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DÉCEMBRE 2011 : TRIBUNES - LECTURES - DÉBATS

mercredi 14 décembre 2011


ISLAM & CORAN idées reçues sur l’histoire, les textes et les pratiques d’un milliard et demi de musulmans - Livre de Paul BALTA, Michel CUYPERS, Geneviève GOBILLOT - éditions Le Cavalier Bleu - collection "Idées reçues" ;


“LES TRACES DE FANON SUR LE SABLE DE L’INGRATITUDE ALGÉRIENNE” - par Arezki Metref ;


Bruits de bottes et colère populaire - “SÉISME GÉOPOLITIQUE AU PROCHE-ORIENT” - par Alain Gresh - décembre 2011 - Monde Diplomatique


TV - LCP & CHAINE 24/24 : Où, quand, comment ? l ’HISTOIRE : GUERRE D’INDOCHINE : LE BOURBIER , magazine mensuel présenté par Jean-Pierre Gratien : projection du documentaire « FILMER LA GUERRE D’INDOCHINE », suivi d’un débat avec Jean-Noël Jeanneney, Jean-Yves Le Naour, Alain Ruscio.
Pour accéder au programme cliquer sur le lien (brève 381) ...


Anthologie - MARX OU LA RÉVOLUTION DU TRAVAIL PHILOSOPHIQUE - dans une Tribune de L’Humanité, Laurent Prost présente le livre "Karl Marx, Écrits philosophiques, cent textes choisis, traduits 
et présentés par Lucien Sève." Éditions Flammarion, 2011.


6 & 7 DÉCEMBRE - ALGER - BIBLIOTHÈQUE NATIONALE EL HAMMA : JOURNÉES D’ ÉTUDE SUR FRANTZ FANON - Pour accéder au PROGRAMME, cliquer sur le lien (article 659) ...


L’ÉTAT-MONDE - LIBÉRALISME, SOCIALISME ET COMMUNISME À L’ ÉCHELLE GLOBALE de Jacques BIDET - Novembre 2011 – Éditions PUF – “Actuel Marx Confrontation”


ISLAM & CORAN
idées reçues sur l’histoire, les textes et les pratiques d’un milliard et demi de musulmans

Paul BALTA
Michel CUYPERS
Geneviève GOBILLOT
Idées Reçues
272 pages
18,00 €

***

Peu de religions suscitent aujourd’hui autant de passions que l’islam. Peu de livres font l’objet de débats aussi brûlants et contradictoires que le Coran. Historiquement complémentaires et inséparables, Islam et Coran ne se confondent toutefois pas.

Analysant les principales idées reçues, Paul Balta d’une part, Michel Cuypers et Geneviève Gobillot d’autre part, font dialoguer l’islam de la Tradition, de l’histoire et du monde moderne, avec l’islam du Livre, de l’exégèse traditionnelle et de la recherche scientifique actuelle.
Ils nous donnent ainsi à voir une richesse et une diversité trop souvent occultées par les intégristes de tous bords...

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LES TRACES DE FANON SUR LE SABLE DE L’INGRATITUDE ALGÉRIENNE

par Arezki Metref

J’ai oublié les circonstances exactes dans lesquelles j’ai entendu prononcer pour la première fois le nom de Frantz Fanon. Peut-être était-ce à propos du lycée de Bab El Oued. Sans doute ai-je cru alors qu’il s’agissait d’un de ces Français – ou de ces Européens, comme on disait plutôt – qui avaient épousé la cause indépendantiste algérienne, laquelle, en retour, leur faisait l’honneur de baptiser des lieux à leur nom.
Puis, au lycée Abane-Ramdane – un autre nom, lié à celui de Fanon, mais comment aurais-je pu le savoir alors ? –, nous dûmes étudier l’un de ses textes.

Je ne voyais en Fanon qu’un auteur progressiste ayant emprunté à l’Internationale le titre de son livre. Plus tard, je découvrirai une avenue d’Alger portant son nom, ce qui, de ce fait, impliquait qu’il était davantage qu’un écrivain, peut-être-même de ceux qui, comme Sartre, avaient donné un coup de main aux Algériens.

Le déclic s’est produit, comme toujours en pareil cas, par hasard. J’avais un ami ambulancier à l’hôpital psychiatrique Frantz-Fanon de Blida. Un jour, le nom de Fanon a surgi de l’une de nos discussions. Il se mit alors à me décrire les traces encore visibles laissées 20 ans après son passage à l’hôpital. Fanon y était, d’une certaine manière, toujours présent.
Inutile de dire à quel point le récit de cet ami avait réveillé mes interrogations sur le parcours de ce psychiatre.

Je ne sais pas à quel moment il mentionna l’existence de M. B., qui avait été infirmier psychiatrique dans son service, mais dès qu’il le fit, j’ai demandé à le rencontrer. Ce dernier avait la mémoire de Fanon vivace. Il se rappelait fort bien de l’arrivée de « ce Français qui ne ressemblait aux autres ni physiquement ni surtout mentalement », de la suspicion jetée sur lui par les mandarins de la psychiatrie coloniale, des innovations thérapeutiques qu’il avait instaurées telles que les services ouverts, la suppression de la camisole de force, et de l’expérimentation réussie, puisqu’elle existe encore à ce jour, de l’ergothérapie et de la musicothérapie avec le chanteur populaire Abderrahmane Aziz.
Toutes ces innovations introduites par Fanon dans les méthodes moyenâgeuses substituaient de l’humanité aux traitements de force en vigueur. Pour cela comme pour le reste, la direction et l’encadrement de l’hôpital le tenaient en quarantaine. Il est évident que ce qui se jouait allait nettement au-delà des divergences d’écoles psychiatriques.

Fanon considérait les patients algériens comme des patients ordinaires, justiciables de la compassion ordinaire aussi, et non comme des barbares dont la maladie aurait été inscrite quelque part au niveau de leurs gènes.
Cette divergence d’approche, assez insoutenable pour les adeptes de la ségrégation, se trouva exacerbée par la thèse de Fanon, rédhibitoire, qui consistait à trouver dans l’aliénation coloniale, elle-même, la source de maladies mentales.
Ses contradicteurs en eurent des hauts-le-cœur. Eux qui se croyaient être le remède se virent renvoyer l’image inverse : ils étaient le mal ! Ils ne savaient pas alors que les choix politiques de Fanon étaient faits et que rejoindre physiquement le FLN à Tunis n’était pour lui qu’une question de mois ou de semaines.

Je revois encore M. B. face à une table d’un des cafés ouverts par Fanon, décrivant le courage de ce dernier affrontant, dans la solitude, un appareil psychiatrique superposable sur le plan de la médecine à l’appareil colonial.

J’ai enjambé une étape dans ce récit. Un rédacteur en chef m’avait demandé en 1974 d’entreprendre une enquête sur le voile. À l’époque, il ne s’agissait pas du hidjab ou du jelbab que nous voyons aujourd’hui mais seulement, pour Alger par exemple, du voile blanc porté avec élégance par les femmes et du haïk noir que les Constantinoises supportent, dit-on, depuis la chute de Salah Bey et de la ville.
En cherchant de la documentation, je suis tombé sur le texte de Fanon sur le voile intitulé « L’Algérie se dévoile ». Je me souviens des deux temps selon lesquels Fanon décompose la dynamique historique du voile en Algérie. Le voile, dans une première séquence, est celui qui représente la séparation des sexes, et qui va servir de mécanisme de résistance anticoloniale. Puis, dans un second temps, le voile sera abandonné dans l’action révolutionnaire.

À mi-chemin, peut-être au tout début des années 1980, j’ai dégotté à la librairie du Parti (FLN, évidemment) à Alger, la seule autorisée à importer de France des livres relativement récents, l’ouvrage d’Irène Gendrier. Il s’agit d’une biographie à l’américaine, au style alerte, menée au rythme du polar. Une sorte de thriller centré sur la vie de Fanon, laissant le lecteur sur sa faim car il réduit toute action ou toute pensée de Fanon à une conséquence biographique.

Ce n’est que plus tard que je lirai les œuvres de Fanon. Je les ai lues seul, sans le secours d’un guide pour contextualiser et replacer cette parole dans le mouvement contre l’oppression coloniale ou l’oppression tout court, et surtout sans aucune connaissance psychiatrique. Je me considérais alors comme un autodidacte de Fanon, plongé sans filet dans une œuvre abyssale.
Elle me paraissait en effet d’une profondeur sans fond, cette œuvre qui allait à l’encontre des grands courants de pensée dominants de l’époque.
Mais il faut dire que si la phrase de Fanon a quelque chose d’épicurien, elle est aussi saisie par le démon de la complexité. Son univers n’est pas évident. La plongée dans les arcanes d’une pensée en cours d’élaboration a ceci d’exaltant, qu’elle déplace vers le parcours de l’auteur. Pour ma part, cela me renvoyait pour ainsi dire à la case départ puisque dès le premier instant, c’était la trajectoire plus que la pensée qui m’avait interpellé. Mais sans doute l’une ne va-t-elle pas sans l’autre.
Il n’était pas difficile d’en déduire que, dans l’empyrée algérien, il en était, de Fanon comme de la comète de Halley. S’il lui fallait des lustres pour repasser, elle ne manquait jamais le rendez-vous.

Puis l’Algérie est entrée dans la phase démentielle des années 1990- 2000. On ne parlait plus de Fanon. Pourtant, il eût fallu citer au moins cette phrase de lui, prophétie laïque : « Le colonialisme se poursuit par la lutte des anciens colonisés entre eux. » En plein dedans. Nuance : cela ne veut pas dire qu’il faille accabler le colonialisme de tous les maux dus à nos propres carences, voire à nos turpitudes.

J’allais être amené à croiser de nouveau le chemin de Fanon dont une, plus marquante, à l’occasion d’une visite rendue à Francis Jeanson dans sa maison de la petite ville de Claouey-sur-Lège, non loin de Bordeaux. Entre autres sujets de conversation, il avait évoqué Fanon. Dans les années 1950, il crée et dirige aux éditions du Seuil, à Paris, la collection « Ecrivains de toujours ». C’est dans ce contexte qu’il voit arriver un jour dans son bureau un jeune Martiniquais qui lui avait envoyé par la poste, quelques mois auparavant, un manuscrit qu’il avait trouvé intéressant. Il s’agissait de Franz Fanon. Il le convia à une rencontre. Les deux hommes engagèrent la conversation quand Jeanson lui dit qu’il était prêt à publier le livre mais que le titre ne collait pas. C’est à lui qu’on doit “Peaux noires, masques blancs”.
Puis il fait l’éloge de l’analyse développée par Fanon. Ce dernier le taquine, un peu provoc : « C’est pas mal pour un Noir, non ? » C’est le genre de plaisanterie que Jeanson ne goûte guère. Il lui répond du tac au tac : « Si vous pensez que je suis capable de tenir un tel propos, autant vous en aller tout de suite. »

Je n’en suis plus très sûr, mais il me semble bien que c’est Jeanson qui a dit que Fanon n’écrivait pas mais dansait ses textes. Il expliqua qu’il les dictait en dansant et que ce mouvement se ressentait fatalement dans ses phrases.
Tiens ! Une idée… comme ça… et si on “rappait” “les Damnés de la terre”.

Arezki Metref - arezkimetref@free.fr
“Chronique du jour : ICI MIEUX QUE LA-BAS”
Le Soir d’Algérie, le 11 décembre 2011

Ce texte avait été publié par un numéro spécial de revue “Algérie Littérature Action intitulé” « Frantz Fanon et l’Algérie, Mon Fanon à moi ». Numéro coordonné par Christiane Achour.

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Bruits de bottes et colère populaire

SÉISME GÉOPOLITIQUE AU PROCHE-ORIENT

La poursuite des manifestations en Egypte, en Syrie, au Yémen, à Bahreïn et dans d’autres pays arabes confirme que les soulèvements qui ont embrasé la région il y a un an sont loin d’être terminés. Mais on ne peut oublier que, outre la démocratisation, se joue également la place de la région, déchirée par de nombreux conflits, dans la géopolitique mondiale.
par Alain Gresh - décembre 2011 - Monde Diplomatique

« Le lion n’aime pas que des intrus pénètrent dans sa tanière. Le lion n’aime pas que ses petits soient enlevés pendant la nuit. Le lion ne laissera pas faire. Ils ne doivent pas s’introduire dans la tanière du lion. » Qui sont les « intrus » ? Les soldats de la Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS) bien sûr, qui violent les domiciles et capturent les suspects. L’homme qui prononce ces mots, sous les applaudissements de la salle, n’a rien d’un grand fauve : le président afghan Hamid Karzaï a été installé au pouvoir par les Etats-Unis en 2001 ; il doit sa survie à leur tutelle ; il a truqué l’élection présidentielle d’août 2009 avec l’aval de la « communauté internationale ». Par ce discours nationaliste, il prépare l’après-2014, année qui devrait voir le départ du gros des troupes américaines et de leurs supplétifs. Pourtant, il est peu probable que de tels boniments le sauvent du sort réservé aux collaborateurs.

Au même moment, les Etats-Unis sont engagés dans l’une des opérations de rapatriement de matériel (et de troupes) les plus complexes de leur histoire. À la fin de l’année, il ne restera plus que quelques centaines de conseillers en Irak. Jusqu’à la dernière minute, Washington a tenté d’arracher l’aval de Bagdad au maintien de quelques dizaines de milliers de soldats, mais le rejet populaire a été si massif que même les forces politiques alliées à l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) ont refusé cette demande.

Les Etats-Unis laisseront derrière eux un Irak débarrassé de son dictateur, mais qui pourra difficilement servir de modèle à un Proche-Orient démocratique : un pays ravagé et divisé, un Etat disloqué, des dizaines de milliers de veuves et d’orphelins, de disparus et d’amputés, un confessionnalisme renforcé, une guérilla d’Al-Qaida encore active — alors qu’elle n’existait pas en 2003 lors de l’invasion du pays. Pour tous ces crimes, aucun responsable américain ne sera traduit devant la Cour pénale internationale (CPI).

En outre, le gouvernement en place à Bagdad, certes lié aux (...)

Sources : Monde Diplomatique décembre 2011

pour accéder au SOMMAIRE du MONDE DIPLOMATIQUE de décembre 2011, cliquer ici (...)

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Anthologie


MARX OU LA RÉVOLUTION DU TRAVAIL PHILOSOPHIQUE

Le philosophe Lucien Sève choisit et présente cent textes de Marx révélant comment se déploient et s’organisent les catégories les plus novatrices de sa pensée théorique.

{{{ {{Karl Marx, _ Écrits philosophiques cent textes _ choisis _ traduits 
et _ présentés _ par Lucien Sève. Éditions Flammarion, _ 2011, 
 _ 434 pages, _ 10 euros.}} }}}

Avec cette anthologie de textes philosophiques de Marx, Lucien Sève nous ouvre – enfin ! – les portes du minutieux travail conceptuel qui parcourt l’ensemble des œuvres de l’auteur du Capital. L’intérêt et la nouveauté de ce recueil tiennent au corpus dans lequel ont été prélevés les textes présentés. Jusque-là en effet, on identifiait trop souvent l’activité philosophique de Marx à ses œuvres dites de jeunesse, antérieures à la fondation du matérialisme historique, et auxquelles les deux premières parties de l’ouvrage sont consacrées. Mais c’est surtout dans les œuvres dites de la maturité – le Capital et ses brouillons notamment – que Sève va puiser pour mettre en évidence la subtilité et la complexité du travail d’élaboration catégorielle que Marx, malgré un adieu décidé et définitif à la philosophie, n’aura en fait jamais cessé de poursuivre.

Dans la longue et passionnante introduction qui précède les textes eux-mêmes, Sève précise les raisons de son choix en distinguant « la » philosophie et le philosophique. La première serait cette mauvaise abstraction qui conduit à légitimer le monde existant en l’intégrant à un système rationnel et nécessaire, tandis que le second serait la tâche, inachevée par principe, d’une élaboration de réseaux ouverts de catégories épousant le mouvement dialectique du réel.

En ce sens, sortir de la philosophie n’a rien d’un abandon, ni d’une plongée dans le silence – mystique, scientiste ou militant : il s’agit, bien plutôt, d’un laborieux effort pour reconfigurer les catégories à travers lesquelles nous disons, pensons et transformons le monde. C’est avec la troisième partie de l’ouvrage, « Le philosophique en travail », que nous pénétrons dans le laboratoire où Marx a patiemment œuvré à un renversement matérialiste de la logique philosophique la plus aboutie de son temps, le système hégélien.

L’introduction, complétée par un précieux « Index des termes logico-philosophiques », s’attache tout particulièrement à décrire les principales catégories que Marx a soumises à cette transformation. On y découvre la richesse du vocabulaire et de la conceptualité philosophiques dans une œuvre où une tradition entière d’exégèse nous avait convaincus que la philosophie était « introuvable ». En abandonnant la forme systématique du logos philosophique et en s’engageant dans le chantier indéfini d’une critique rationnelle du monde existant, Marx aura couru le risque d’être ignoré par la pensée académique et officielle. Il fallait le courage, la rigueur et la persévérance de Lucien Sève pour que soit enfin reconnue, et constatable, l’importance de son apport philosophique. L’essentiel, désormais, est de poursuivre cette tâche, dont la visée aura toujours été de transformer le monde.

Laurent Prost, philosophe

TRIBUNES - le 29 Novembre 2011

Sources : L’Humanité du 29 novembre 2011 ...

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L’Etat-monde

Libéralisme

socialisme

et communisme

à l’échelle globale

Jacques Bidet (*)

Novembre 2011
PUF
“Actuel Marx
Confrontation”

27 €

À lire comme on lit un roman policier : comme une analyse complexe mais systématique qui vous entraîne là où vous ne voudriez pas aller.
L’argumentaire met aux prises philosophes (Spinoza, Kant, Hegel, Althusser, Derrida, Habermas, Honneth), historiens du moderne (Brenner, Meiksins Wood) et du global (Wallerstein, Arrighi, Sassen), Schmitt, Bourdieu et Foucault. Il fait apparaître qu’émerge, derrière notre dos, un État-monde de classe articulé au Système-monde impérialiste. Une anti-utopie, donc. Une thèse réaliste, qui n’est pas celle d’un État mondial.

Ou bien comme on lit un recueil de nouvelles liées les unes aux autres : comme autant de mises en perspective du même sujet. On peut ainsi scruter chaque chapitre pour lui-même. Les uns s’adressent aux économistes, d’autres aux sociologues, aux politologues, d’autres aux féministes, aux altermondialistes, aux théoriciens du discours, aux chercheurs du postcolonial, d’autres encore aux historiens, juristes ou géographes. Ils prennent chaque destinataire sur son terrain "scientifique" particulier. En y impliquant chaque fois le philosophe, c’est-à-dire aussi le citoyen.

Il n’y a qu’une seule idée, un seul paradigme : une théorie. Il s’agit bien sûr de transformer le monde, mais en commençant par le comprendre, là où Marx a en partie échoué. C’est donc aussi une refondation du marxisme qui est proposée.
Ce livre est le quatrième d’un ensemble publié aux PUF - “Que faire du Capital ?” - 1985, “Théorie Générale du droit, de l’économie et de la politique” - 1999, “Explication et reconstruction du Capital” - 2004 - qui a fait l’objet de traductions en une dizaine de langues étrangères.

(*) Jacques Bidet est professeur émérite à l’Université de Nanterre- Paris-Ouest, directeur honoraire de la revue Actuel Marx.

pour accéder au document joint : “L’Etat-monde - Libéralisme, socialisme et communisme à l’échelle globale” cliquer ici (...)

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