Accueil > ACCUEIL > 16 AU 25 JUILLET 2014 : SÉLECTION DE LA SEMAINE

16 AU 25 JUILLET 2014 : SÉLECTION DE LA SEMAINE

mardi 29 juillet 2014


ABDELAZIZ RAHABI : « LA DIPLOMATIE ALGÉRIENNE A CONSISTÉ PENDANT 15 ANS À PLAIRE À L’OCCIDENT » - Propos recueillis par Massissilia Chafaï - TSA - le 23 juillet 2014 ;


"ON NE VEUT PLUS D’ALGÉRIE-POSTE" - publié par Saoudi Abdelaziz - blog algerieinfos - SUITE À LA SUSPENSION DE DEUX DE SES MEMBRES : LE SNAP MONTE AU CRÉNEAU - par Younès Saâdi - Reporters.Dz - le 23 Juillet 2014 ;


BARBARE PARMI LES NATIONS - le 22 juillet 2014 - Messaoud Benyoucef - blog braniya chiricahua ;


FATMA OUSSEDIK : "À QUI PROFITE LE FOYER DE TENSION AU M’ZAB ?" - “Liberté” - le 21 juillet 2014, blog algerieinfos le 21 juillet 2014 ;


FRÈRES MUSULMANS-SALAFISTES. L’AMALGAME OUTRANCIER DE SAMIR AMINE - publié par Saoudi Abdelaziz - blog algerieinfos - le 18 Juillet 2014 ;


Révolution : cris et écrits - par Belkacem Ahcene-Djaballah - le 22 juillet 2014 - Le Quotidien d(’Oran ;


écho : LE TRAUMATISME DU PRINTEMPS NOIR - Mémoire soutenu à BÉJAÏA par DJENADI Nawel et SEBAHI Aimad - Tahar HAMADACHE - le 25 juillet 2014.


ABDELAZIZ RAHABI :

« LA DIPLOMATIE ALGÉRIENNE A CONSISTÉ
PENDANT 15 ANS
À PLAIRE À L’OCCIDENT »

Propos recueillis par Massissilia Chafaï
“Tout sur l’Algérie”
le 23 juillet 2014

Abdeaziz Rahabi est Diplomate et ancien ministre de la Culture et de l’information. Il explique dans cet entretien les raisons de la réaction tardive de l’Algérie concernant la situation à Gaza.

Comment expliquez-vous la réaction tardive de l’Algérie concernant la situation à Gaza ?

Quand on dit l’Algérie, il ne faut pas parler que de la position officielle mais il faut parler de la réaction de toute l’Algérie, à savoir société et pouvoir public, que je trouve choquante. Le peuple algérien vit avec beaucoup de colère et tristesse ce qui se passe à Gaza mais il est incapable d’exprimer une réaction. Le drame de l’Algérie est là. On vit une colère interne mais personne n’est en mesure d’exprimer une réaction ou de manifester sa colère ou son rejet.

Concernant la réaction tardive du gouvernement, je ne suis pas du tout étonné. En quinze ans l’Algérie n’a absolument rien dit sur la Palestine, ni sur l’Irak. Elle était occupée à plaire à l’Occident. C’est ce qu’on a appelé le retour sur la scène internationale.

Je vous donne un exemple, l’Algérie n’a pas reçu un seul dirigeant palestinien depuis huit ans. Lorsque vous posez la question aux officiels ils vous disent qu’il faut que les palestiniens s’entendent d’abord, entre eux, alors qu’auparavant c’était l’Algérie qui faisait que les palestiniens s’entendent entre eux.

Autre exemple, le conseil national palestinien s’est réuni à Alger pour proclamer la naissance de l’État palestinien en novembre 1988, c’est-à-dire, à moins d’un mois des événements d’octobre 1988. En dépit des conséquences de ces événements, le gouvernement algérien n’a pas reporté ou annulé la réunion du conseil national. On voit à travers cet exemple l’engagement de l’Algérie. À cette époque on n’avait pas peur de ne pas plaire aux amis d’Israël, contrairement à ces quinze dernières années.

Comment peut-on qualifier la diplomatie actuelle de l’Algérie ? Privilégie-t-elle ses relations avec l’Europe et les Etats-Unis plutôt que le monde arabe ?

L’Algérie n’a pas changé de position concernant la cause palestinienne mais elle la manifeste moins clairement. La diplomatie algérienne a consisté, pendant quinze ans, à plaire à l’occident. Il faut reconnaitre qu’il y a une sorte de correction depuis l’arrivée de Ramtane Lamamra où on voit un intérêt plus important pour le monde arabe et le Sahel.

Est-ce que le fait que Hamas incarne la résistance palestinienne dérange l’Algérie ? Sachant que Hamas est considéré par les occidentaux comme un groupe terroriste et que l’Algérie est très impliquée dans la lutte contre ce dernier…

Hamas est un gouvernement élu qui a une légitimité populaire. Il reste un parti politique palestinien et non un groupe terroriste comme l’ont classé les occidentaux.
Nous avons à respecter le choix du peuple palestinien qui nous respecte énormément et qui attend beaucoup de nous.

Nous avons toujours parlé avec la direction palestinienne c’est-à-dire pour nous c’est Abou Mazen qui parle au nom de la Palestine et non pas Hamas.

En plus Hamas n’est pas à l’origine de la résistance palestinienne. Il n’est qu’un acteur parmi d’autres. Cela ne devrait poser aucun problème à l’Algérie.

Sources : Tout sur l’Algérie (TSA)

haut de page


"ON NE VEUT PLUS D’ALGÉRIE-POSTE"

Publié par Saoudi Abdelaziz
blog algerieinfos
le 23 Juillet 2014

« Je pense qu’on veut liquider notre entreprise. La laisser dans l’état actuel sans investissement, sans motivation et sans formation est un signe fort qu’on ne veut plus d’Algérie Poste », confie au quotidien Reporter-dz, Mourad Nekeche le président du Syndicat national autonome des postiers. L’entreprise publique semble renouer avec l’incertitude, alors que des mots d’ordre de grève circulent sur les réseaux sociaux...

SUITE À LA SUSPENSION DE DEUX DE SES MEMBRES :
LE SNAP MONTE AU CRÉNEAU

par Younès Saâdi,
Reporters.Dz
le 23 juillet 2014

Le Syndicat national autonome des postiers (SNAP), une organisation non encore agréée, revient à la charge et menace de descendre dans la rue le mois prochain. Motif : protester contre les sanctions prononcées au début du mois à l’encontre de deux membres de son conseil national exerçant à l’agence de Dar El Beida d’Algérie Poste.

« Deux membres du conseil national de notre syndicat ont été sanctionnés par la direction régionale d’Algérie Poste en raison de leurs activités syndicales », a indiqué hier, lors d’une conférence de presse animée au siège de la Maison des syndicats à Bab Ezzouar (Alger), le président du SNAP, Mourad Nekeche.
Il poursuit : « Nous n’allons pas nous taire devant cette injustice. Le conseil national du SNAP a décidé de tenir la mois prochain un sit-in de protestation devant le siège du ministère du Travail et de la Sécurité sociale. »
« Nous sommes déterminés à défendre nos adhérents », a-t-il martelé.
Voulant expliquer cette affaire, le conférencier dira : « Le 25 juin dernier, Sofiane Kahlene, membre du conseil national du syndicat exerçant à l’agence d’Algérie Poste de Dar El Beida, à Alger, a été destinataire d’une suspension de travail sous prétexte qu’il est poursuivi en justice. Un argument qui ne tient pas du tout la route, car il ne fait l’objet d’aucune poursuite quelconque. »

Révoltés par cette sanction, qualifiée d’« arbitraire », ses collègues ont observé le 7 juillet dernier un arrêt de travail de deux heures. Une démarche qui a, selon lui, provoqué la colère de la direction d’Algérie Poste qui n’a pas tardé à prononcer de nouvelles sanctions.
En effet, un autre membre du conseil national du SNAP, en l’occurrence Tarek Amar Khoudja, a été suspendu le même jour. Il est accusé d’être derrière cet arrêt de travail. Convoqué par le conseil de discipline, Amar Khoudja a répondu pendant trois heures aux questions qui lui ont été posées par les membres du conseil, au nombre de sept. Persuadé de son licenciement, il a affirmé à la presse que le motif réel de cette campagne d’« intimidation » est de faire taire les travailleurs et d’entraver l’implantation du SNAP dans les bureaux de poste. « Les bureaux de poste manquent de tout, nous ne pouvons pas rester les bras croisés face à cette situation qui pénalise d’abord les clients d’Algérie Poste », a-t-il dit.
Sur ce point, Sofiane Kahlene n’a pas pu retenir sa colère en décrivant les conditions de travail dans lesquelles les travailleurs d’Algérie Poste exercent.
« À Tolga à Biskra, un agent d’Algérie Poste ramène avec lui une chaise. Trouvez-vous cela normal ? Parfois, nous sommes obligés d’acheter du matériel avec notre propre argent pour pouvoir travailler », a-t-il martelé.

Un constat partagé par le président du syndicat qui croit à la théorie du complot. « Je pense qu’on veut liquider notre entreprise. La laisser dans l’état actuel sans investissement, sans motivation et sans formation est un signe fort qu’on ne veut plus d’Algérie Poste », soupçonne-t-il.
Profitant de la présence des journalistes, le président du SNAP a dénoncé le refus du ministre du Travail et de la Sécurité sociale de délivrer à son organisation syndicale le récépissé de demande d’agrément. Pourtant, un dossier complet contenant toutes les pièces demandées a été déposé il y a plus de deux ans. « Notre dossier de demande d’agrément a été déposé il y a plus de deux ans, nous n’avons pas encore reçu le récépissé de dépôt.
À chaque fois qu’on se déplace au ministère, on nous avance des prétextes pour justifier le retard. Nous ne pouvons plus attendre, la création d’un syndicat est un droit reconnu par la Constitution et les conventions internationales signées par l’Algérie »,
a-t-il rappelé.
Interrogé sur l’appel à la grève lancé sur les réseaux sociaux dans les postes pour les 16 et 17 juillet, l’orateur nie toute implication de son organisation. « Nous n’avons aucun lien avec ces appels à la grève lancés sur les réseaux sociaux », a-t-il clarifié.

Source : Reporters-Dz

haut de page


BARBARE PARMI LES NATIONS
le 22 juillet 2014
Messaoud Benyoucef
braniya chiricahua

_____

Cet article a été écrit en 2012. Je le remets en exergue à l’occasion -si l’on peut dire- du nouveau carnage perpétré par l’entité monstrueuse qui se veut un "Etat juif", contre les assiégés de Gaza. Par air, par mer, par terre, les hordes sauvages de l’Etat sioniste paria s’acharnent sur les enfants, les femmes et les vieillards. Elles font moins preuve de courage quand il s’agit d’affronter les hommes du Hamas.
Rarement le monde a assisté à une semblable sauvagerie. Un monde veule, à l’image de sa représentation symbolique, l’ONU, qui vient d’élire l’Etat assassin au comité de décolonisation ! Un état colon raciste (pur pléonasme) dans une structure censée être anticoloniale ! Pitoyable perversion ! Misérable lâcheté -une de plus !

La palme de l’indécence et de l’ignominie devra être décernée au gouvernement français qui, sous couvert du "droit à la défense d’Israël", donne son onction au massacre des femmes et des enfants de Gaza.
Ce faisant, ce gouvernement s’inscrit dans la droite ligne des social-traîtres de 1956 qui, élus pour faire la paix en Algérie, se sont couchés devant les minorités ultra et ont cédé toutes leurs prérogatives aux militaires. On sait où cela a mené.
Sauf que cette fois-ci, il n’y a pas un De Gaulle pour sauver l’âme de cette nation en perdition, car même ceux qui se réclament de son héritage n’ont qu’une hantise : se montrer plus serviles à l’égard de l’entité sioniste et de ses relais (CRIF, LICRA, UEJF...) que leurs alter-ego socialistes.

Les Etats occidentaux sont tous sur la même ligne de soumission à l’entité sioniste et à ces puissants réseaux d’influence. Gageons, cependant, qu’ils savent que le monstre dont ils ont accouché ne les tient pas seulement par la barbichette de la culpabilité : Berlin, Londres, Paris, Varsovie... mesurent bien qu’ils sont à portée des missiles nucléaires du Léviathan.

L’Etat sioniste paria se veut un "Etat juif" ; ses thuriféraires parlent volontiers d’"Etat hébreu". Prendre au pied de la lettre ces notions signifierait qu’il y a une manière juive de faire de la politique -par l’extermination de ce qui n’est pas juif.
Qu’en pensent, qu’en disent les Juifs du monde ?

_____

L’État sioniste paria, se posant sans vergogne comme le représentant des Juifs du monde entier, attribue une distinction dite « Juste parmi les nations » à ceux qui ont sauvé des Juifs durant la Seconde guerre mondiale.

José Aboulker, Juif algérois, résistant et chef des commandos qui ont neutralisé les forces vichystes pour permettre aux armées alliées de débarquer sans coup férir à Alger (novembre 1942), rappelait que le mufti d’Alger avait interdit d’acheter les biens juifs spoliés, car « les Juifs sont nos frères dans le malheur » , précisait l’homme de religion. C’était dans une émission télévisée de la série « Les brûlures de l’histoire » (Fr3).

Cela pour rappeler que les Juifs qui, des deux côtés de la Méditerranée, ont été protégés des exactions de l’occupant nazi et de ses laquais par des Arabes ou des Français, l’ont été par obéissance à la loi morale (comme dirait Kant).
Or la loi morale dans son concept est désintéressée : elle commande de prendre autrui comme une fin en soi, jamais comme un moyen.
C’est pourquoi la « distinction » octroyée par l’État sioniste est profondément immorale d’un double point de vue :

  • d’une part, parce qu’elle est le fait d’une entité politique tribale qui discrimine et chosifie des êtres humains, les Palestiniens -faute de pouvoir enfin réaliser un génocide en bonne et due forme ;
  • d’autre part, parce que l’État sioniste, en « récompensant » les justes, se place insidieusement et automatiquement au-dessus d’eux, leur signifie qu’il leur est moralement supérieur puisque c’est lui qui dit où est le juste, le bien, et qu’il désigne ceux qui ont eu une conduite morale.

Mais si l’on regarde les choses d’un peu près, cette distinction extravagante veut bien dire que si le fait d’avoir sauvé un Juif vous confère une qualité exceptionnelle, c’est bien parce que le Juif est un être d’exception. La distinction sioniste de « Juste parmi les nations » est une perversion de la loi morale car elle se fonde elle-même sur une discrimination entre Juif et non-Juif, ce qui veut dire qu’elle est en contradiction avec l’universalité du genre humain.

C’est pourquoi nous proposons, à notre tour, d’instaurer la distinction dite « BARBARE PARMI LES NATIONS » pour stigmatiser les entités politiques criminelles, celles qui font du racisme et du suprématisme leur credo. Et pour l’ensemble de leur œuvre, nous décernons, en premier lieu, ce titre infamant à l’État sioniste et à son coolie yankee, les USA.

Nous examinerons dans un proche avenir le cas de l’Australie -qui a réussi, ne l’oublions pas, à éradiquer l’espèce aborigène de Tasmanie- ainsi que celui du Canada, qui se pose comme candidat empressé au poste de groom chamarré de l’État sioniste. (Qu’attend donc le Québec pour voler de ses propres ailes ?)

Cela étant dit, n’oublions pas la centaine de députés français (de la législature Sarkozy) qui ont signé un texte par lequel ils déniaient aux Palestiniens le droit de... saisir l’ONU pour lui demander de proclamer un État palestinien. À peine si la démarche de l’Autorité palestinienne n’a pas été qualifiée de terrorisme arabe !
De plus, ce texte incroyable venait contredire la position officielle du gouvernement français ! Autrement dit ces députés n’ont pas craint d’aller à l’encontre de la politique de leur propre gouvernement, à l’encontre des intérêts stratégiques bien compris de leur pays au Moyen-Orient, pour complaire à l’État sioniste.
Une telle coalition où l’on retrouve des gens de droite et de gauche voisinant avec les débris de l’OAS (dont la haine à l’égard de l’Algérien est inextinguible et est échangeable contre celle du Palestinien -un Arabe est un Arabe, n’est-ce pas ?), une telle coalition donc qui se met au service d’une puissance étrangère (nucléaire de surcroît), cela porte un nom : cinquième colonne.

Quelques noms de ces pétitionnaires qui font passer l’intérêt de l’état sioniste avant celui de leur pays : Georges Pau-Langevin (socialiste et sous-ministre dans le gouvernement Ayrault) ; Michèle Tabarot, député UMP (et néanmoins fille de Robert Tabarot, l’un des chefs de la sinistre OAS oranaise) ; Bernard Debré qui voisine avec le très sioniste et ancien militant du mouvement d’extrême droite Occident, Claude Goasguen, etc. Quel monde oecuménique ! Et quel courage quand il s’agit de se liguer contre un peuple sans défense !

Sources : braniya chiricahua

haut de page


FATMA OUSSEDIK :
"À QUI PROFITE LE FOYER DE TENSION AU M’ZAB ?"

Publication dans “Liberté”, d’une conférence débat, très éclairante, de Fatma Oussedik

.

De l’avis de Mme Oussedik, ces incidents profitent à “ceux qui gouvernent par la peur” et qui cherchent à “masquer les échecs d’un système de gouvernance qui a enfanté des monstres”

Par Hafida Ameyar
Liberté
le 21 juillet 2014

repris sur le blog algerieinfos
Saoudi Abdelaziz
le 21 Juillet 2014


La crise du M’zab donne un éclairage sur “l’état du tissu social”, ainsi que sur “la question de l’état” et des “manipulations diverses (qui) a fragilisé le pays”.
Ce point de vue a été exposé par la sociologue Fatma Oussedik, lors d’une conférence-débat organisée à Alger, dans la soirée du samedi 19 juillet, par le Rassemblement actions jeunesse (Raj).


Très soucieuse sur le regard “scientifique” de l’universitaire, Mme Oussedik s’est d’abord prêtée aux définitions de “minorité” et de “communauté”, avant de situer “l’espace” où se déroule l’événement (à 600 km d’Alger, dans la wilaya de Ghardaïa).

Elle a enfin énoncé que les Ibadites du M’zab, “Amazighs zénètes”, berbérophones et musulmans appartenant à “une école doctrinale particulière” “ne sont pas une ethnie”. “Ils sont une communauté, mais certainement pas une minorité”, a-t-elle affirmé, sans exclure plus loin la volonté de certains de “construire une minorité politique”.
Elle a rappelé le travail accompli par le mouvement national, qui “a transformé toutes les communautés”, les unissant autour de l’objectif d’indépendance nationale.

Les Ibadites du M’zab, à l’exemple de Moufdi Zakaria, “se sont intégrés dans le mouvement national, en tant qu’Algériens”, dira la sociologue, en critiquant ces livreurs d’“a priori idéologiques (qui) produisent de la minorité” et du “communautarisme dans sa signification négative”.

L’auteure de Itifaqate, un ouvrage de référence sur le M’zab, a cependant concédé que les Ibadites du M’zab se distinguent par une “singularité puissante”, celle du “maintien” des institutions traditionnelles dont certaines, comme tajmaât, existent ou ont existé ailleurs, dans le pays. Elle finira par admettre que la crise à Ghardaïa est une des expressions de la crise de l’état national qui, loin de valoriser la spécificité des régions, “a sciemment ignoré” les formes d’auto-organisation de l’Algérie profonde.

Pire, la wilaya ou la figure du wali “a été et demeure une machine à broyer les institutions locales (…) souvent de façon violente” et reste impuissante devant les bouleversements socioéconomico-démographiques, poursuivra-t-elle.
Non sans déplorer les propos humiliants tenus par le chef de l’état, après son élection en 2009, à l’endroit des Kabyles, les “petites blagues” de M.Sellal, alors chef de campagne et la “réactivation” / ”manipulations” des archs, mais également cette façon qu’ont les représentants du pouvoir à s’adresser, non plus aux Algériens, mais aux Chaouis, Mozabites, Touareg, Kabyles, etc.
Aujourd’hui, la question est de savoir qui tire profit des troubles en Algérie.

De l’avis de Mme Oussedik, ces incidents profitent
à “ceux qui gouvernent par la peur” et qui cherchent à “masquer les échecs d’un système de gouvernance qui a enfanté des monstres”,
à “ceux qui veulent faire entendre leur capacité de nuisance, pour faire partie du jeu”,
aux “différents trafiquants”, partisans du “commerce illégal” et de la “dérégulation”.
L’Algérie a connu une véritable “entreprise de délégitimation des institutions locales et nationales, durant des décennies, au bénéfice de la création de clientèles”, lâchera la sociologue. 
Et d’ajouter : “Nous sommes face à un état affaibli, qui a besoin de l’informel et de dérèglements.”

Faisant le parallèle entre les événements de Ghardaïa et ceux ayant éclaté dans d’autres régions du pays, l’invitée de Raj a estimé que “la violence arrive lorsque la loi est absente”.

Au cours du débat, il a été question de l’“ingénierie” de la société ibadite à produire des institutions nouvelles, de la “responsabilité” de l’état et des logiques résultant des “intérêts” mis en place dans la société algérienne, ainsi que de “la déstructuration du tissu social par le pouvoir, pour réaliser un tissu adapté à ses intérêts”.

Dans ce cadre, des participants ont laissé entendre que la crise du M’zab pourrait avoir un lien, notamment avec la découverte du gaz de schiste dans “une région faisant l’objet de convoitises”.

Source : Liberté.com

haut de page


JPEG - 114.5 ko
Photo DR. les islamistes Salafistes du parti Al-Nour soutiennent Abdel Fattah al-Sissi contre les islamites Frères musulmans

FRÈRES MUSULMANS-SALAFISTES.
L’AMALGAME OUTRANCIER DE SAMIR AMINE

publié par Saoudi Abdelaziz
blog algerieinfos
le 18 Juillet 2014

Dans un long texte intitulée "Le retour du fascisme dans le capitalisme contemporain", publiée sur le site Forum de alternatives Samir Amine étudie la naissance et l’évolution des mouvements fascistes divers dans le monde.
Samir Amine note d’emblée le trait commun des régimes fasciste habituellement décrit par les marxistes. Ils "acceptent tous d’inscrire leur gestion de la politique et de la société dans un cadre qui ne remet pas en cause les principes fondamentaux du capitalisme, à savoir la propriété capitaliste privée, y compris celle, moderne, des monopoles".
Samir Amine conclut sa longue compilation par les menaces fascistes dans nos régions. ce qui semble être la vraie finalité de l’article.

"Les soulèvements populaires des années récentes à partir de 2011 ont remis en question les dictatures concernées. Mais seulement remis en question" note le chercheur qui pose dans "l’horizon court visible" trois hypothèses :

  • "Un retour possible au modèle national populaire de l’ère de Bandoung, peut être avec un zest de démocratie ?
  • Une cristallisation plus marquée d’un front démocratique, populaire et national ?
  • Un plongeon dans l’illusion passéiste qui prend ici la forme d’une « islamisation » de la politique et de la société ?"

Samir Amine énonce que les Etats Unis et leurs alliés subalternes européens "ont fait leur choix : le soutien préférentiel aux Frères Musulmans et/ou aux autres organisations « salafistes » de l’Islam politique, parce que la raison en est simple et évidente : ces forces politiques réactionnaires acceptent d’inscrire l’exercice de leur pouvoir dans le néolibéralisme mondialisé (et donc abandonnent toute perspective de justice sociale et d’indépendance nationale) ; et c’est cela le seul objectif poursuivi par les puissances impérialistes".

Samir Amine énonce : "De ce fait, le projet de l’Islam politique appartient à la famille des fascismes de sociétés dépendantes".
Il ajoute : "Ce mode de pouvoir islamiste est donc le garant que les sociétés concernées demeureront dans l’incapacité absolue de s’affirmer sur la scène mondiale. Force est de constater que les Etats Unis sur le déclin ont renoncé à obtenir mieux – un pouvoir local stabilisé et soumis – en faveur de ce « second best ».

Mon avis sur le vif.

Pourtant les USA et les Occidentaux ont avalisé leur habituel "first best" -avec les réserves d’usage mais sans trop réchigner-, le coup d’Etat anti-frères musulmans et le pouvoir autoritaire qui a suivi, imposé avec la bienveillance des salafistes.

Il y a quelque chose de "forcé" et même de "baclé" dans la démonstration du chercheur égyptien, notamment l’amalgame entre Frères musulmans et salafistes.

En Tunisie, la "dérive fasciste" présentée comme inévitable parce que de "nature génétique" des Islamistes tunisiens proches de la Confrérie ne s’est pas confirmée.
Bien au contraire, ils se sont ralliés au pacte constitutionnel républicain national et démocratique et l’on observe que le fossé est profond entre Enahda et les salafistes.

Dans tous les cas, on peut s’attendre à ce que l’article de M. Amine fasse chez nous les délices de ceux qui dénient aux Islamistes de filiation Frères musulmans toute capacité d’évolution vers des lignes politiques "nationale, populaire et démocratique".

Sources : blog algerieinfos

haut de page


Révolution : cris et écrits

par Belkacem Ahcene-Djaballah

LES FEMMES ALGÉRIENNES DANS LA GUERRE
Etude historique de Danièle Djamila Amrane Minne
(préface de André Mandouze)
Editions Barzakh,
316 pages, 900 dinars,
Alger 2014.

Au départ, ce n’était qu’une thèse soutenue le 22 juin 1988 à l’Université de Reims (France), sous la direction de Annie Rey-Golzeiguer, avec pour Président du jury… le Pr André Mandouze, himself, s’il vous plaît. L’impétrante s’était vue alors décerner la plus haute mention possible : Très honorable.

Au final, un ouvrage, aujourd’hui enfin édité en Algérie, que le préfacier, le Professeur André Mandouze, dit « appelé à devenir un classique dans le monde entier ».

Bien sûr, le livre ne reprend que l’essentiel et le plus important et a résumé le reste, tout aussi important et essentiel. Plus de dix mille militantes avaient été répertoriées alors (en 1974) ce qui, pour l’époque (l’informatisation au ministère des Moudjahidine venait à peine de débuter) était déjà fabuleux, 88 entretiens, 75 tableaux… Tout l’itinéraire de la femme algérienne menant son combat : avant le déclenchement de la guerre de libération nationale (présente, mais mal acceptée ou acceptée à contrecœur par les hommes). Pendant la lutte à partir de 54 avec une certaine égalité des genres, les dangers étant les mêmes pour tous... avec, cependant, cette amer constat que « si les femmes ont certainement joué un rôle déterminant… aucune n’a réussi à occuper un poste de responsabilité »... avec une conclusion encore plus amère sur ce qui a suivi... après l’Indépendance, avec le retour aux modes de vie antérieurs pour la plupart d’entre -elles. Des témoignages d’une simplicité bouleversante… Du courage plein les phrases… de l’intelligence et de l’efficacité plein les actes… et de l’engagement sans fin. Et ce, malgré toutes les inacceptations masculines. On accepte (assez) bien la combattante, mais on perçoit autrement la femme.

Encore que ? L’auteure a découvert au cours de ses entretiens, que sur les plus de 40 militantes mariées pendant ou après la guerre, 38 le sont avec des militants. « Or, pour un combattant, se marier avec une combattante est la meilleure preuve d’acceptation de la lutte qu’elle a menée et d’estime pour ce qu’elle a été ». Il est vrai que les « hommes » d’aujourd’hui ne sont plus les « hommes » d’hier.

Avis : Un ouvrage riche en infos sur les femmes en guerre et audacieux par ses vérités et sa franchise. Devrait être le livre de chevet de toutes les femmes (jeunes et moins jeunes) algériennes. Ouvrage fortement conseillé pour lecture (à condition que les lecteurs sachent comprendre ce qu’ils parcourent des yeux) à certains de nos (les anciens et surtout les « jeunots ») hommes dits « politiques » afin qu’ils revoient leur copie en matière d’égalité des genres… en ce début... du 21è siècle.

Extraits : « La simplicité du cœur peut devenir un inégalable garant d’objectivité » (Préface du Pr Mandouze, p 17), « On parle beaucoup de politique entre hommes. C’est ça qui est formidable chez les femmes, elles ne parlent pas de politique, mais elles saisissent tout, et brutalement cette masse silencieuse peut devenir partie prenante devant un événement précis » (p 71), « Enfant, on ne comprend pas, on ne juge pas, mais on regarde » ( p. 81), « Un pays où les femmes n’ont pas de métier a des femmes mutilées » (p 130), « L’entrée des femmes dans la lutte ne découle certes pas d’une décision prise par les autorités Fln-Aln, mais bien plutôt de l’élan qui a poussé les femmes, comme les hommes, à lutter désespérément pour une vie plus juste et plus digne » (p 265), « La guerre de libération nationale a provoqué un élan spontané vers un but simple et clair qui était l’indépendance . Cet élan s’et traduit, dans un contexte exceptionnel de guerre, par des attitudes exceptionnelles, mais il n’était pas soutenu ni par une éducation politique élaborée ni par des ambitions personnelles qui auraient pu lui permettre de se perpétuer après la guerre » (p 290).

haut de page

_____

CITATIONS DU PRÉSIDENT BOUMEDIENE

L’héritage : Que reste-il ?

Ouvrage documentaire de Khalfa Mameri
El Dar El Othmania Edition et Distribution
250 pages, 500 dinars
Alger 2014
(5ème édition revue et augmentée)
.

L’ouvrage, édité pour la première fois en 1979… a disparu subitement et sans explications des étals des librairies, juste après la mort du Président Boumediène. Pourquoi ?_ Pas besoin de vous faire un dessin. Avec l’arrivée de Boumediène au pouvoir, tout ce qui avait trait à Ben Bella avait été mis (jeté !) aux archives. Chacun de nos dirigeants, dès son arrivée au grand « koursi », rend (toujours) la monnaie de la pièce… à sa manière… et la plus efficace est celle de la « mise en cave » des documents .
Pauvre mémoire historique algérienne ! Difficile, sinon impossible même chez les bouquinistes, de trouver, aujourd’hui, un recueil des discours et interventions de Ben Bella, de Boumediène, de Chadli, et encore moins de Boudiaf ou de Zeroual… « C’est toujours le dernier qui a parlé qui a raison ». Au suivant !

Avis : D’accord ou pas d’accord avec le personnage central de l’ouvrage et sa politique... mais il faut quand même lire le livre et aussi le conserver, surtout... pour ne plus refaire les mêmes erreurs.

Extraits :

« L’Algérie veut être l’Algérie tout court » (p 21, H.B, 31 juin 1966),

« La culture n’est pas un phénomène indépendant de la vie des hommes. Son rapport avec eux est la condition de sa vitalité et de son rayonnement. Elle est, en fait, la permanence de l’éternité des peuples » (p 29, H.B, 22 juillet 1969),
« Un pays ne peut rien entreprendre de durable sans un appareil étatique stable et efficace. Le règne de l’illusionnisme politique avait instauré dans les rouages de l’Etat l’incohérence et la confusion » (p 59, H.B, 1er Novembre 1965),

« Certains censeurs reprochent à l’Islam la tolérance de la polygamie, mais ils oublient que le Coran a interdit la pluralité des femmes à qui est incapable d’assumer une stricte équité à l’égard de ses épouses. Ainsi, l’Islam est incontestablement en faveur de l’épouse unique » (H.B, p 120, 8 mars 1966),

« Il ne faut pas avoir la croyance naïve que parce qu’il existe des jeunes, il y a une jeunesse » (H.B, p 126, 7 juillet 1974).

haut de page

_____

Le déserteur.

Récit-document de Maurienne
(pseudonyme alors utilisé par Jean-Louis Hurst)
Enap Editions,
267 pages, 500 dinars
Alger 1992.

Un livre édité pour la première fois en avril 1960, deux ans avant la fin de la guerre de libération nationale, puis saisi.
Sous l’appellation « roman » et sous pseudonyme (choisi par l’éditeur). Il fut immédiatement interdit par les autorités françaises. L’éditeur, Jérôme Lindon fit face à la Justice qui voulut connaître le nom de l’auteur ainsi que celui des personnages décrits :
Deux soldats déserteurs rencontrés en Suisse, Meier et Orhant, Mandouze, Vauthier, Allel El Mouhib, l’Abbé Robert Davezies.
Condamnation pour « provocation à la désobéissance » ! L’auteur entre en clandestinité (il avait déserté durant l’automne 1958 et, grâce à Henri Curiel, avait participé, avec trois autres déserteurs, alors réfugiés en Suisse et oubliés de tous, à la création du mouvement d’insoumission « Jeune Résistance, JR »).
L’ouvrage avait été largement diffusé par le mouvement étudiant français et parut ainsi dans plusieurs pays. Il fut même traduit en japonais.

L’histoire est simple et humaine : des jeunes , appelés à effectuer leur service militaire en Algérie pour combattre les « fellagas », refusent l’appel, non par lâcheté ou par égoïsme, mais seulement par engagement politique (après analyse des situations, discussions et réflexions, s’opposant aux prises de position des partis politiques de gauche de l’époque totalement ankylosés) en faveur des « damnés de la terre », contre la torture, contre l’exploitation coloniale… Au départ, ils n’étaient que quatre ou cinq.
À l’automne 60, le procès du réseau Jeanson accéléra le processus. Par la suite, il y en eut des centaines et des centaines, déserteurs ou/et insoumis.

Français, décédé en France le 13 mai 2014, l’auteur est aujourd’hui, comme il l’a souhaité avant sa mort (pour moi, un symbole extrêmement fort de fraternité ! une réponse claire à tous ceux qui veulent faire perdurer les fractures culturelles et cultuelles), enterré, le 21 mai, en Algérie, au cimeterre chrétien de Dar Essâada /Alger. Son épouse (décédée le 30 novembre 2012) aussi, dont les cendres ont été transférées de France. Ayant totalement aimé l’Algérie au point de refuser d’y combattre dans l’armée colonialiste et, par la suite, ayant choisi d’y vivre assez longtemps , en tout cas le temps de faire un enfant (une fille ,Annick) et d’y enseigner, le plus bel hommage à lui rendre c’est de lire ou de relire son livre… si vous arrivez à le trouver.

Avis : Appel aux éditeurs : Le rééditer (et le traduire)... ainsi d’ailleurs que tous les autres ouvrages de tous les innombrables « justes ».

Extraits :

« Ce n’est pas une bonne façon de résoudre les problèmes que de faire semblant de les ignorer » (p 17, préface des éditeurs de la première édition),
« Je considère un peu la révolte comme la grâce de l’incroyant » (p 30), _ « La caserne, c’est effroyablement banal. Je n’aime pas la vie militaire, mais elle a, au moins, un côté valable : tu acquiers , grâce à elle, une philosophie réaliste et pleine de bon sens qui te permet de te démerder dans n’importe quelle situation et de voir la vie sous son aspect agréable » (p 49),
« On n’est pas toujours capable d’y voir clair quand on est tout seul » (p 54).

Sources Le Quotidien d’Oran

haut de page


http://bejaia-aujourdhui.com/2013/09/les-victimes-du-printemps-noir-2001-ecrivent-a-sellal-pour-relancer-les-enquetes/

MÉMOIRE SUR

LE TRAUMATISME DU PRINTEMPS NOIR
SOUTENU À BÉJAÏA

DJENADI Nawel et SEBAHI Aimad viennent, fin juin dernier, de soutenir avec brio, et publiquement, leur mémoire de master en psychologie à l’université de Béjaïa.

Le travail documentaire et les enquêtes effectuées pendant toute l’année universitaire vient ainsi aboutir à l’un des plus intéressants travaux sur les traumatismes collectifs dus à des catastrophes sociales, ici précisément aux événements du Printemps noir qui a laissé des séquelles indélébiles sur le corps social en Kabylie.
eLa recherche ne s’est pas arrêté à cet aspect, elle s’est approfondie pour explorer les effets intergénérationnels de ces événements au sein même de la famille (la relation : "parent victime - enfant né après" est ici pris en considération).

En effet, même lorsqu’elle n’est pas exprimée, la douleur traumatique marque l’individu et se transmet à son entourage et "s’hérite" par sa famille et ses enfants.
Cela peut contribuer non seulement à extérioriser quelque peu le non-exprimé, voire l’impensé traumatique relatif au Printemps noir, mais aussi faire prendre conscience que l’agression massive telle que celle subie par les populations juvéniles et civiles en 2001 ne sont pas circonscrites au moment seul où elles ont eu lieu mais traversent les époques au point que, plus le temps passe, plus on s’en plaindra.

Si la mémoire collective et familiale est sujette à de telles marques indélébiles malgré elles, cela peut aussi réveiller les consciences au fonctionnement de ces mémoires : inutile de se réfugier dans la vie au jour le jour, les mieux avisé(e)s sont celles et ceux qui lui prodiguent le meilleur entretien, les soins les plus suivis et l’enrichissement le plus favorable à la bonne santé (mentale) des générations et, allant, de la société.

Lors de toutes les étapes de leur travail sur le thème du mémoire, le binôme Djenadi-Sebbahi a été encadrée par la professeure BOUATTA Cherifa, enseignante de psychologie à l’université de Béjaïa. En plus de l’encadreur, le jury de la soutenance était composé de Benamsili Lamia (psychologue clinicienne, enseignante à l’université de Béjaïa), examinatrice, et de Fergani Louhab (psychologue clinicien, secrétaire adjoint de la SARP et enseignant à l’université de Béjaïa), président.

Ci-après le résumé de cette étude tel qu’il figure dans le mémoire soutenu avec succès par nos deux étudiants.

Tahar Hamadache.

Résumé du mémoire :

Toutes les populations du monde furent confrontées à un moment ou un autre à une forme de violence qu’elle soit intentionnelle ou causée par une catastrophe naturelle. Les deux formes de violence peuvent engendrer un traumatisme psychique qui confrontera l’individu au réel de sa mort.

Dans notre présente étude, nous allons nous pencher sur la question de la violence intentionnelle à laquelle était confrontée la population kabyle durant le printemps noir de 2001, et à l’impact du traumatisme subi par les pères traumatisés sur le devenir psychologique de leurs enfants en mettant en exergue la problématique de la transmission intergénérationnelle.

Nous soulignerons l’importance que peut jouer la présence d’un agent résilient au sein d’une famille de père victime de violence dans la protection des enfants.

Pour se souvenir de ce document :

DJENADI Nawel et SEBAHI Aimad
“Devenir psychologique des enfants dont le père a subi des violences intentionnelles au cours du printemps noir”
Mémoire de master soutenu à l’Université Abderrahmane MIRA de Béjaïa, juin 2014.

Sources : facebook "Parlons du Printemps noir !"

L"espace "Parlons du Printemps noir" sur Facebook est consacré aux débats sur ces événements.

haut de page


Un message, un commentaire ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message
  • Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

  • Lien hypertexte

    (Si votre message se réfère à un article publié sur le Web, ou à une page fournissant plus d’informations, vous pouvez indiquer ci-après le titre de la page et son adresse.)