Accueil > SOCIAL ET SYNDICATS > L’IMPASSE DU SYNDICALISME ALGÉRIEN, SELON FARID CHERBAL

L’IMPASSE DU SYNDICALISME ALGÉRIEN, SELON FARID CHERBAL

vendredi 27 décembre 2013

algerieinfos-saoudi
le 23 décembre 2013

L’hommage rendu hier au regretté Redouane Osmane, précurseur des syndicats autonomes, a donné lieu à des échanges sur les impasses actuelles du syndicalisme algérien.
Intéressant point de vue de Farid Cherbal.

« Le syndicalisme corporatiste a atteint ses limites », affirme Farid Cherbal, docteur en neurobiologie et fondateur du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES), cité par Ghania Lassal dans El Watan.
« Je m’étonne à chaque fois de constater que les questions sociétales échappent totalement aux revendications et aux discours des syndicats corporatistes qui se sont formés ces dernières années ». ajoute-t-il.
M. Cherbal cite ainsi des problématiques qui devraient être élevées au rang de préoccupations nationales, comme les harraga, le chômage, les énergies ou encore l’environnement. « Aujourd’hui, les syndicats ne s’expriment même pas sur ces questions sociétales alors qu’ils devraient être les premiers à ouvrir et à participer au débat national », déplore-t-il.
Cela fait apparaître toute l’importance d’une centrale syndicale forte et unifiée, « revendicative et démocratique », qui regrouperait tous les secteurs et instaurerait ainsi une solidarité syndicale et sociale.

Dans “Le Soir d’Algérie”, sous le titre Syndicalisme autonome « Un saut qualitatif s’impose », selon Farid Cherbal, Salima Akkouche rapporte aussi les propos du chercheur de Bab Ezzouar :
"Les syndicats autonomes, depuis leur création en 1989, n’ont pas réussi à faire un saut qualitatif pour articuler les revendications socioprofessionnelles avec les revendications sociétales ».
Il suggère donc de faire un saut qualitatif en créant une centrale syndicale. Celle-ci, dit-il, sera au diapason avec les revendications sociétales algériennes du 21e siècle. « Il y a de grands débats de société sur lesquels les syndicats autonomes doivent se pencher comme le chômage, l’économie, les énergies renouvelables, l’environnement… ».
Autant de sujets, estime l’intervenant, qui s’imposent mais qui ne sont pas pris en charge par les syndicalistes.
Pour cela, poursuit-il, il faut des relais sociaux et politiques afin que cette centrale pèse sur les pouvoirs publics.

algerieinfos
le 23 décembre 2013

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message
  • Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

  • Lien hypertexte

    (Si votre message se réfère à un article publié sur le Web, ou à une page fournissant plus d’informations, vous pouvez indiquer ci-après le titre de la page et son adresse.)