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Bejaïa : pour le Nouvel An Amazigh, le triste cadeau des officiels de la culture !

jeudi 13 janvier 2011

Café Littéraire de Béjaia

Contre le verrouillage des espaces d’expression


De Med Ben, cette information,accompagnée d’une réflexion combien pertinente sur les ravages sociaux et politiques entraînés par le verrouillage de la vie et des aspirations culturelles. Au lieu d’ouvrir les yeux des officiels,les évènements présents semblent plutôt aggraver leurs réflexes d’autoritarisme obscurantiste :

Le café littéraire que devait animer le sociologue Mohamed Brahim Salhi, le samedi 15 janvier 2011, au Théâtre Régional de Béjaia, autour de son livre, Algérie. Identité et Citoyenneté, n’aura pas lieu en raison d’une décision prise par le ministère de la Culture interdisant toute activité dans les établissements culturels pour une date indéterminée.

Le verrouillage subit de ces espaces d’expression et de communication sociale aggrave plus qu’il n’abaisse les tensions sociales dont notre pays vient d’en faire dramatiquement les frais. Ce sont, justement, les restrictions des libertés publiques et le bâillonnement de la pensée critique, ajoutés aux injustices quotidiennes, qui sont souvent un prélude aux explosions sociales que nous vivons aujourd’hui et que nous risquons de revivre inéluctablement demain, si cette politique de négation des droits les plus élémentaires du citoyen demeure l’unique et inique réponse des autorités du pays, à quelque niveau que ce soit.

Le Café Littéraire de Béjaia, considérant que la tradition de libre débat à l’instauration de laquelle il a contribué pendant ses deux années d’existence, est résolu à reprendre ses activités le plus tôt possible afin que ces espaces d’expression puissent renouer avec leur vocation.

Le Café Littéraire de Béjaia

Le 11 janvier 2011