de peaufiner le projet d’union économique eurasienne [13], qui n’a plus rien à voir avec une Europe élargie s’étendant de Lisbonne à Vladivostok, l’idée originale de M. Poutine. L’union eurasienne va de pair avec la myriade de routes de la soie de la Chine. Ce qui implique un partenariat étroit entre la Russie et la Chine au cœur même de l’Eurasie, ce qui est considéré comme un anathème absolu aux yeux des Maîtres de l’Univers.

Il ne faut pas se leurrer. Le partenariat stratégique russo-chinois va évoluer très rapidement, Beijing travaillant en symbiose avec les immenses ressources naturelles et militaro-industrielles de Moscou, sans oublier les avantages stratégiques. On pourrait même avancer que pareille occasion ne s’est pas produite depuis Genghis Khan. Mais il ne faut pas s’attendre à ce que Xi Jinping mette en place un Khan pour soumettre la Sibérie et les contrées limitrophes.

La Guerre froide 2.0 est maintenant inévitable, parce que l’Empire du Chaos n’acceptera jamais la sphère d’influence de la Russie dans certaines parties de l’Eurasie (pas plus que celle de la Chine). Il n’acceptera jamais la Russie comme un partenaire égal (l’exceptionnalisme n’accepte jamais l’égalité). Enfin, il ne pardonnera jamais à la Russie, et à la Chine, de défier ouvertement l’ordre mondial exceptionnaliste, craquant de toutes parts, imposé par les Américains.

Si l’État occulte américain, mené par les nuls qui passent pour des dirigeants, fait un pas de trop par désespoir, cela pourrait mener à un génocide au Donbass, à une attaque de l’Otan en Crimée ou, dans le pire des scénarios, à une attaque contre la Russie même. Mais prenez garde, car l’ours va rétorquer.

Sources : Western Plutocracy Goes Bear Hunting) (Asia Times, 01-08-2014)
Traduit par Daniel pour vineyardsaker.fr

Repris sur Investig’Action

(*) Pepe Escobar est l’auteur de
“Globalistan : How the Globalized World is Dissolving into Liquid War” (Nimble Books, 2007),
“Red Zone Blues : a snapshot of Baghdad during the surge” (Nimble Books, 2007),
et de “Obama does Globalistan” (Nimble Books, 2009).

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BARBARE PARMI LES NATIONS

Messaoud Benyoucef
blog braniya chiricahua

actualisé le 15 août 2014

C’est le journal sioniste Haaretz qui rapporte l’information : récipiendaire de la distinction « Juste parmi les nations », attribuée par l’entité sioniste paria à ceux qui ont sauvé des Juifs pendant la Seconde guerre mondiale, Henk Zanoli, 91 ans, citoyen néerlandais, y renonce : une cousine à lui a été tuée à Gaza avec son mari et ses trois enfants. Il écrit :

"Il est particulièrement choquant et tragique aujourd’hui, quatre générations plus tard, que notre famille soit confrontée à l’assassinat de nos proches à Gaza".
Il s’agit d’un "meurtre perpétré par l’Etat d’Israël".
"En ce qui me concerne, garder l’honneur accordé par l’Etat d’Israël, dans ces circonstances, serait à la fois une insulte à la mémoire de ma mère courageuse qui a risqué sa vie et celle de ses enfants (...) tout comme une insulte pour ceux de ma famille, quatre générations plus tard, qui ont perdu pas moins de six de leurs parents à Gaza aux mains de l’Etat d’Israël."

Cet article a été écrit en 2012. Je le remets en exergue à l’occasion -si l’on peut dire- du nouveau carnage perpétré par l’entité monstrueuse qui se veut un "Etat juif", contre les assiégés de Gaza. Par air, par mer, par terre, les hordes sauvages de l’Etat sioniste paria s’acharnent sur les enfants, les femmes et les vieillards. Elles font moins preuve de courage quand il s’agit d’affronter les hommes du Hamas. Rarement le monde a assisté à une semblable sauvagerie. Un monde veule, à l’image de sa représentation symbolique, l’ONU, qui vient d’élire l’Etat assassin au comité de décolonisation ! Un état colon raciste (pur pléonasme) dans une structure censée être anticoloniale ! Pitoyable perversion ! Misérable lâcheté -une de plus !

La palme de l’indécence et de l’ignominie devra être décernée au gouvernement français qui, sous couvert du "droit à la défense d’Israël", donne son onction au massacre des femmes et des enfants de Gaza. Ce faisant, ce gouvernement s’inscrit dans la droite ligne des social-traîtres de 1956 qui, élus pour faire la paix en Algérie, se sont couchés devant les minorités ultra et ont cédé toutes leurs prérogatives aux militaires. On sait où cela a mené. Sauf que cette fois-ci, il n’y a pas un De Gaulle pour sauver l’âme de cette nation en perdition, car même ceux qui se réclament de son héritage n’ont qu’une hantise : se montrer plus serviles à l’égard de l’entité sioniste et de ses relais (CRIF, LICRA, UEJF...) que leurs alter-ego socialistes.

Les Etats occidentaux sont tous sur la même ligne de soumission à l’entité sioniste et à ces puissants réseaux d’influence. Gageons, cependant, qu’ils savent que le monstre dont ils ont accouché ne les tient pas seulement par la barbichette de la culpabilité : Berlin, Londres, Paris, Varsovie... mesurent bien qu’ils sont à portée des missiles nucléaires du Léviathan.

L’Etat sioniste paria se veut un "Etat juif" ; ses thuriféraires parlent volontiers d’"Etat hébreu". Prendre au pied de la lettre ces notions signifierait qu’il y a une manière juive de faire de la politique -par l’extermination de ce qui n’est pas juif. Qu’en pensent, qu’en disent les Juifs du monde ?

L’État sioniste paria, se posant sans vergogne comme le représentant des Juifs du monde entier, attribue une distinction dite « Juste parmi les nations » à ceux qui ont sauvé des Juifs durant la Seconde guerre mondiale.

José Aboulker, Juif algérois, résistant et chef des commandos qui ont neutralisé les forces vichystes pour permettre aux armées alliées de débarquer sans coup férir à Alger (novembre 1942), rappelait que le mufti d’Alger avait interdit d’acheter les biens juifs spoliés, car « les Juifs sont nos frères dans le malheur », précisait l’homme de religion. C’était dans une émission télévisée de la série « Les brûlures de l’histoire » (Fr3).

Cela pour rappeler que les Juifs qui, des deux côtés de la Méditerranée, ont été protégés des exactions de l’occupant nazi et de ses laquais par des Arabes ou des Français, l’ont été par obéissance à la loi morale (comme dirait Kant). Or la loi morale dans son concept est désintéressée : elle commande de prendre autrui comme une fin en soi, jamais comme un moyen.
C’est pourquoi la « distinction » octroyée par l’État sioniste est profondément immorale d’un double point de vue :

  • d’une part, parce qu’elle est le fait d’une entité politique tribale qui discrimine et chosifie des êtres humains, les Palestiniens -faute de pouvoir enfin réaliser un génocide en bonne et due forme ;
  • d’autre part, parce que l’État sioniste, en « récompensant » les justes, se place insidieusement et automatiquement au-dessus d’eux, leur signifie qu’il leur est moralement supérieur puisque c’est lui qui dit où est le juste, le bien, et qu’il désigne ceux qui ont eu une conduite morale.

Mais si l’on regarde les choses d’un peu près, cette distinction extravagante veut bien dire que si le fait d’avoir sauvé un Juif vous confère une qualité exceptionnelle, c’est bien parce que le Juif est un être d’exception.
La distinction sioniste de « Juste parmi les nations » est une perversion de la loi morale car elle se fonde elle-même sur une discrimination entre Juif et non-Juif, ce qui veut dire qu’elle est en contradiction avec l’universalité du genre humain.

C’est pourquoi nous proposons, à notre tour, d’instaurer la distinction dite « BARBARE PARMI LES NATIONS » pour stigmatiser les entités politiques criminelles, celles qui font du racisme et du suprématisme leur credo. Et pour l’ensemble de leur œuvre, nous décernons, en premier lieu, ce titre infamant à l’État sioniste et à son coolie yankee, les USA.

Nous examinerons dans un proche avenir le cas de l’Australie -qui a réussi, ne l’oublions pas, à éradiquer l’espèce aborigène de Tasmanie- ainsi que celui du Canada, qui se pose comme candidat empressé au poste de groom chamarré de l’État sioniste. (Qu’attend donc le Québec pour voler de ses propres ailes ?)

Cela étant dit, n’oublions pas la centaine de députés français (de la législature Sarkozy) qui ont signé un texte par lequel ils déniaient aux Palestiniens le droit de... saisir l’ONU pour lui demander de proclamer un État palestinien. À peine si la démarche de l’Autorité palestinienne n’a pas été qualifiée de terrorisme arabe ! De plus, ce texte incroyable venait contredire la position officielle du gouvernement français ! Autrement dit ces députés n’ont pas craint d’aller à l’encontre de la politique de leur propre gouvernement, à l’encontre des intérêts stratégiques bien compris de leur pays au Moyen-Orient, pour complaire à l’État sioniste.
Une telle coalition où l’on retrouve des gens de droite et de gauche voisinant avec les débris de l’OAS (dont la haine à l’égard de l’Algérien est inextinguible et est échangeable contre celle du Palestinien -un Arabe est un Arabe, n’est-ce pas ?), une telle coalition donc qui se met au service d’une puissance étrangère (nucléaire de surcroît), cela porte un nom : cinquième colonne.

Quelques noms de ces pétitionnaires qui font passer l’intérêt de l’état sioniste avant celui de leur pays : Georges Pau-Langevin (socialiste et sous-ministre dans le gouvernement Ayrault) ; Michèle Tabarot, député UMP (et néanmoins fille de Robert Tabarot, l’un des chefs de la sinistre OAS oranaise) ; Bernard Debré qui voisine avec le très sioniste et ancien militant du mouvement d’extrême droite Occident, Claude Goasguen, etc.
Quel monde œcuménique ! Et quel courage quand il s’agit de se liguer contre un peuple sans défense !

Messaoud Benyoucef

Sources : braniya chiricahua blog

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SELLAL CHEZ OBAMA

UN PETIT SERMON PUIS PLACE AU BUSINESS

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AP Photo/Jacquelyn Martin

Publié par Saoudi Abdelaziz
blog algerieinfos-saoudi
7 Août 2014

Le Premier ministre Sellal a notamment rencontré le patron de General Electric, Geffrey Emmelt. Le dirigeant de la firme américaine viendrait prochainement en Algérie pour de nouveaux projets, un an après la signature d’un contrat de construction de 6 centrales électriques pour 2,2 milliards de dollars. C’est ce que rapporte l’agence officielle APS.

Sous le titre "Le contrat et la Constitution" Mustapha Hammouche, commente dans“ LIberté” les résultats de la visite américaine du Premier ministre.

EXTRAITS

"Dans son dernier livre, Hard Choices, paru en juin, Hillary Clinton rapporte avoir fait du lobbying auprès du président Bouteflika pour obtenir un contrat de deux milliards et demi de dollars pour General Electric.

Quand on apprend, sous la plume d’une secrétaire d’État, que la puissance américaine use de telles pratiques pour s’assurer des marchés, on ne peut qu’accueillir avec un certain scepticisme les leçons d’alternance démocratique assénées par son successeur. Et le discours de John Kerry, sommant les dirigeants africains de ne plus “modifier les Constitutions pour se maintenir au pouvoir”, prend alors toute sa mesure théâtrale.

Une fois qu’il a subi, comme ses collègues africains, l’éprouvant discours sur l’alternance, Sellal, représentant d’un président ayant modifié la Constitution pour se libérer de toute contrainte de limitation de mandat, n’a plus eu à parler de démocratie à Washington : le programme s’est poursuivi par des discussions avec le secrétaire à l’Énergie, Ernest Moniz, la secrétaire au Commerce, Penny Pritzker, et des patrons de multinationales, comme… Geffrey Emmelt, P-DG de General Electric.

La démocratie, en Afrique et au Moyen-Orient, ne peut pas être l’affaire des Américains, ni même celle d’autres puissances, démocratiques ou non. Les évolutions politiques des nations ont toujours été le fait de la volonté des peuples. Les partenaires peuvent les accompagner ou les contrarier. Ce qui dépend des calculs nationaux de ces puissances. Ce que l’on a appelé “le printemps arabe” fut une occasion de vérifier le détachement des puissances occidentales vis-à-vis de la revendication démocratique dans la région concernée, une revendication durablement piégée par le déni du droit national palestinien… Si Israël peut continuer à laminer la réalité palestinienne sans que cela perturbe les approvisionnements mondiaux en hydrocarbures, il n’y a pas de raison de se précipiter dans le règlement de cette question de droit international."

Sources : blog algerieinfos-saoudi

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ABÉCÉDAIRE DE LA BARBARIE JUDÉO-ANGLO-SAXONNE (1)

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Picasso : la guerre

blog braniya chiricahua
le 13 août 2014

A : AMÉRIQUE

« L’Amérique aux Américains ». En 1823, le président des USA, James Monroe, prononçait un discours par lequel il interdisait aux Européens d’intervenir dans le continent américain, à charge de revanche pour les USA de ne jamais intervenir en Europe. Ce qui a été qualifié de « doctrine Monroe » était l’affirmation arrogante que le continent américain appartenait aux yankees.
De fait, le continent allait être livré aux trusts (dont la sinistre United Fruit) ainsi qu’aux services secrets yankees qui veillaient à ce que rien ne vienne troubler l’exploitation forcenée à laquelle tous les pays d’Amérique centrale et latine allaient être soumis pendant près de deux siècles.
Ce pillage supposait des gouvernements locaux consentants, ce qui fut obtenu par la longue série de coups d’état (golpes) perpétrés par les armées félonnes de ces pays, toutes infiltrées et manipulées par la CIA qui en formait les chefs à l’École des Amériques, au Panama (où officiait, entre autres, Aussaresses) :
au Brésil, en Bolivie, en Uruguay, au Paraguay, en Argentine, au Chili, au Guatemala (pays martyre où la répression prit les allures d’un véritable génocide contre les Amérindiens)…, les armées félonnes s’en donnèrent à cœur joie, faisant des dizaines de milliers de morts, sous la bienveillante protection des yankees.
Quoi d’étonnant que la haine du « gringo » soit si forte au sud du Rio Grande ? Rio Grande qu’ils sont de plus en plus nombreux à traverser, ces migrants du sud du continent, au point que certains chercheurs prédisent qu’à terme les USA seront si profondément latinisés -et donc catholicisés- que l’Établissement WASP (White anglo-saxon protestant) -et les chrétiens sionistes évangéliques- seront balayés. Amen.

B : BASTA YA QUE EL YANQUI MANDE

En 1975, le grand poète et chanteur communiste argentin, Atahualpa Yupanqui composa cette chanson pour célébrer la défaite des yankees au Viet-Nam. Le 30 avril 1975, en effet, et après une offensive éclair de quinze jours seulement, les combattants vietnamiens entraient dans Saïgon pendant que les yankees et leurs coolies fuyaient dans une grandiose débandade. Après 10 ans d’une guerre durant laquelle l’empire barbare utilisa toutes les armes sataniques que son complexe militaro-industriel lui fournissait (et qui firent plus de 3 millions de morts vietnamiens), après les guerres secrètes menées en parallèle contre le Cambodge et le Laos, les yankees rentraient chez eux avec 56 000 morts, un nombre incalculable de blessés et des dizaines de milliers de déserteurs. Un désastre moral terrible que les yankees, conformément à leur habitude, essayèrent de transcender par le cinéma ! ( D’où la dernière strophe sarcastique du poème : « Qui a gagné la guerre / Sur les monts du Viet-Nam ?/ Le guerillero sur terre / Et le yankee au cinema. »).

¡Basta ya ! ¡Basta Ya !

¡Basta ya que el yanqui mande !


El yanqui vive en palacio

yo vivo en uno ¡barracón !

¿Como es posible que viva

el yanqui mejor que yo ?


¡Basta ya ! ¡Basta ya !

¡Basta ya que el yanqui mande !


¿Qué pasa con mis hermanos

de Méjico Y Panamá ?

Sus padres fueron esclavos,

¡sus hijos no lo serán !


¡Basta ya ! ¡Basta ya !

¡Basta ya que el yanqui mande !


Yo de pequeño aprendí

a luchar por esa paz.

De grande lo repetí

y a la cárcel fui a parar.


¡Basta ya ! ¡Basta ya !

¡Basta ya que el yanqui mande !


¿Quién ha ganado la guerra

en los montes del Viet-Nam ?

El guerrillero en su tierra

Y el yanqui en el cinema.

C : CHURCHILL

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Dresde (1945)

Devenu Premier ministre durant la Seconde guerre mondiale, Winston Churchill fit étalage d’un cynisme qui en dit long sur la conception anglo-saxonne de la politique :

  • Il exigea de l’état-major britannique d’utiliser les gaz de combat contre les Allemands. Refus de l’EM qui craignait que les Allemands ne lui rendent la monnaie de sa pièce. Churchill le traita publiquement de « femmelettes ».
  • En accord avec les yankees, il fit raser, par bombardements aériens, Hambourg et Dresde. L’aviation anglo-saxonne fit littéralement pleuvoir des bombes au phosphore sur ces deux villes. Hambourg offrait ce spectacle dantesque que les hommes, prenant feu, se jetaient à l’eau mais reprenaient feu dès qu’ils ressortaient de l’eau. Ils avaient le choix entre mourir noyés ou brûlés vifs. Dresde ne présentait aucun intérêt stratégique mais était devenue le refuge de dizaines de milliers d’Allemands de l’est qui fuyaient l’avancée de l’armée rouge soviétique. Deux vagues de bombardement anéantirent la ville, faisant 200 000 morts, tous des civils.
  • Avant le débarquement allié en Normandie, l’aviation anglo-saxonne bombarda abondamment les villes françaises. Churchill avait fixé le quota des morts civils à 6000 par vague de bombardement ! (Le nombre de civils tués fut de 60 000 dans des pilonnages aussi aveugles qu’inutiles, comme celui du Havre qui rasa la ville. Mais certains historiens disent que Le Havre se trouvait malencontreusement être le concurrent de Southampton...)
  • Dans le dos de ses alliés, il négocia avec Staline le partage de l’Europe de l’est. C’est ainsi que Staline lui abandonna la Grèce pour le malheur des héroïques résistants communistes contre lesquels Churchill se retourna, s’alliant avec les forces collabo pronazies grecques.
  • Dans le même temps où il faisait ami-ami avec Staline, il pressait Roosevelt de se retourner contre l’armée rouge, arguant que l’URSS étant exsangue, c’était le moment ou jamais de la laminer. Roosevelt refusa (certains historiens disent « avec indignation »).

Petit rappel : Gallipoli (1915). Dans le détroit des Dardanelles s’est livrée une bataille farouche entre Britanniques et Français d’un côté et Ottomans de l’autre. Le lord amiral de l’Amirauté qui en avait conçu le plan, Winston Churchill, essuya une défaite historique (que lui infligea un lieutenant-colonel de 34 ans nommé Mustapha Kemal). Un titre de gloire que les hagiographes du sieur Churchill oublient souvent de mentionner. À la suite de ce désastre, Churchill fut contraint à la démission.
Ecce homo churchillus.

D : DEIR YASSINE

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Oradour (il n’y a plus trace de Deir Yassine)

Petit village à l’ouest de Jérusalem, Deir Yassine a été l’Oradour-sur-Glane de la Palestine. Le 09 avril 1948, il a été investi par les bandes terroristes juives de l’Irgoun, du Lehi et du groupe Stern. C’est Menahem Begin qui supervise l’attaque du village. Meir Pa’il, membre du groupe sioniste terroriste, Palmah, témoin des faits, relate :

« Il était midi quand la bataille se termina. Le calme régnait mais le village ne s’était pas rendu. Les irréguliers de l’Irgoun et du Stern sortirent de leurs caches et commencèrent les opérations de nettoyage. Faisant feu de toutes leurs armes, ils balançaient également des explosifs dans les maisons. Ils abattirent ainsi toutes les personnes qu’ils y trouvèrent, y compris les femmes et les enfants. Par ailleurs, près de vingt-cinq hommes qui avaient été sortis de chez eux furent chargés dans un camion et exposés, à la romaine, à travers les quartiers de Mahahneh Yehuda et Zakron Josef. Après quoi ils furent emmenés dans une carrière de pierre et abattus de sang-froid. »

Après le massacre, la presse relaie le chiffre de 254 victimes civiles. Jacques de Reynier, observateur à l’époque, parle quant à lui d’environ 350 morts. Deir Yassine marquera le début de l’épuration ethnique de la Palestine historique par les groupes terroristes juifs dont l’objectif n’a jamais varié jusqu’aujourd’hui : faire de la Palestine une terre arabenrein (sans Arabes).

Le boucher de Deir Yassine, M. Begin, sera nobélisé en compagnie d’Anouar Sadate : un assassin et un traître. Il est beau le Nobel de la paix !

publié par Messaoud Benyoucef

sources braniya

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JIJEL

SLIMANE ZEGHIDOUR A LA RECHERCHE DU CORDON OMBILICAL

Publié par Saoudi Abdelaziz
le 12 Août 2014
blog algerieindos-saoudi

"Les Algériens bivouaquent dans leur propre patrie. Ils peuplent leur pays mais ne l’habitent pas. Celui qui est dans le village veut aller dans la ville, celui qui est dans la ville veut aller dans la capitale et celui qui est dans la capitale veut partir à l’étranger. L’Algérie est un énorme bivouac et tout le littoral est un quai d’embarquement. »

Le déracinement, source d’abandon des terres agricoles



La colonisation française en Algérie a fait plus de 2,5 millions de déracinés laissés dans le dénuement total et, de ce fait, provoqué une rupture entre l’homme et la terre, a révélé samedi l’auteur-journaliste Slimane Zeghidour, lors d’une conférence tenue au centre culturel islamique Ahmed-Hamani de Jijel.

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Jijel. Slimane Zeghidour au centre. Photo DR



Par APS, 9 août 2014

Animant une conférence sur "L’histoire de l’Algérie, de la résistance populaire à la lutte de libération nationale", Zeghidour, rédacteur en chef et éditorialiste à la chaîne de télévision TV5 Monde, a fustigé "l’oeuvre" de déracinement des localités rurales algériennes qui a fait que les terres agricoles soient abandonnées, entraînant du coup un bouleversement de la société.

Selon lui, le cordon ombilical entre l’homme et la terre est "définitivement coupé" du fait de ce déracinement opéré par la puissance coloniale pendant l’occupation du pays. "De nombreuses terres sont sans titre de propriété, alors que l’Etat, en tant que puissance publique, est censé être aux premières loges pour ce qui est de l’Etat civil et des affaires du cadastre", a-t-il expliqué.

Parlant du cas de la commune rurale et montagneuse d’Erraguène Souci dont il est originaire, le conférencier a retracé un tableau poignant de cette contrée rendue célèbre par "son" camp de regroupement où étaient concentrées les populations sous l’oeil vigilant des soldats de l’armée d’occupation. Cette localité célèbre aussi par son barrage hydraulique de 230 millions de m3 d’eau, construit vers la fin de la guerre de libération, a vu, au cours de la décennie noire, un départ massif de ses populations vers d’autres directions.

Les pouvoirs publics ont entrepris, depuis ces dernières années, un programme "ambitieux" afin de permettre aux populations de retourner vers leurs localités d’origine. "Repeupler ces mechtas ? C’est possible à condition qu’il y ait une vraie volonté politique", dira Zeghidour, en citant des exemples de quelques pays ayant réussi à faire retourner leurs citoyens vers leurs localités d’origine.

"Il faut concrètement un accompagnement sur le terrain pour que ce projet voie le jour", a-t-il soutenu, citant, pêle-mêle, des infrastructures socio-économiques et éducatives, à même d’attirer des candidats au retour à leurs localités d’origine (écoles, centres de santé, énergie électrique, routes, à..) ainsi qu’une mise à niveau des agriculteurs pour le travail de la terre pour être au diapason de la modernité.

Le conférencier a également insisté sur la nécessité d’un reboisement des terres pour freiner l’érosion des sols, une des grandes catastrophes de l’environnement. Les pertes d’eau en mer, a-t-il affirmé, représentent annuellement 1,5 milliard de mètres cubes, avant de déplorer le manque de retenues de ce précieux liquide.

L’enfant d’Erraguène Souici a estimé, dans une analyse sociologique de la société algérienne, qu’"il faut transcender la mentalité paysanne, une des séquelles de la colonisation". Selon lui, les villes sont devenues des "mechtas en béton", des douars, une autre séquelle de la guerre qui a pour nom la "rurbanisation". Les meilleures terres agricoles, à fort potentiel de rendement, sont envahies par le béton et le parpaing, a-t-il dit dans un constat qui ne se veut pas une "critique". Lors de cette conférence, organisée par l’association locale "Gloires, Histoire et patrimoine" , Zeghidour a longuement abordé, en réponse à des interrogations, des questions, liées à l’actualité brûlante internationale.

Le rôle des médias arabes et occidentaux dans le conflit israélo-palestinien a constitué l’essentiel des débats entre le conférencier et l’assistance, composée notamment d’intellectuels et d’universitaires. Slimane Zeghidour est chercheur associé à l’IRIS sur les questions du Proche et Moyen-Orient (conflit israélo palestinien, rivalités Turquie-Iran-Arabie saoudite, différend chiites-sunnites, Eglises arabes, intégrismes religieux, de la Russie et de l’Asie centrale (islam en Russie même, dans le Caucase (Géorgie, Ossétie) et dans les ex-républiques musulmanes soviétiques) et de l’Amérique latine (diaspora arabe au Brésil, Argentine, Chili, Colombie).

En tant que Grand reporter, il a arpenté 25 ans durant l’Amérique latine, le Proche-Orient, la Russie et l’Asie centrale. Il a collaboré, entre autres, au Monde, le Nouvel Observateur, Télérama, Géo, El Pais... Il est aujour d‘hui rédacteur en chef et éditorialiste à TV5-MONDE.

Comme essayiste, il a rédigé plusieurs ouvrages, notamment “"La vie quotidienne à la Mecque de Mohamed” (QSSSL) à nos jours" (traduit en grec, italien et russe) et tout récemment, "L’Algérie en couleurs, photos d’appelés 1954-1962" .

Des ouvrages qui lui ont valu des prix Colombe d’Or pour la Paix (Rome 1996/prix cofondé par Alberto Moravia), le prix Clio d’Histoire (1990) et le prix France Méditerranée (1982). Il dispense des séminaires de géopolitique des religions au campus de Menton (IEP de Paris) et un autre sur la diaspora arabe au campus de Poitiers (IEP de Paris) et anime des formations pour les journalistes à la Sorbonne à Neuilly-sur-Seine. Il est l’animateur d’un blog de géopolitique des religions sur TV5 Monde "Deus ex machina".

Il est également Glogal-Expert auprès de l’Alliance des civilisations, placée sous l’égide des Nations-Unies.

APS

SLIMANE ZEGHIDOUR

LE RETOUR PERPÉTUEL DE L’ENFANT PRODIGE

Par Ouahiba Djemoui,
le 11 août 2014
Jijel.info

Fils béni du fabuleux village d’Erraguène , et portant un amour indéfectible à sa terre natale , Slimane Zeghidour est revenu cet été encore à Jijel pour se relaxer , se ressourcer et recharger les batteries pour pouvoir repartir de plus belle vers d’autres destinations et sous d’autres cieux peut être plus cléments , peut être plus tumultueux , mais qui n’ont certainement pas la couleur du ciel de cet écrin de verdure situé aux pieds des Babors , son odeur , cette imperceptible chose qui se dégage des lieux et qui remue l’âme et la transporte sur un rayon de soleil. Driss Chraibi l’a si bien dit dans l’un de ses ouvrages : »les peuples passeront comme une caravane le long du temps.Et au bout du temps , il y aura toujours la terre , la lumière et l’eau de mon pays ».

Ce matin le 09/08/2014 Slimane Zeghidour était là devant moi , en chair et en os à développer un beau discours , beau et sincère , beau et spontané , beau et pourtant débordant de vérités amères , et de réalités affligeantes.

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Le barrage d’ErraguèneLe barrage d’Erraguène a noyé le "camp de regroupement" de l’enfance. Photo Karim Hadji

Et il a parlé Slimane , il a parlé de son village , sa douceur , sa douleur, de son père , du combat de ce père pour la survie de ses enfants , de leur petite baraque au toit de chaume où dormaient ses frères et lui en écoutant le sempiternel « toc…toc »de la pluie qui dégoulinait du toit et que sa maman recueillait dans un récipient en métal , du camp de regroupement ou il a passé son enfance, de l’exil de la famille à Alger et le rejet des algérois à leur endroit ,rejet ressenti comme un couteau en plein cœur par un enfant qu’on fuyait comme de la peste parce qu’il débarquait de la lointaine compagne.

Des souvenirs…des souvenirs si chers et si émouvants qu’il garde au fond de son cœur comme on garde un amour secret , comme on garde une lumière imperceptible , comme on garde une foi inébranlable.

Il a parlé Slimane , il a parlé de ses périples à travers plusieurs pays du monde côtoyant la mort , « débusquant la vérité » derrière les balles et les canons à chair humaine , réclamant la justice, clamant la vie.

Avec sa grande modestie , sa spontanéité et sa sincérité , il a su s’élever à la hauteur de la beauté des mots qui disent la vérité en la sublimant et qui dénudent le laid en le démaquillant avec délicatesse mais sans complaisance. Il a su plonger l’assistance dans son monde éclairant certaines zones d’ombre , donnant des informations qui font défaut dans les flots de mensonges débités ici là sur certains sujets récurrents et d’actualité comme celui de Ghaza , lui qui malgré les années écoulées dans la froideur des contrées éloignées ne cesse de faire ce retour à la terre de ces ancêtres là où il fait le plein de soleil même si son cœur crie toujours :

« L’azerolier est en train de disparaître. La vie villageoise disparaît. Les usages villageois disparaissent, les dialectes, les charades, les devinettes… C’est un pays entier qui est en train de foutre le camp dans l’indifférence générale. Je ne sais pas si l’on peut appeler cela de l’indifférence, de l’inculture, de la désinvolture, du suicide inconscient. En parallèle, nous avons… je ne dirais pas de l’urbanisation, je dirais plutôt que c’est un camping, un camp de réfugiés. Les Algériens bivouaquent dans leur propre patrie. Ils peuplent leur pays mais ne l’habitent pas. Celui qui est dans le village veut aller dans la ville, celui qui est dans la ville veut aller dans la capitale et celui qui est dans la capitale veut partir à l’étranger. L’Algérie est un énorme bivouac et tout le littoral est un quai d’embarquement. »

Peut on se séparer d’un amour greffé jusque dans nos gènes ? Peut – on fuir ces racines qui nous tiennent jusqu’à notre mort prisonniers d’une certaine histoire ?
Slimane Zeghidour , son sourire , ses mots , ses gestes sembleraient nous dire que toute l’intelligence réside justement dans ce fin et subtil va et vient entre le passé et le présent , perpétuel retour vers ses origines pour pouvoir savamment construire le présent et le futur.
Slimane nous donne un bel exemple de celui que la civilisation occidentale ne métamorphose pas en robot insensible , reniant tout ,rampant à plat ventre devant le superficiel au détriment du spirituel.

Et dire que rien qu’à l’écouter on perce sa soif de liberté, d’amour et de vie. Chapeau Monsieur Zeghidour !

Jijel-info

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LE CNAPEST DÉNONCE LA RÉPRESSION SYNDICALE

APPEL DU CNAPEST :

FAIRE DE L’ANNÉE 2014-2015

« L’ANNÉE DE LUTTE POUR LA LIBERTÉ SYNDICALE »

par M. Aziza
Le Quotidien d’Oran
août 2014

Le Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest) a dénoncé, dans un communiqué rendu public dimanche, les entraves à l’exercice syndical, ou plutôt la répression syndicale exercée par certaines administrations.

Le coordinateur national du Cnapest, Nouar El Arbi, a affirmé que son syndicat est contre toute forme de licenciement des travailleurs en guise de sanction à leur engagement syndical.

Le rédacteur du communiqué a cité plusieurs cas de syndicalistes licenciés tout récemment. Le dernier ayant reçu une notification de licenciement avant-hier est, selon le Cnapest, un syndicaliste membre du syndicat des postiers Nekache Mourad. Une décision qui a déjà ciblé il y a une semaine le syndicaliste du secteur de la poste, Amar Khodja Tarek.

Les sanctions à l’encontre des syndicalistes pleuvent ces derniers temps, précise le Cnapest dans le communiqué. Il cite deux autres cas antérieurs de licenciés, en l’occurrence Boukhalfa Abdallah du syndicat de la Sonalgaz d’El Harouche dans la wilaya de Skikda, et Belhouchat El Hadj du syndicat des travailleurs de la formation professionnelle dans la wilaya de Sétif.

Les membres du Cnapest affirment que les sanctions visent essentiellement les membres des syndicats autonomes . Une discrimination et des sanctions en violation de la loi car, selon le Cnapest, le syndicaliste est protégé par les conventions internationales portant protection du droit syndical, notamment la convention 135 ratifiée par l’Algérie en 2006.
Le Cnapest cite également la loi 14 / 90 relative à l’exercice syndical qui protège le syndicaliste de toute forme de mutation « où le licenciement n’est pas du tout évoqué ».

Le Cnapest s’interroge : est-ce que ces des décisions émanent d’une politique adoptée par le gouvernement ou sont unilatéralement prises par certains responsables d’administrations qui trouvent du mal à justifier leur échec de gestion ?

Les membres du Cnapest exigent la réintégration des syndicalistes licenciés dans leur poste.

Ils appellent l’ensemble des syndicats à se constituer en force de pression pour défendre la liberté de l’exercice syndical
et de faire de l’année 2014-2015

« l’année de lutte pour la liberté syndicale »

.

Sources : Le Quotidien d’Oran

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[1Video – Malysia Airlines MH17 : Being first at the crash site (Canadian Broadcasting Corporation, 29-07-2014)

[2Shocking analysis of the « shooting down » of Malaysian MH17 (Anderwelt Online.com, 30-07-2014)

[3The Video Report Deleted by the BBC (Youtube, 25-07-2014)

[4AP Analysis : Putin cornered over Ukraine (The Washington Post, 31-07-2014)

[5Ukraine and the Aftermath of the Downing of Flight MH17 (par Dmitri Trenin, Carnegie Moscow Centre, 31-07-2014)

[6On dominoes, WMDs And Putin’s « Aggression » : Imperial Washington Is Intoxicated By Another Big Lie (par David Stockman, Contra Corner Daily Digest, 31-07-2014)

[7Putin Advisor Proposes “A Anti-Dollar Alliance” To Halt US Aggression Abroad (par Tyler Durden, World News Daily Information Clearing House, 18-06-2014)

[8US is Militarizing Ukraine to Invade Russia. Sergei Glazjev (Youtube, 20-06-2014)

[9Could Glazyev be right ? Request for your comments (The Vineyard of the Saker, commentaires des lecteurs 29-07-2014)

[10Cameron : We won’t start World War Three over Ukraine (Russia Today, 30-07-2014)

[11The Slow-Motion Collapse of the Ukrainian State and the Rada’s Capitulation (Oriental Review.org, 30-07-2014)

[12Land for Gas Secret German Deal Could End Ukraine Crisis (The Independent, 29-07-2014)

[13Russia, Belarus, Kazakhstan sign « epoch » Eurasian Economic Union (Russia Today, 29-07-2014)

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