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DOSSIER
LES MOYENS MIS EN PLACE PAR LES FEMMES EN ALGÉRIE POUR LUTTER CONTRE LES VIOLENCES
mardi 3 décembre 2013
Le 25 novembre socialgerie reprenait en ligne l’article de Racim Sbaa - Reporters.dz - qui relatait un entretien avec le neuropsychologue Yazid HADDAR : « LA FEMME ALGÉRIENNE EST VICTIME DE VIOLENCE SYMBOLIQUE ET RÉELLE ».
Le 26 novembre 2013 le blog algerieinfos-saoudi citait les chiffres évoqués en Algérie par l’APS, et en France par le ministère des Droits des femmes
VIOLENCES FAITES AUX FEMMES, EN ALGÉRIE ET EN FRANCE.
Ces chiffres étaient martelés par les médias, le 25 novembre, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes fixée par l’ONU. [1]
Au-delà des chiffres, et parce que trop fréquemment nous sommes interpellés par certaines situations de femmes et d’enfants acculés à des problèmes extrêmes de rejet social, de misère et de violence, mais aussi parce que notre vécu quotidien nous confronte à une réflexion continue sur nos relations tant intra-familiales que de travail, l’article ci-dessous a simplement repris certains sites associatifs qui s’interrogent, et agissent au quotidien pour lutter contre la violence et/ou soutenir des femmes en situation de détresse.
Les associations sont multiples : recueil de documentation, conseil juridique, soutien psychologique, centre d’écoute, etc.
Le texte ci-dessous, à partir de liens disponibles sur Internet , présente un annuaire 2013 des femmes ( CIDDEF), une liste des associations de femmes, une étude sur les discriminations à l’égard des femmes (ONDF “Observatoire National des discriminations faites aux femmes”), ainsi que les bilans annuels “BALSAM” (Centres d’écoute)…
ADRESSES D’ASSOCIATIONS DE FEMMES - sources : CIDDEF - 2013
DISCRIMINATIONS À L’ÉGARD DES FEMMES EN ALGÉRIE - étude publiée par CiDDEF - Alger - 2012 ;
ANNUAIRE 2013 |
Centre d’information et de documentation
sur les droits de l’enfant
et de la femme (CIDDEF)
05, Rue Ibn Hazm, Sacré Coeur
ALGER - ALGERIE
Tél/Fax : (213) (0) 21 74 34 47
e-mail : ciddefenfant@yahoo.fr
http://www.ciddef-dz.com/pages-index/index.php
Cet annuaire récent (2013) de 38 pages est facilement accessible et particulièrement documenté :
SOMMAIRE
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ADRESSES D’ASSOCIATIONS DE FEMMESsources : CIDDEF - 2013 |
ADPDF : “Association pour la Promotion des Droits des Femmes” - Fax : 021.93.65.38
AFAD “Associations femmes Algériennes pour le Développement” - Fax : 038 83 38 97
AFCARE “Association des Femmes Cadres Algériennes” tel : 021.29.38.02
AFEPEC tel : 041 53 20 80 ; Fax : 041 39 59 81
tel : 041 39 59 81 ; Fax : 041 39 74 55
AITDF : “Association Indépendante pour le Triomphe des Droits des Femmes” tel : 021.92.50.76 ; tel : 021.92.52.18
“Aïcha Oum El Mou’minin” tel : 071 67 09 72 Fax : 029 96 89 89
ANFEDR “Association Nationale Femmes et Développement rural” tel : 021.74.52.00 ; Fax : 021.74.52.00
Association "Mains de femme" tel : 021.63.48.49 ; Fax : 021.63.48.49
“Association Algérienne d’Alphabétisation IQRAA” tel : 021.73.52.47 ; tel : 021 91 35 76 ; tel : 061 50 40 15 ; Fax : 021.73.52.47
“Association Lalla Nfissa” tel : 025 41 49 79 ; Fax : 025 40 24 11
“Association Solidarité famille rurale” tel : 021.39.41.41
“Centre d’accueil pour femmes Zeghara "Dar El Hassana"” tel : 021.95.44.95 ; Fax : 021.39.23.40
“Centre spécialisé de rééducation de filles de Birkhadem” tel : 021.44.77.96 ;
“Club Oranais de la Femme” tel : 021 27 25 68/72 ;
CNAFVSD : “Centre National d’accueil pour les femmes victimes de violence et en situation de détresse due au terrorisme” tel : 024.46.47.56 ; tel : 024.46.47.57 ;
“Collectif B’net Fathma N’Soumer ” tel : 021 79 02 31 ; Fax : 021 79 02 31 ;
“DARNA” tel : 021.82.00.75 ;
FAUED “(Femmes algérienne pour l’égalité des droits)” tel : 021.73.43.45 ;
FEC “Association Nationale Femmes en communication” tel : 021.68.55.66 ; tel : 021.66.36.35 ; Fax : 021.68.55.66
“Femmes, Sport B’net el Kahina” tel : 037.48.36.13 ; Fax : 037.48.36.13 ;
“SOS Femmes en détresse” tel : 021.92.60.76 ; tel : 021.66.87.25 ; Fax : 021.92.96.19
“SOS Femmes en détresse” tel : 021 95 44 95 ;
“Tharwa Fadhma N’Soumer” tel : 021 77 48 10 ; Fax : 021 77 48 10
“Tharwa N’Fadhma N’Soumeur” tel : 025.41.17.44 ; Fax : 025.41.17.44
… / …
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DISCRIMINATIONS À L’ÉGARD DES FEMMES EN ALGÉRIEétude publiée par le CiDDEFAlger - 2012 |
Cette étude (“CiDDEF” et “Agence espagnole internationale pour le développement”) essaie de dresser un "état de lieux", non exhaustif, des discriminations que les femmes rencontrent dans leur vie quotidienne.
Le mouvement associatif féminin, les militantes indépendantes et chercheuses sollicitées ont choisi elles-mêmes les thèmes… / …
Ces thèmes sont présentés dans cette publication pour rendre visible les inégalités auxquelles on ne fait pas toujours attention, tant leur accoutumance y est grande, qu’elles en ont intégré dans les comportements…/…
SOMMAIRE
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RÉSEAU NATIONAL DES CENTRES D’ ÉCOUTEDES FEMMES VICTIMES DE VIOLENCE EN ALGÉRIE |
LES VIOLENCES CONTRE LES FEMMES EN ALGÉRIE |
Aux femmes violentées
Aux écoutantes pour leur soutien aux victimes
et pour leur précieux travail de rendu de ces souffrances
extraits
Le réseau BALSAM a trois ans d’existence. Trois années pendant
lesquelles les écoutantes des treize centres d’écoute du réseau se
sont réunies pour se former à une meilleure écoute, échanger leur
expérience et réfléchir aux moyens de faire reculer le fléau de la
violence contre les femmes, de mieux répondre aux besoins des
victimes et de réduire les effets délétères à plus long terme sur
les femmes victimes, mais aussi sur leurs enfants et sur toute la
société, de telles violences.
Ces échanges ont permis au réseau de se consolider et de développer
une existence propre en dépit ou grâce aux formes d’action
et objectifs différents des associations qu’il fédère. Le modeste objectif
de départ qui était de mettre en commun les données portant
sur les cas de violence contre les femmes pris en charge par les
différents centres s’est, au fil du temps, spontanément élargi dans
plusieurs directions.
Rendre compte des violences, en parler, les faire connaître, reste
un objectif important du réseau et sur cet objectif il a bien avancé
puisque ce rapport est le troisième qui traite, à partir des données
et témoignages recueillis dans chacun des centres du réseau, des
différentes facettes de cette violence à l’encontre des femmes telle
que la subisse nos concitoyennes.
Mais de plus, d’autres fruits du réseau commencent à mûrir.
- Ainsi, une collaboration entre les centres pour faire
émerger les solutions appropriées aux besoins des victimes
s’organise progressivement entre les intervenantes
et intervenants à partir des liens interpersonnels, de plus
en plus solides et chaleureux, noués au cours des nombreuses
formations auxquelles ils et surtout elles ont participé.
Ainsi aujourd’hui, outre la mise en commun des données, des échanges permanents sur la plate-forme informatique du réseau sont souhaités par les membres.
- Une campagne de sensibilisation grand public sur le problème
des violences, initiée par le CIDDEF a été démultipliée
sur tout le territoire à travers les centres du réseau.
Elle s’est articulée sur le thème « j’en parle avant de ne plus pouvoir le faire », eu égard aux nombreux décès de femmes victimes de violence. Des femmes qui bien souvent ont préféré se taire, espérant que les violences à leur égard se calment ou des victimes trop terrifiées pour parler.
- Un plaidoyer commun à l’ensemble des associations du
réseau est également en gestation.
Ce résultat a largement été atteint grâce aux formations auxquelles les écoutantes ont participé tout au long de ces trois années. Ces formations destinées à améliorer leur fonction d’écoute et à apprendre à mieux en rendre compte, ont tissé des liens entre les écoutantes et donné son identité au réseau [2].
Les violences contre les femmes représentent un fléau qu’il est
important de dénoncer et contre lequel il faut lutter. On le sait, quel
que soit le pays, les femmes, parce que femmes, subissent des
violences de toute nature. Cette violence s’exerce également chez
nous et se trouve exacerbée par plusieurs facteurs.
Nous vivons
en effet dans une société patriarcale où les hommes occupent une
position dominante.
De plus cette société connaît des mutations
extrêmement rapides, bouleversant les équilibres anciens.
Or il
n’existe aucun lieu de débat, permettant à la société de s’approprier
ces changements, changements angoissants notamment pour les
hommes mais également pour les femmes.
Les solutions recherchées,
comme le recours aux valeurs ancestrales ou religieuses,
au lieu de servir de socle et de racines pour construire une société
moderne et ouverte, se présentent comme des positions défensives,
multipliant les interdits. Il en résulte une violence accrue de
la société contre elle-même et en particulier contre les femmes.
Ce rapport, le troisième portant sur l’analyse des données recueillies
par le réseau, comporte une première partie fournissant des données
statistiques sur les violences dont sont victimes les femmes
qui se sont adressées au réseau.
Elle commence par un portrait statistique des victimes (âge, situation
matrimoniale, niveau scolaire, activité, résidence, type d’agression
et d’agresseur…), suivi d’un portrait plus succinct des agresseurs
et enfin d’une description statistique des formes d’agression
subies.
Une seconde partie sera consacrée aux violences subies par les
femmes célibataires. Elle sera élaborée à partir des récits de violence
recueillis au cours de l’année 2011…
Et deux annexes : proposition de loi, et évaluations des deux cycles de formation des écoutantes réalisés en 2011.
pour lire, cliquer sur le lien (…)
LES VIOLENCES CONTRE LES FEMMES EN ALGÉRIE |
extraits … / …
INTRODUCTION
Un réseau des centres d’écoute relevant des ONG s’est constitué en
2008 pour collationner en commun les cas de femmes victimes de violence
qui s’adressaient à eux. Initié par le CIDDEF et financé par l’UNIFEM, ce projet
a permis à la fois d’apporter un appui aux centres d’écoute, matériel et financier,
et surtout en terme de formation des écoutantes et de valoriser leur travail
d’écoute auprès des femmes victimes de violence .
Son objectif essentiel est de rassembler les cas de violences à l’égard des
femmes, de les faire connaître à un large public et de nourrir un plaidoyer en
direction des pouvoirs publics sur les mesures susceptibles de réduire les phénomènes
de violence contre les femmes ou celles permettant d’apporter aux
victimes le soutien nécessaire.
En juin 2009, les premiers résultats d’analyse des données du réseau ont
été publiés et présentés publiquement. Ils ne constituaient pas, loin s’en faut les
premières études sur le phénomène de la violence contre les femmes.
Celui-ci
a fait l’objet auparavant de plusieurs études menées d’abord au sein du milieu
associatif puis également dans le milieu institutionnel.
Pourtant la société a toujours tendance à minimiser le problème ou à s’en
construire une image très loin parfois de la réalité : « le danger est dehors, dans la rue » ; « attention aux inconnus ». La réalité est tout autre car toutes les études
le démontrent et la présente analyse des résultats du réseau le confirmera.
CRÉATION ET FONCTIONNEMENT DU
RÉSEAU DES CENTRES D’ ÉCOUTE
Les objectifs poursuivis par le projet initié par le CIDDEF sont d’informer et de sensibiliser
la société et les pouvoirs publics sur les violences à l’égard des femmes, avec
le souci de prévenir ces cas de violence et de soutenir les victimes, reposent sur le
travail d’écoute des centres et la mise en commun des données recueillies.
Aussi, afin d’atteindre les objectifs fixés, une série d’actions a été entreprise :
- Mise en réseau des centres d’écoute associatifs ;
- élaboration d’une base de données et formation des écoutantes à son utilisation ;
- Animation du réseau ;
- Formation spécifique des écoutantes à l’écoute des femmes victimes de violence ;
- Analyse des cas de violence recueillis et diffusion des résultats…
pour lire le rapport de septembre 2010, cliquer sur le lien (…)
LES CENTRES D’ÉCOUTE, DU RÉSEAU NATIONAL BALSAM, OFFRENT UN
CADRE DE PAROLE AUX FEMMES EN DIFFICULTÉ. LEUR MISSION EST DE
SOUTENIR ET AIDER LES FEMMES VICTIMES DE TOUT TYPE DE VIOLENCE.
Les Centres d’écoute assurent :
- L‘écoute et l’orientation par téléphone.
- Un soutien et un suivi psychologique.
- Des conseils juridiques.
Les centres d’écoute soutiennent les femmes en détresse
avec des conseils sur le plan administratif et judiciaire : travail,
études, divorce, héritage, etc...
Les centres d’écoute téléphonique permettent une aide
à distance de n’importe quel point du territoire, ce moyen
garantit l’anonymat absolu et la liberté des appelantes.
Certains centres prennent en charge l’accueil, en consultation
directe des femmes qui s’y adressent.
Les psychologues des Centres d’écoute aident les femmes à
verbaliser et à avoir une image plus construite d’elles mêmes
et à rejeter la violence comme une fatalité.
Les juristes des Centres d’écoute guident les femmes
dans le domaine juridique et les informent de leurs droits.
Elles assurent la rédaction des requêtes et le suivi de la
procédure.
LA VIOLENCE ENVERS LES FEMMES N’A PAS UNIQUEMENT DES
CONSÉQUENCES PSYCHOLOGIQUES, PHYSIQUES, ET SOCIALES TRÈS
DRAMATIQUES POUR LES FEMMES, ELLE ENTRAÎNE DES EFFETS TRÈS
SÉRIEUX ET DÉSTABILISANTS DANS LA SOCIÉTÉ ENTIÈRE.
TOUTE FORME DE VIOLENCE ENVERS LES FEMMES EST INACCEPTABLE !
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[1] VIOLENCES FAITES AUX FEMMES, EN ALGÉRIE ET EN FRANCE - blog algerieinfos-saoudi.com - le 26 novembre 2013
En Algérie, « Au total, 7 010 femmes ont déposé plainte pour violences durant les neuf premiers mois de 2013, dont 5 034 victimes de violences physiques », a indiqué à l’APS la commissaire divisionnaire, Mme Kheira Messaoudène, chargée du bureau national de la protection de l’enfance, de la délinquance juvénile et de la protection de la femme victime de violences à la direction de la Police judiciaire. Elle a ajouté que parmi elles, 1 673 femmes ont été victimes de mauvais traitements, tandis que 27 autres ont été victimes d’homicide volontaire.
En France, 148 femmes mortes sous les coups de leurs conjoints en 2012 ; 27 plaintes pour viol déposées chaque jour ; 400 000 femmes victimes de violences conjugales déclarées en deux ans. Ces chiffres étaient martelés par les médias, lundi 25 novembre, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes fixée par l’ONU.
Les chiffres des violences faites aux femmes en France, ont été publiés par le ministère des Droits des femmes … / …
[2] Vous trouverez en annexe 2 des évaluations de ces formations réalisées par deux intervenants ainsi
que des témoignages d’écoutantes sur ces formations