Accueil > SOCIAL ET SYNDICATS > AHMED BADAOUI, CINQ ANS DE SUSPENSION ARBITRAIRE ET DE PRIVATION DE SALAIRE (...)

AHMED BADAOUI, CINQ ANS DE SUSPENSION ARBITRAIRE ET DE PRIVATION DE SALAIRE (REVUE DE PRESSE)

vendredi 6 mai 2011

Revue de Presse

Khamsa si’nin BARAKET

Conférence de Presse

du 4 Mai 2011à 10.30

au siège de la LADDH.


COMITÉ BADAOUI SOLIDARITÉ

DÉCLARATION PRÉLIMINAIRE

Aujourd’hui, Ahmed BADAOUI, Inspecteur des Douanes de profession, ancien Secrétaire général du syndicat des douanes, aura bouclé 5 années, 4 mois et 10 jours de suspension de fonctions, sans salaire ni indemnités.

L’origine de cet arbitraire remonte à l’année 2005 où plusieurs structures syndicales de l’UGTA –dont le syndicat des Douanes- se sont défiées de la direction de cet appareil jugée acquise au pouvoir. Ahmed BADAOUI était le porte parole de cette initiative qui voulait redonner à l’UGTA autonomie et nouvelle vigueur.

Les sanctions n’avaient pas tardé contre les auteurs de cette démarche. Plus que quiconque, Ahmed BADAOUI, lui, fera l’objet d’un véritable harcèlement et déni de droit, depuis plus de cinq années, à ce jour.
L’administration des Douanes et l’appareil de la justice seront instrumentalisés abusivement pour assouvir une vengeance apocalyptique contre lui. L’astuce ignoble des persécuteurs consistait à justifier, à postériori, le maintien indéterminé de la suspension de BADAOUI en se retranchant derrière l’attente de décisions de tribunaux qu’on prenait soin d’alimenter régulièrement de nouvelles plaintes pour faire durer plus et mieux savourer la punition.

L’administration des Douanes intentera, en vain, à Ahmed pas moins de huit procès pour de prétendus outrage, diffamation, atteinte à corps constitués et trouble grave à l’ordre public. En 2005, le DG des Douanes, M. LEBIB, ira jusqu’à reprocher à sa victime la solidarité que lui témoignent d’autres syndicats et collectifs de travailleurs. M. LEBIB déposera plainte contre BADAOUI –pour atteinte à l’ordre public- pour une grève de solidarité d’une demi-journée organisée par des syndicats des Dockers, de la CNAN et de la BEA, des secteurs étrangers aux Douanes. Inexplicablement, l’actuel DG des Douanes, étranger pourtant à cette affaire, avait reconduit cette plainte que le tribunal déboutera encore.

Au lieu de prendre sa défense et comme pour mieux l’affaiblir face à ses persécuteurs, la direction de l’UGTA fera arbitrairement exclure Ahmed de son Conseil National dont il était membre.
Preuve éclatante, s’il en faut, de la nature extra professionnelle de l’affaire et de la collusion UGTA – pouvoirs publics faite pour briser, à tout moment, toute velléité d’autonomie du monde du travail.

Enième confirmation de l’abus d’autorité et de l’excès de pouvoir en cette affaire, les huit plaintes déposées à l’encontre d’Ahmed par la Direction des Douanes, se soldent par six relaxes et deux classements purs et simples, les dossiers étant vides.

Saisi à plusieurs reprises, pendant et après ces interminables procédures judiciaires, le Ministère de tutelle qui en avait prétexté pour justifier sa passivité, n’a pas pu ou voulu ordonner aux Douanes de réintégrer Ahmed BADAOUI, comme cela est son doit le plus absolu, maintenant qu’il est blanchi dans tous les procès intentés contre lui.

Devant le refus de son administration de le réintégrer, BADAOUI a engagé une procédure judiciaire en ce sens. Et là, surprise, le tribunal administratif rejette en la forme sa première requête au motif qu’il n’a pas ramené tous les jugements qui l’innocentent.
Demanderait-on donc à Ahmed de prouver son innocence alors qu’il appartient plutôt à l’administration des Douanes d’apporter les preuves de ses fallacieuses accusations ? Va-t-on à nouveau instrumentaliser la longueur inhérente à toute procédure judiciaire pour éloigner le dénouement de ce drame ?

Au plan humain, éthique et politique, la turpitude infligée à BADAOUI est d’autant plus criminelle qu’elle vise arbitrairement à attenter à la liberté d’un militant syndicaliste pour le faire taire, mais aussi de le faire mourir de faim, lui et sa famille, en le privant de son traitement et de protection sociale.

Les répercussions de cet acharnement sur l’état de santé de l’intéressé sont indéniables : diabète, glaucome et bien d’autres dérèglements psychosomatiques que la sécurité sociale s’abstient curieusement de couvrir.

Pire, l’employeur de ce fonctionnaire suspendu, refusera, avec le même acharnement, de délivrer à sa victime, le titre de congé préalable nécessaire pour tout fonctionnaire pour sortir du territoire national. Avec cette vilenie supplémentaire, l’Administration des Douanes peut se vanter du triste mérite d’avoir transformé le pays en prison à ciel ouvert contre un employé patriote et intègre.

Mais l’Administration des Douanes a-t-elle finalement le pouvoir de rétablir BADAOUI dans ses droits ? Des indiscrétions livrées en privé disent en effet que l’affaire BADAOUI dépasse Monsieur le Ministre des Finances et le Directeur général des Douanes. Hallucinant !!! Mais alors qui a torturé Ahmed depuis cinq ans ?

Si la dernière cabbale qui met Ahmed BADAOUI sous contrôle judiciaire -pour un SMS souhaitant une révolution démocratique en Algérie à l’instar de la Tunisie- est une violation flagrante du secret de la correspondance par la police, elle a le mérite de nous désigner le véritable auteur des persécutions que subit Ahmed : un pouvoir opposé aux libertés syndicales et à la liberté tout court. Pourtant, celles-ci sont consacrées par notre Constitution.

Faudrait-il donc recourir à L’Organisation Internationale du Travail et au Comité des Droits de l’Homme de l’ONU pour réintégrer Ahmed dans l’ensemble de ses droits : droit à reprendre son travail, droit à être indemnisé de ses souffrances et préjudices, droit à la protection sociale mais aussi droit à la liberté et à la citoyenneté ?

Ce sont , en l’absence de solution nationale, les prochaines étapes du combat du Comité BADAOUI solidarité. Tout comme le pouvoir a voulu faire du cas BADAOUI un exemple de sa capacité à briser la volonté et l’engagement d’un Homme pour la liberté, il incombe à tous les hommes libres de monter, à travers leur soutien à ce cas emblématique, que la justice finira toujours par triompher de l’arbitraire.

C’est la vocation et l’ambition de la présente campane de solidarité que nous souhaiterions mener avec la participation active de la presse et de toutes les forces démocratiques et de tous les hommes et femmes de bonne volonté.

Alger, le 4 MAI 2011


LE SOIR D’ALGERIE

AHMED BADAOUI REVENDIQUE SA RÉINTÉGRATION À SON POSTE DE TRAVAIL

Bouteflika et Ouyahia interpellés

Qui est derrière la non-réintégration d’Ahmed Badaoui, inspecteur divisionnaire des douanes et ex-secrétaire général du syndicat d’entreprise, à son poste de travail ?
C’est la question soulevée hier lors d’une conférence de presse animée par le comité « Badaoui solidarité » au siège de la Ligue des droits de l’Homme (aile Hocine Zehouane)
.

Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Bientôt six ans après sa suspension et malgré les huit décisions de justice rendues en sa faveur, la direction des Douanes « n’a toujours pas permis aux structures de la direction des ressources humaines d’envisager la programmation de mon passage devant la commission paritaire nationale, ni encore moins ma réintégration de manière directe, ce qui normalement s’impose de droit ».
Et pourtant, en date du 4 juillet 2010, une lettre est adressée au directeur général des Douanes, l’informant que « le procureur de la République a décidé de classer le dossier relatif à cette plainte (la dernière sur les huit déposées par l’administration des Douanes) et, de ce fait, la raison du maintien de la suspension est devenue nulle et de nul effet ».
Près d’une année après, aucune mesure allant dans le sens du règlement du cas Badaoui n’a été envisagée par l’administration des Douanes.
« J’étais convaincu que l’administration des douanes, institution de l’Etat algérien censée être respectueuse des lois de la République, allait permettre ma réintégration de fait et sans difficulté aucune. Mais, je fus bien étonné d’apprendre qu’aucune suite n’a été réservée et ne sera réservée à mes courriers, en dépit du fait que la loi oblige toute institution à répondre aux courriers qui lui sont adressés dans les deux mois qui suivent leurs transmission ou leur notification selon les procédures », lit-on dans une autre correspondance adressée à Bouderbala, le directeur général des Douanes en date du 5 octobre 2010.

Face à cette situation que tous les observateurs qualifient d’« anormale », le comité « Badaoui solidarité » interpelle le président de la République et le Premier ministre « pour le respect des lois de la République afin de permettre à Ahmed Badaoui de réintégrer son poste ».
Dans le cas contraire, « le comité Badaoui solidarité se réserve le droit de saisir les instances internationales OIT, BIT, ONU, etc.

A. B.

Source : Le Soir d’Algérie, le 5 mai 2011


DNA - NOUVELLES D’ ALGÉRIE

BADAOUI LE SYNDICALISTE À QUI ON VEUT BRISER LES REINS :

5 ANS, 4 MOIS ET 12 JOURS SANS SALAIRE

Harcèlement judiciaire, interdiction de quitter le territoire national, exclusion de la sécurité sociale, état de santé déclinante, le syndicaliste Ahmed Badaoui n’en peut plus.
« Cinq ans barakat ! Je n’ai rien fait. Ma famille souffre ».

C’est un cri de détresse qu’a lancé mercredi 4 mai cet homme que l’on veut briser. Depuis 2006, il aura bouclé 5 années, 4 mois et 12 jours, sans salaire, ni indemnités.
À peine s’il touche 1 200 DA (12 euros) par mois au titre des allocations familiales.

Ex-secrétaire général du syndicat national des douanes, Ahmed Badaoui est suspendu par Sid Ali Lebib, ancien directeur général des Douanes, depuis le 26 novembre 2005 de son poste de fonctionnaire, au motif de « troubles graves à l’ordre public ».

Plusieurs années après, il n’en revient toujours pas de cette décision. « Les accusations s’appuient sur des dispositions de lutte contre le terrorisme. Je ne suis pas Ben Laden », s’offusque –t-il lors d’une conférence de presse organisée à Alger.

Depuis cette date, il aura bouclé 5 années, 4 mois et 12 jours, sans salaire, ni indemnités. _ À peine s’il touche 1 200 DA (12 euros) par mois au titre des allocations familiales. En tout et pour tout, la direction des Douanes a déposés 8 plaintes successives contre sa personne pour « outrage, diffamation, atteinte à corps constitués et trouble grave à l’ordre public ».

« Ces plaintes les unes aussi farfelues que les autres se sont soldées par six relaxes et deux classements purs et simples, les dossiers étant vides », explique-t-il.

Suspendu de son poste de d’inspecteur divisionnaire, le plus haut gradé de l’institution, Ahmed Badaoui cherche un soutien auprès de la Centrale syndicale UGTA, dont il était membre de la commission exécutive nationale. Peine perdue.

Lâché par Sidi Said, l’inamovible patron de ce syndicat officiel, il est accusé de manquement au règlement et aux statuts de la centrale syndicale. Introduit devant la commission de discipline, Badaoui est exclu en 2006. Nouvelle tuile qui tombe sur la tête de ce syndicaliste respecté par ses hommes parce qu’il « va au front ».

Commence alors de longues et pénibles années de solitude. Des piles de documents sont adressées à gauche et à droite. « J’ai épuisé tous les recours, j’ai saisi la présidence de la République, la chefferie du gouvernement, le ministre du Travail, la CNCPPDH, mais en vain. On refuse toujours de programmer la réunion d’une commission paritaire », dénonce–t-il.

Devant le refus de son administration à le réintégrer, Ahmed Badaoui engage alors une procédure judiciaire pour recouvrer ses droits civiques : reprendre le travail, être indemnisé de ses souffrances et préjudices, bénéficier de la protection sociale.
Surprise. Le tribunal administratif rejette sa première requête au motif qu’il n’a pas ramené tous les jugements qui l’innocentent. « Je ne demande que le respect des lois de la République », ajoute-t-il.

Les déboires du syndicaliste semblent ne pas s’estomper. Sans aucune décision judiciaire, Il est « interdit » de quitter le territoire national, pourtant un droit constitutionnel.
« Mon employeur refuse toujours de me délivrer un titre de congé », estime –t-il.

Conséquence de ce qu’il qualifie d’ « acharnement », l’état de santé de Badaoui périclite peu à peu. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, il est privé de la sécurité sociale, lui qui souffre de diabète et de glaucome. « Je n’ai pas le droit de rembourser mes médicaments. La Casoral refuse de le faire pour la simple raison que l’administration douanière ne paye plus mes cotisations », raconte-t-il.

Le montant des vignettes non remboursées avoisine 30 millions de centimes sur une période de six ans, selon lui. Tout juste le salaire d’un député. « Pourtant, j’ai cotisé pendant plus de 30 années », précise-t-il.

À ces déboires s’ajoutent désormais des ennuis judiciaires.
« Des flics en civil à bord de deux véhicules m’ont intercepté en janvier dernier. Ils m’ont dit que j’avais percuté une fillette à Bir Mourad Rais. Ils mont demandé de les suivre au commissariat de Tixeraine pour une confrontation avec la mère de la fille », raconte-t-il.
Il sera vite conduit au Commissariat central d’Alger. « J’ai compris le manège qui se jouait. Au commissariat central, des officiers m’ont demandé de voir le contenu de la messagerie de mon portable », se souvient-t-il.

Ces deniers cherchaient un SMS qu’il avait envoyé à ses amis et d’autres militants de l’association des libertés syndicales (ALS), dans lequel il exprimait sa joie après la chute du président tunisien Ben Ali et l’espoir d’un changement démocratique en Algérie.
« Un dictateur est tombé aujourd’hui, et Ghenouchi essaye de sauver le système. Espérant que le tour des autres suivra, souhaitant tout ce mal à notre pays en espérant que cette contagion atteigne les portes d’Alger ».

Ce SMS a été envoyé par Ahmed Badaoui vendredi 14 janvier à son cercle d’amis, de militants et de journalistes. Visiblement, il a été trahi par un de ses amis qui a transmit le SMS à la police. Relâché, après des pressions de la société civile, Badaoui est en revanche toujours placé sous contrôle judiciaire.

Crée en janvier dernier en signe de soutien avec leur collègue, le comité « Badaoui -Solidarité » n’exclut pas la saisine des instances internationales, l’Organisation international du travail ( OIT), le Comité des droits de l’homme de l’ONU et la Fédération internationale des droits de l’Homme( FIDH), afin de rétablir le syndicaliste dans ses droits si des solutions nationales ne sont pas trouvées.

Le comité de solidarité prévoit la tenue d’une réunion le 11 mai prochain pour décider des actions à entreprendre à l’avenir.

En attendant, Ahmed Badaoui enchaîne les galères.

Paru dans DNA
Jeudi, 05 Mai 2011
article de Sabrina Boubekeur

Lire l’article original : ...


LIBERTÉ

ALORS QUE LE COMITE DE SOLIDARITE
N’EXCLUT PAS DE SAISIR L’ONU ET L’OIT

AHMED BADAOUI : “AIDEZ-MOI !”

“Je n’ai absolument rien fait. Ma famille souffre de ma situation. Aidez-moi.”
La voie éraillée, mais toujours déterminée, Ahmed Badaoui, ancien secrétaire général du Syndicat des douanes, suspendu de ses fonctions depuis 2005 et sous contrôle judiciaire depuis janvier dernier, pour avoir émis le souhait, via un SMS, de voir la Révolution tunisienne souffler sur l’Algérie, a lancé hier un véritable SOS à l’adresse des médias, des forces démocratiques et de tous les hommes et femmes de bonne volonté pour l’aider “à réintégrer son poste”.
“J’ai épuisé tous les recours, j’ai saisi la présidence de la République, la chefferie du gouvernement, le ministre du Travail, la CNCPPDH, mais en vain. On refuse toujours de programmer la réunion d’une commission paritaire. Je ne demande que le respect des lois de la République”, a-t-il déploré, hier, lors d’une conférence de presse organisée au siège de la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (aile Zehouane) à Alger, en compagnie du comité Badaoui-Solidarité.

Au cœur d’une cabale qui ne dit pas son nom, Ahmed Badaoui, inspecteur des douanes de profession, a été suspendu en 2005 pour avoir été le porte-parole d’une initiative visant à soustraire le syndicat des travailleurs à l’UGTA et lui conférer une autonomie.

Pas moins de huit procès seront alors intentés contre lui par l’administration des douanes au motif d’outrage, diffamation, atteinte à corps constitués et trouble grave à l’ordre public.
Il sera, également, exclu de l’UGTA au sein de laquelle il était membre du Conseil national.

En dépit qu’il soit blanchi par la justice (six relaxes et deux classements purs et simples), l’administration douanière refuse toujours de le réintégrer.
Devant ce refus, il engage une procédure judiciaire, mais le tribunal rejette la requête au motif qu’il n’a pas ramené “tous les jugements qui l’innocentent”.
“Demanderait-on donc à Ahmed de prouver son innocence alors qu’il appartient plutôt à l’administration des douanes d’apporter les preuves des ses fallacieuses accusations ?”, s’interroge le comité de solidarité Badaoui.

“Au plan humain, éthique et politique, la turpitude infligée à Badaoui est d’autant plus criminelle qu’elle vise arbitrairement à attenter à la liberté d’un militant syndicaliste pour le faire taire, mais aussi de le faire mourir de faim, lui et sa famille, en le privant de son traitement et de protection sociale”, soutient dans une déclaration liminaire ce comité.

En plus d’être interdit de sortie du territoire, Badaoui est sous contrôle judiciaire depuis janvier dernier après que la police eut intercepté un SMS ou il souhaitait une révolution démocratique en Algérie à l’instar de la Tunisie (une violation du secret de la correspondance). “Ils m’ont pris le micro, le flash disk et la puce”, affirme-t-il. “C’est un déni de justice, c’est de l’arbitraire, de la hogra”, s’est insurgé le député Ali Brahimi, membre du comité.

“On veut briser la liberté de l’homme et son engagement politique”, a-t-il estimé. “Il faut que les décisions de justice soient appliquées”, a renchéri pour sa part, Abbas, un représentant des dockers.

Représentant de l’Association des assurés sociaux, M. Sid Ali a révélé que la douane vient d’acheter 70 voitures de luxe, pour 11 milliards “alors qu’on ne paye pas les cotisations d’un travailleur”, dit-il.

Porte-parole du comité, Si Mohamed Baghdadi a indiqué, de son côté, que le comité n’exclut pas de saisir les instances internationales, si des solutions nationales ne sont pas trouvées. “C’est un problème politique, de droit. S’il n’y a pas de solution nationale, s’il y a échec de toutes les actions, le comité n’exclut pas de saisir l’OIT, la commission des droits de l’Homme de l’ONU et même la FIDH”.

Interrogé, par ailleurs, sur son refus de faire les révélations qu’il avait brandies, Badaoui a indiqué que “le syndicat y est hostile”.
Une réunion du comité est prévue le 11 mai prochain pour décider des actions afin de rendre justice à un homme, presque brisé, et le réintégrer dans son poste.

Par : Karim Kebir
le 5 mai 2011
Liberté

Lire l’article original en ligne :...


EL WATAN

AFFAIRE AHMED BADAOUI

LES INSTANCES INTERNATIONALES SERONT SAISIES

Le comité Badaoui-Solidarité compte saisir les instances internationales concernant l’affaire Ahmed Badaoui, ancien secrétaire général du Syndicat national des douanes, a déclaré Si Mohamed Baghdadi, membre du comité, lors d’une conférence de presse hier, à Alger, au siège de la Ligue algérienne des droits de l’homme (aile Hocine Zahouane).

C’est après « le refus » des différentes autorités concernées du pays de rétablir Ahmed Badaoui dans ses droits que le comité prévoit « d’internationaliser l’affaire », en saisissant l’Organisation internationale du travail (OIT), le Comité des droits de l’homme de l’ONU et la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH). Aucune date n’a été pour autant avancée.
Ex-membre dirigeant de l’UGTA, Ahmed Badaoui est suspendu depuis novembre 2005 de ses activités syndicales au motif de « troubles graves à l’ordre public ». Il est, depuis, sans salaire et sans aucune indemnité.

Depuis sa suspension, la direction des douanes a déposé huit plaintes contre lui, lesquelles se sont soldées par six relaxes et deux classements purs et simples, les dossiers étant vides, selon le comité.
L’affaire Badaoui relève d’une « cabale politique », selon les animateurs du comité.
Si ce syndicaliste, soutenu par des animateurs du comité qui porte son nom, a saisi les hauts responsables du pays – DG des Douanes, Présidence, Premier ministère, SG de l’UGTA, ministre des Finances, ministre du Travail –, réclamant sa « pleine réhabilitation », aucune réponse favorable ne lui a été réservée.

Hocine Lamriben
le 05.05.11
El WATAN

Lire l’article en ligne ...