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EMBARQUÉS SUR LA MÊME GALÈRE

Hocine BELALLOUFI, le Mardi 11 Octobre 2011

mercredi 12 octobre 2011

La révolte des peuples du monde arabe a-t-elle quelque chose à voir avec celle des peuples des régimes démocratiques ? A priori, il semblerait que non, tant la situation des uns et des autres paraît différente. Ici, la démocratie reste à conquérir alors que là, elle semble florissante. Là, à l’inverse, les peuples se paupérisent alors qu’ici, certains soutiennent que le plus important réside dans la dignité et la liberté recouvrées et non pas dans des revendications sociales

La planète est en ébullition. De Santiago du Chili à Damas, en passant par New York, Sanaa, Athènes, Manama, Bruxelles et Le Caire, la révolte gronde. Mais alors que les peuples du « monde arabe » [1] semblent revendiquer la liberté politique en se soulevant contre les régimes dictatoriaux qui les gouvernent, ceux du « Vieux continent » et du « Nouveau monde » – les fameux 99% de la population américaine, selon le slogan du mouvement des Indignés d’outre-Atlantique, tentent de résister à la politique néolibérale menée par « des gouvernements aux ordres des marchés financiers », les non moins fameux 1%. – Des gouvernements, de gauche comme de droite, qui entendent faire payer le prix de la crise économique à ceux qui n’en sont pourtant pas responsables.

Combat de « peuples opprimés » dans le monde arabe et combat de « pauvres » en Europe et aux Amériques. Ces deux types de combats ont-ils quelque chose en commun ou sont-ils parallèles ? Il semble à première vue ne pas y avoir de lien direct entre eux. La solidarité des « peuples riches » du Nord à l’égard des peuples du monde arabe n’aurait d’autre enjeu concret que de soutenir le processus d’extension de la démocratie dans le monde…
Pourtant, si l’on y regarde d’un peu plus près, apparaissent de fortes ressemblances entre les deux types de mouvements. Et si l’on y réfléchit davantage, on observe qu’ils sont finalement confrontés aux mêmes défis et qu’ils se heurtent aux mêmes adversaires.


Dans les démocraties,
les exclus de la richesse s’insurgent

Samedi 01 Octobre 2011, sur le pont de Brooklin à New York.

Plus aucune démocratie parlementaire ne semble épargnée par la vague de contestation sociale qui enfle en proportion inverse de la décrue néolibérale. Toute l’Europe est touchée par le phénomène. La Suisse ne fait pas exception. Aux Etats-Unis, pays de la libre-entreprise et du libre-marché, Temple du capitalisme et Rome du néolibéralisme, la contestation sociale grandit pour atteindre plus de 150 villes dont les plus importantes. Au Chili, le mouvement populaire emmené par les étudiants se radicalise et se dresse contre les grands principes de l’école de Chicago qui avait fait tant d’émules du temps de Pinochet. En Islande, c’est un peuple qui se lève pour refuser la socialisation des pertes des banques privées. La cible de tous ces mouvements : les marchés financiers, les Bourses, les agences de notation et des gouvernements élus par les citoyens mais qui obéissent aux spéculateurs et autres banquiers.

Mais dans ces pays à régimes démocratiques, les citoyens attendent les échéances électorales pour changer de gouvernement. Ils ont la possibilité de faire grève et de manifester leur mécontentement dans la rue. Ils ne revendiquent pas les libertés politiques. Pourtant, il faut une sacrée dose de mauvaise foi ou un degré de myopie politique avancé pour ne pas admettre que la démocratie est menacée dans ces pays.

La démocratie n’est-elle pas en danger quand des candidats fraichement élus trahissent ouvertement ceux qui les ont mandatés ? C’est pourtant ce qui s’est passé en Grande-Bretagne où les démocrates libéraux arrivés au pouvoir en 2010 aux côtés des conservateurs ont renié ouvertement leur engagement de ne pas augmenter les frais d’inscription à l’université. La démocratie n’est-elle pas en danger lorsque des gouvernants refusent de consulter leurs peuples par peur de les voir s’opposer au tour de vis supplémentaire qu’ils se préparent à faire adopter par le parlement ? C’est pourtant ce qui s’est passé dans différents pays européens, dont la France, à l’occasion de l’adoption du Traité constitutionnel de Lisbonne. La démocratie n’est-elle pas en danger lorsque des gouvernements font pression sur l’un des leurs afin qu’il convoque deux fois, voire trois fois, le corps électoral pour l’amener à dire « oui » à une politique à laquelle il a déjà dit « non » ? C’est ce qui s’est passé en Irlande sur cette même question de la Constitution européenne. Que reste-t-il de la démocratie, c’est-à-dire de la souveraineté populaire, quand des dirigeants élus par le peuple déclarent que la politique ne peut pas tout et se soumettent au désidérata des marchés financiers et des agences de notation ? La démocratie n’est-elle pas en danger lorsque le gouvernement d’un pays démocratique décide, sans en référer à son peuple, d’envoyer ses soldats livrer une guerre à d’autres peuples et mourir pour des puits de pétrole ? Ou lorsque des journaux de réputation mondiale se mettent à placer sur écoutes des citoyens et autres responsables politiques, avec le soutien de policiers ? N’est-ce pas ce qui s’est passé en Angleterre avec le groupe Murdoch qui n’a pas le moins du monde été inquiété.

Ainsi apparaît-il clairement que les politiques néolibérales profitant exclusivement à une minorité de nantis – 1% de la population – ne peuvent être menées de façon démocratique, c’est-à-dire avec l’assentiment des 99% restant qui sont les victimes de ces mêmes politiques. Les potions néolibérales brisent le consensus social sur lequel repose tout régime démocratique. C’est dans ce phénomène qu’il convient de rechercher les causes de l’irrépressible tendance liberticide qui gagne et gangrène progressivement les « grandes démocraties ». Voilà pourquoi les mouvements sociaux tendent et tendront de plus en plus à l’avenir, dans les pays à régime démocratique, à déborder le cadre strict des revendications purement économiques et sociales pour revendiquer davantage de démocratie.


Les « révoltes arabes » :
un hymne à la liberté

Confrontés à des monarchies absolues ou à des monarchies républicaines ayant confisqué le pouvoir au profit d’un clan, voire d’une famille, les peuples des pays du monde arabe se sont soulevés en ce début d’année 2011 pour crier leur refus de continuer à vivre sous le joug de régimes oppressifs. S’ils ont parfois fait chuter le dictateur en chef, ils n’ont pas encore réussi à renverser les régimes dictatoriaux ni à instaurer de régime démocratique. La lutte se poursuit donc jusqu’à ce jour dans le cadre d’une « transition » contrôlée par ce qui reste des anciens régimes (Benalistes en Tunisie, haute hiérarchie militaire en Egypte…). Et si l’on peut parler, à l’égard de ces révoltes populaires, de révolution, c’est uniquement dans le sens de l’ouverture d’un processus toujours en cours et qui n’est nulle part achevé ni assuré mécaniquement de succès.


extrait du film FALLEGA 2011
présenté le 7 octobre 2011 à Tunis

Mais en dépit de leur diversité, de leurs limites et de leurs contradictions, ces « révoltes arabes » constituent indéniablement un hymne à la liberté. Elles marquent l’irruption des peuples sur la scène politique et leur volonté affirmée de recouvrer leur souveraineté trop longtemps bafouée. En ce sens, elles peuvent être considérées comme des révoltes démocratiques. Le fait que certains courants d’opposition (islamistes par exemple) que l’on ne range habituellement pas dans le camp démocratique se soient tenus en retrait ou n’aient pas participé, au départ, aux révoltes, a renforcé le caractère démocratique de ces dernières. Les courants politiques qui y ont pris part (divers courants de gauche, démocrates, nationalistes, syndicats ouvriers, mouvements étudiants…) ont en effet explicitement levé l’étendard de la liberté politique et mis en avant des revendications politiques démocratiques : élections libres, assemblée constituante souveraine, libertés démocratiques, égalité juridique entre hommes et femmes, libertés religieuses…

Quant aux principaux mouvements islamistes (Ennahda en Tunisie, Frères musulmans en Egypte…), ils ne se sont pas opposés au mouvement mais ont pris le train du changement en marche. Depuis, leurs dirigeants n’ont de cesse d’affirmer que leur projet n’est pas attentatoire aux libertés. Certains d’entre eux se réclament d’un nouveau modèle démocrate-musulman qui a fleuri sur les bords du Bosphore alors que les expériences islamistes traditionnelles de prise de pouvoir avaient échoué (Egypte, Algérie…) et que les expériences islamistes d’exercice du pouvoir s’essoufflaient sous le poids de leurs propres contradictions (Iran, Soudan…). Le courant radicalement et ouvertement opposé à la démocratie est-il en perte de vitesse, aujourd’hui, dans le mouvement islamiste de ces pays ? Ceux-ci, ou une partie d’entre eux, sont-ils en train de se métamorphoser en courant démocrate-musulman, ce qui ne pourrait que renforcer le caractère démocratique du processus en cours dans ces pays ? Les paris sont ouverts. Nous ne tarderons pas à avoir un début de réponse à ces questions en Tunisie et en Egypte notamment où les évolutions ne seront peut-être pas similaires.

L’insubmersible dimension sociale des révolutions démocratiques

Les « révoltes arabes » de cette année 2011 constituent indéniablement des révolutions démocratiques – révolutions au sens indiqué précédemment. Cette vérité ne peut cependant occulter le fait que la question sociale a joué un rôle fondamental dans l’avènement de ces révolutions. Mieux encore, on peut affirmer que la question sociale en a constitué le ressort principal.


Mohamed Bouazizi

Ce n’est pas un hasard si le facteur déclenchant de la révolte tunisienne a été l’immolation de Mohamed Bouazizi, un vendeur ambulant, jeune et, surtout, pauvre. Le fait que cet événement se déroule dans la partie la plus déshéritée de Tunisie, celle de l’intérieur du centre et du Sud, n’est pas davantage innocent. Le cri de révolte de Bouazizi contre l’oppression policière du régime Ben Ali ne peut sérieusement être dissocié de sa dimension sociale.

Derrière le discours sur le « miracle tunisien » qui assimile ce pays à un « dragon d’Afrique du Nord » – taux de croissance de 5%, pauvreté limitée à 7% – se cache un chômage évalué officiellement à 14% mais qui s’élève à 30% chez les jeunes, une inflation qui touche principalement les prix des produits de première nécessité (semoule, farine, sucre, lait…), une dette extérieure de près de 15 milliards de dollars qui a contribué à enrichir le clan Ben Ali/Trabelsi. Le remboursement du seul service de la dette devrait coûter à la Tunisie, cette année encore, 577 millions d’euros soit l’équivalent de six budgets de la santé du pays.

La population tunisienne a donc vécu un processus d’appauvrissement au bas et au milieu de l’échelle sociale pendant que le pôle d’en haut – les proches du clan Ben Ali/Trabelsi en particulier – s’enrichissait de façon éhontée.

Fondé principalement sur le tourisme, le modèle tunisien a bénéficié d’une conjoncture historique favorable. Comme l’indique Samir Amin : « Deux soupapes de sécurité ont favorisé un temps la poursuite de ce modèle : la délocalisation de quelques segments de l’industrie européenne (confection) et l’émigration. Ces robinets désormais fermés, la crise violente ne pouvait plus être évitée. Elle vient de permettre au peuple tunisien de chasser Ben Ali du pays. » [2]
La détérioration de la situation économique et sociale a provoqué, en particulier dans la région minière de Gafsa (intérieur Sud), d’importantes luttes syndicales qui se sont transformées en révolte populaire en 2008.

L’Egypte se trouve dans une situation dramatique. Le même auteur rappelle qu’« en 2000, les importations s’élevaient à 48,6 milliards de livres égyptiennes contre des exportations qui n’excédaient pas les 16,2 milliards. » [3] Frappé de plein fouet par l’augmentation des prix des produits agricoles sur le marché mondial, le pays a connu des émeutes de la faim en 2008. L’Egypte compte près de 50 millions de pauvres qui touchent moins d’un dollars par jour alors que le chômage des moins de trente ans concerne 10 millions de personnes. Le nombre important de « sans domicile fixe » pousse des familles entières à habiter dans des cimetières. La corruption et le népotisme ont largement profité au clan Moubarak, mais pas seulement. L’écart entre riches et pauvres s’est fortement accru pour devenir vertigineux.

Cette situation sociale dramatique a d’ailleurs débouché sur l’émergence, à compter des années 2006-2007, d’un puissant mouvement de protestation ouvrière dans les entreprises publiques et privées. De même que les paysans moyens se sont révoltés contre la politique du pouvoir exclusivement favorable aux paysans riches à la fin des années 1990.
Les révoltes populaires qui ont essaimé cette année dans le monde arabe peuvent donc être qualifiées de révoltes ou de révolutions démocratiques et sociales.

Une dimension anti-impérialiste

Mais ce n’est pas tout. Ces révolutions démocratiques et sociales remettent également en cause la domination des grandes puissances sur la région. Et cela pour deux raisons.


La première est d’ordre directement politique et renvoie à la nature des régimes contestés. Les dictateurs Ben Ali et Moubarak, pour rester sur les exemples tunisien et égyptien, étaient des alliés stratégiques des Etats-Unis et de l’Europe. En préservant la paix avec Israël, contre l’avis de son propre peuple, en alimentant l’Etat sioniste en énergie à un prix préférentiel, en cogérant avec Israël le blocus de la population palestinienne de Ghaza et en préservant un front anti-iranien avec les monarchies du Golfe persique, le président égyptien jouait un rôle fondamental dans le maintien de l’ordre impérialiste au Moyen-Orient.

Ce n’est ni par erreur ni par peur du « terrorisme » que les grandes puissances qui gouvernent le monde ont soutenu et continuent de soutenir jusqu’à aujourd’hui la plupart des dictatures et régimes autoritaires du monde arabe, d’Afrique et d’Asie. Leur attitude obéit à un choix stratégique. Il s’agit pour elles de poursuivre le pillage systématique des richesses naturelles de la région (hydrocarbures, uranium…), d’empêcher les peuples d’accéder à la maitrise de leur développement et de remettre en cause les relations de domination du Sud par le Nord.

Les manifestations de la population égyptienne contre la présence de l’ambassade israélienne au Caire, l’ouverture aussi limitée soit-elle du Terminal de Rafah, le soutien égyptien officiel à la demande palestinienne d’un siège à l’ONU, l’accord de réconciliation inter-palestinien et les attaques militaires récurrentes contre le gazoduc qui alimente Israël à partir de l’Egypte témoignent de l’opposition ouverte du peuple égyptien et de l’opposition indirecte d’une partie du régime au processus de normalisation avec Tel-Aviv engagé par Sadate et poursuivi par Moubarak.

La deuxième raison pour laquelle les révoltes populaires dans le monde arabe présentent un caractère national est d’ordre économique . Les politiques antisociales appliquées aux peuples de la région par les régimes de dictature l’ont été sur le conseil – en réalité sur injonction – des grands Etats du Nord (Etats-Unis et UE) et des institutions qu’ils contrôlent (G7, Banque mondiale, FMI…). C’est ainsi que la hausse des prix constatée en Tunisie découle d’un accord signé en septembre 2010 par le FMI et la Tunisie, accord qui stipule que le gouvernement tunisien annule les subventions afin d’atteindre le sacro-saint équilibre budgétaire.

L’Egypte, pour sa part, est passée sous les fourches caudines du FMI qui lui prête de l’argent en imposant toujours plus de libéralisation. Mais les choses changent. Les opposants égyptiens au FMI ont ainsi contraint le gouvernement de transition à renoncer à un prêt de 3 milliards que l’institution dirigée par Christine Lagarde lui avait consenti au début du mois de juin passé. En Tunisie, nombreuses sont les voix qui affirment que le renversement de Ben Ali doit déboucher sur un véritable changement de régime accompagné d’une nouvelle politique économique afin de recentrer la dynamique économique sur la satisfaction des besoins sociaux, la lutte contre la corruption et la réduction des inégalités. Un tel bouleversement implique de résister aux Etats européens et américain ainsi qu’aux institutions financières qui leurs sont subordonnées : FMI, Banque mondiale, Club de Paris, Club de Londres…

Confrontés aux mêmes défis

Dans les pays démocratiques, les classes populaires et les couches moyennes en voie de paupérisation se mobilisent pour refuser la fatalité d’un appauvrissement permanent et d’une remise en cause de leurs acquis sociaux. Elles se heurtent à des gouvernants de plus en plus sourds à leurs doléances et qui n’hésitent pas à trahir ouvertement leurs mandataires. Cette dynamique les amène à revendiquer davantage de démocratie.

Dans les pays du monde arabe, on peut de prime abord considérer que tous les citoyens n’ont qu’un seul objectif, se libérer des dictateurs. Mais plus le mouvement avance et plus la question sociale est ouvertement posée par les catégories populaires.

En dépit des différences qui les séparent, les mouvements sociaux des pays démocratiques et ceux des pays du monde arabe sont bien confrontés à la même problématique démocratique et sociale ainsi qu’aux mêmes adversaires : les gouvernants qui les appauvrissent et qui s’affranchissent un peu trop facilement de la volonté de leurs peuples pour se placer servilement sous la bannière des marchés financiers.

Dans le monde arabe non encore démocratisé, ainsi que dans les démocraties des pays du Sud (Chili par exemple), les peuples sont confrontés de surcroît à la problématique de l’indépendance nationale face aux grandes puissances économiques (multinationales, banques…) et politiques (Etats européens, américain…) qui dominent ces régions.
En dépit de ces différences, tous les mouvements sociaux et politiques qui agitent les différents pays de la planète sont confrontés à l’ordre libéral qui domine le monde depuis une trentaine d’années. Par-delà les frontières naturelles et juridiques, tous les hommes sont bien embarqués dans la même galère.



Voir en ligne : http://www.lanation.info/Embarques-...


[1L’appellation de « monde arabe » désigne ici – à l’instar de l’Amérique latine, de l’Asie centrale, du Sahel, du Grand Moyen-Orient, de l’Afrique australe, de l’Asie du Sud-est… – une zone géopolitique singulière formée des 22 pays de la Ligue arabe. La reconnaissance de cette entité géopolitique n’implique nullement que tous les habitants de cette zone soient des arabes. Les Kurdes, à titre d’exemple, ne sont pas arabes. Cela n’empêche pas ceux d’Irak et de Syrie de faire partie, politiquement parlant, du « monde arabe ».

[2Samir Amin : Le monde arabe dans la longue durée. Un printemps des peuples ? Editions APIC, Alger 2011. p. 233 et 234.

[3Idem. p. 196.

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