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18ème ANNIVERSAIRE DE SON ASSASSINAT
HOMMAGE AU CAMARADE ABDELKADER ALLLOULA
FATEH AGRANE - 10 MARS 2012
lundi 12 mars 2012
Le soleil quand il se lève, le fait pour tout le monde il éclaire la vie et les êtres !
La pluie par contre choisit au gré des temps des contrées et des vents pour tomber là où bon lui semble
ainsi est faite la nature !
Si Abdelkader Alloua le généreux qui ne tolère pas l’injustice s’est mis alors à l’implorer toute sa vie durant mais surtout à faire tout pour qu’elle tombe partout
qu’elle ne délaisse pas les humbles, les laissés pour comptes, les travailleurs, les chômeurs, les jeunes de condition modeste,
les femmes qui luttent pour améliorer leurs sorts a l’école, l’université !
il luttait pour une transformation sociale de progrès pour son peuple,
il luttait, créait et rêvait pour mette le théâtre a la portée du peule et le vulgariser et il a réussi !
Il fut mon camarade de combat du glorieux parti de l’avant-garde socialiste PAGS clandestin,
notre dernière rencontre fut au congrès de DECEMBRE 1990
il était là, présent, bout en train racontant chi kha rimiti et son guellal faisant rire aux éclats les camarades !
ABDELKADER était aussi très inquiet MHAMMED DJELLID son compagnon de lutte ce valeureux fils de DJELLIDA et de l’Algérie intrépide et créatrice était malade , grièvement malade terrassé par un concert, il avait tenu d’ailleurs affaibli a venir nous saluer sur une civière à la coupole du 5 juillet lieu du déroulement du congrès, transporté par des camarades pour nous dire ceci
« SVP sauvegardez le parti
ne le laissez pas disparaître,
Soyons consensuels et unis ! »
aux camarades partis pour le voir
à l’hôpital de AIN NAADJA où il était admis
Mhammed les implorait de sauvegardez le parti !
Je disais que ABDELKADER était inquiet pour son camarade MHAMMED DJELLID qui d’ailleurs nous a quitté moins d’une semaine après
et aussi pour son parti qui vivait une des périodes des plus difficile depuis sa création
ABDELKADER était inquiet en fait à travers cela pour l’Algérie avec la montée des périls qui la menaçait et qui ont fini par brûler ses meilleurs fils !
Les lampions des congrès s’étant éteints ! Le parti finalement disloqué poussé par sa nouvelle ligne « moderniste », ABDELKADER se retrancha dans sa sphère culturelle pour organiser la résistance à ce vent contraire, destructeur et assassin de l’Algérie, avec d’autres
Camarades. Effectivement Oran fut un bastion de l’animation culturelle
durant ces années là,
ABDELKADER n’a jamais cessé de se battre jusqu’à son dernier souffle, le jour de son assassinat il allait pour l’animation d’une rencontre et a RAJA qui demandait à l’accompagner il lui avait dis non ne viens pas aujourd’hui !
Il est parti mon camarade et il est tombé dans la bataille, eux ils avaient de la haine de quoi exploser la terre et lui une feuille, un stylo et des rêves en lingots pour son peuple à qui il souhaitait la pluie pour tous il le chantait même dans « el khoubza » , une de ses pièces théâtrales !
ALLOULA est parti et a laissé une œuvre pour l’Algérie, pour les générations futures
ses assassins ne l’ont pas eu ils ne l’auront jamais,
regardez il nous revient dans les bras de RAJA en ce 8 mars et éternellement dans toutes les luttes pour l’humain et le progrès et le beau !
Il sera toujours prêt au combat dans l’âme de son peuple !
avant sa mort et voyant la décrépitude qu’avait atteint le PAGS il avait dit à quelques camarades « s’il y a quelque chose à refaire je suis prêt à l’aventure »
Oui camarade faire et refaire sans se défaire ainsi a été ta vie, une œuvre magnifique, un combat
Fier d’avoir appartenu à ta famille de lutte ! de t’avoir côtoyé, camarade, dans la famille de tes rêves, de la grande humanité et dans celles de tes immenses œuvres !
ces œuvres soleil qui se lèvent pour tous !!
FATEH AGRANE 10 MARS 2012
