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1er MAI 2013

jeudi 2 mai 2013


SALAIRES ET EMPLOI, EXACERBATION DES LUTTES SOCIALES - algerieinfos-saoudi - 2 mai 2013 ;


1er MAI EN EGYPTE : POUR UN SALAIRE MINIMUM ET CONTRE LES PRIVATISATIONS - algerieinfos-saoudi - Jeudi 2 mai 2013 ;


1er MAI À BEYROUTH - assawra.info - le 2 mai 2013 ;


50 ANS DE 1er MAI ALGÉRIENS : DE L’AUTOGESTION À LA DÉMOLITION - Mohamed Bouhamidi - le 30 Avril 2013 - Reporters.dz ;


“PREMIER MAI À ALGER : LE FOOT NE CACHE PAS LE SOCIAL” - par Saoudi Abdelaziz - algérieinfos-saoudi - le 30 avril 2013 ;


CHANSON DU 1er MAI - Marcel Khalifa ;


1er MAI 2012 : "CE JOUR LÀ, LA PORTE DE L’ENTREPRISE EST FERMÉE"
PASSÉ COMPOSÉ - par El-Guellil ;


NOUS NE DEVIENDRONS PAS LES ESCLAVES DU 21eme SIECLE - JOURNEE 1er MAI 2013 - Déclaration du FSM ;


SALAIRES ET EMPLOI, EXACERBATION DES LUTTES SOCIALES

algerieinfos-saoudi
2 mai 2013

Retraités, cheminots, travailleurs des collectivités locales, de l’éducation nationale, médecins, avocats, magistrats, jeunes chômeurs, s’indignent et manifestent leur colère face à la précarité de leur situation socioprofessionnelle à l’érosion de leur pouvoir d’achat et au non-accès à l’emploi. Le 1er mai 2013 est une fête marquée par la désillusion et la crainte du lendemain par la majorité des Algériens.

Au cœur de cette contestation, les revendications salariales occupent la première place. En vérité, la question salariale en Algérie s’affirme et se pose aujourd’hui, comme une préoccupation majeure. Les pouvoirs publics algériens, coincés entre une croissance économique qui peine à s’installer et une pression sociale liée essentiellement à l’érosion du pouvoir d’achat, agissent par à-coups, en tentant de gérer des situations de crises devenues endémiques. L’amplification des contestations sociales depuis notamment janvier 2011, — début du déclenchement du Printemps arabe — les promesses de réformes annoncées par le président de la République et les résultats des différentes tripartites, ont déçu de larges couches de travailleurs, de retraités ainsi que d’autres catégories socio-professionnelles.

Ces désenchantements mettent à nue les fissures du tissu social. Au demeurant, les incohérences de la politique salariale menée par les pouvoirs publics avaient déjà, dans un passé récent, fait l’objet de critiques par le “Conseil national économique et socia”l (Cnes) qui avait estimé que les différentes revalorisations ont été effectuées “d’une manière cyclique et sans rapport direct avec la productivité du travail et l’inflation”, ce Parlement social avait suggéré dans le même temps “d’aborder la question plus globale des revenus salariaux et des critères qui contribuent à leur détermination et à leur augmentation”.

L’incapacité de l’Etat à réguler le marché local des biens de large consommation, fortement dépendant des fluctuations des marchés internationaux et de l’emprise de la spéculation, en plus de la faible productivité de l’outil de production national (laminé par les néolibéraux), rendent la situation plus complexe. A ces paramètres vient se greffer une poussée inflationniste qui repart à la hausse estimée par les spécialistes à plus de 8,5. La combinaison de l’ensemble de ces facteurs s’est traduite par une amplification de la précarité sociale et la paupérisation de plus en plus grande des couches moyennes, menaçant dangereusement la stabilité et la cohésion sociale. Devant une telle situation, de nombreuses voix se sont élevées pour attirer l’attention des pouvoirs publics sur les risques d’une explosion sociale. Les revendications des chômeurs, à l’instar de ceux des régions du Sud constituent en soi, une “alerte”, dont les décideurs seraient bien inspirés de s’en préoccuper. Les syndicats autonomes et certaines formations politiques avaient suggéré un SNMG à plus de 30 000 DA pour faire face à la dégradation du pouvoir d’achat. L’UGTA, dans une étude sur le même thème, avait recommandé un SNMG à 25 000 DA.

De façon générale, les spécialistes des questions salariales estiment que le salaire pouvant faire face à la dégradation du pouvoir d’achat doit osciller entre 40 000 et 50 000 DA. D’autant que certaines enquêtes sur les salaires révèlent que “la salarisation est en nette recul et est passée en 20 ans, d’environ 50% à moins de 20% — en 2008/2009 — dans la structure du produit intérieur brut (PIB), contre 50% à 60% dans les pays développés et émergents”. Cette baisse, accompagnée par une fragilisation de la relation de travail du fait de la précarité de l’emploi, s’est effectuée essentiellement au profit des sphères spéculatives et rentières.

Source : Liberté, 30 avril 2013
algerieinfos-saoudi

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1er MAI EN EGYPTE :

POUR UN SALAIRE MINIMUM
ET CONTRE LES PRIVATISATIONS

algerieinfos-saoudi
Jeudi 2 mai 2013

"C’est le début d’une mobilisation ouvrière pour sauver la révolution", titre “Al-Masri Al-Youm” , le quotidien du Caire, citant un des coordinateurs des manifestations du 1er mai organisées par des forces révolutionnaires hostiles aux Frères musulmans. "D’énormes marches au Caire et en province", ajoute le journal libéral, sans toutefois donner de chiffres.
Les revendications portaient notamment sur un salaire minimum de 1 500 livres (160 euros) et la définition d’un salaire maximum.

Les syndicats avaient été parmi les premiers à ébranler le régime de Moubarak dès 2008.

La veille, Sherif Tarek, écrivait dans “hebdo.ahram.org”  : « Des partis et mouvements de gauche sont déterminés à faire monter d’un cran la pression sur le président Mohamad Morsi, déjà affaibli, à l’occasion de la première Fête du travail sous son mandat ».
Une semaine avant le 1er mai, a été lancé le “Congrès Egyptien Démocratique du Travail” (CEDT), regroupant 300 syndicats indépendants.

Lors d’une conférence le 24 avril pour célébrer son lancement, Kamal Abou-Eïta, président de la “Fédération Egyptienne des Syndicats Indépendants” (FESI), a déclaré : « Les deux unions (la FESI et le CEDT) représentent le mouvement ouvrier démocratique ».
Les principales demandes des travailleurs égyptiens, insiste Abou-Eïta, sont « une loi garantissant les libertés syndicales, la réintégration de milliers de travailleurs licenciés, la renationalisation des entreprises privatisées et un salaire minimum et maximum ».

Dans son discours du 1er mai devant des ouvriers sidérurgistes Mohamed Morsi semble répondre à cette dernière revendication. Sans évoquer de renationalisation, il a promis que l’Egypte ne vendra plus les entreprises publiques.

sources : algerieinfos-saoudi

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1er MAI À BEYROUTH

assawra.info
le 2 mai 2013

http://www.assawra.info/spip.php?article3163


لنعمل على بناء لبنان الديمقراطي العلماني المقاوم.

mardi 30 avril 2013 , par الحزب الشيوعي اللبناني

بيان الحزب الشيوعي اللبناني

في الاول من أيار عيد الطبقة العاملة

يا عمّال لبنان،

يطل عيدكم هذا العام في ظل ظروف خطيرة على كافة المستويات،

فرياح الفتنة المتنقّلة تكاد تجتاح الوطن كله وتودي به، مرة جديدة، الى أتون الحرب الأهلية. ففي الوقت الذي يتقاتل فيه ممثلو الطبقة الحاكمة على إعادة توزيع الحصص والمغانم، يزداد الفلتان الأمني بالتزامن مع فلتان إقتصادي بات، هو الآخر، يهدد أغلب اللبنانيين في لقمة عيشهم. وفي الوقت الذي تقترب البلاد من شفير الفراغ الدستوري، بفعل الخلاف على قانون الإنتخاب يزداد التآمر على حقوقكم، وحقوق الشعب كله، في العمل والسكن والصحة والتعلّم.

أيها الكادحون،

يا من كنتم دائماً في مقدمة الصفوف دفاعاً عن استقلال لبنان وعزته وكرامة شعبه، أنتم مدعوون مجدداً للذود عن الوطن والشعب. أنتم مدعوون، مجدداً، للتعبير عن رفضكم لكل محاولات التقسيم والتفتيت المستندة الى الوضع الإقليمي المتفجّر، وكذلك الى ما يحضّره لنا الكيان الإسرائيلي وحماته الإمبرياليون.

أنتم مدعوون لحماية القطاع العام، والخدمات الأساسية التي يقدمها، من خلال رفع الصوت ضد سياسات الفساد والإفساد، وهدر المال العام، وسرقة مقدرات الدولة وأملاكها، وخصخصة المرافق العامة؛ وضرب الضمانين الإجتماعي والصحي.
أنتم مدعوون للدفاع عن الإقتصاد الوطني، من خلال دفع الدولة باتجاه تطوير القطاعات المنتجة، عبر دعم الصناعة الوطنية والإنتاج الزراعي، بما يخفف من حدة انعكاس الأزمة الرأسمالية ويساعد في إيجاد الحلول الثابتة للبطالة والهجرة والفقر.
أنتم مدعوون الى الإنخراط في معركة الدفاع عن الأجر، عن السلم المتحرك للأجر وعن سلسلة الرتب والرواتب في القطاع العام.

لنجعل من الأول من أيار لهذا العام محطة نوعية جديدة للنضال من أجل التغيير الديمقراطي، للخلاص من الطبقة السياسية الفاسدة والمتآمرة على وحدة الوطن.
لنعمل على بناء لبنان الديمقراطي العلماني المقاوم.

الحزب الشيوعي اللبناني

بيروت في 29 نيسان 2013

http://www.assawra.info/spip.php?article3141

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50 ANS DE 1ers MAI ALGÉRIENS :

DE L’AUTOGESTION À LA DÉMOLITION

Mohamed Bouhamidi
le 30 Avril 2013
Reporters.dz

…/…
Les marches colorées des supporters du vainqueur de la finale de la Coupe d’Algérie de football, organisée ce jour du 1er mai 2013, ne chasseront pas tout à fait le fantôme des chômeurs.
Ici, comme dans de nombreux pays, la peur du lendemain, l’angoisse de perdre son travail et de perdre avec son statut social, sa vie de famille, ses projets, ses rêves, planeront sur les défilés des travailleurs, confrontés à la grande casse sociale de la mondialisation financiarisée.

La différence pour notre pays est que cette casse sociale est immédiatement synonyme de casse nationale.

Nous avons oublié jusqu’au souvenir d’un défilé du 1er Mai. Et jusque dans cette amnésie, le paradoxe nous poursuit que la Fête du travail concentre la hantise du chômage et aujourd’hui de ses menaces.
Il n’a pourtant pas manqué d’avertissements sur les périls qu’engendrait l’abandon de la politique de développement national. Depuis ces fatidiques années 1980, les groupes qui se succèdent au pouvoir poursuivent, par conviction et croyance idéologiques, proches de l’aveuglement religieux, des politiques de libéralisation, de réformes ou de privatisations, sans contraintes extérieures ni pressions particulières, à part l’éphémère épisode de l’accord avec le FMI.
Bien sûr, il faut s’interroger sur les causes d’un tel « attachement » idéologique au démantèlement du secteur industriel public, puis l’extension de ce démantèlement au secteur privé productif, qu’on a « cassé » par la concurrence déloyale de l’import-import.
Bref, le constat est unanime : « L’Algérie est devenue un désert industriel », suite à cette politique de « désertification ».
Il serait plus approprié de parler de désarmement industriel de l’Algérie. Chaque fermeture d’usine, chaque privatisation, chaque démantèlement de ses capacités de maîtrise du commerce extérieur et de la commercialisation interne lui liaient les mains et rendaient l’Etat incapable de répondre aux besoins et aux problèmes.

Deux chiffres suffisent à donner une idée de l’abîme : la part de l’industrie dans le PIB est tombée de quelque 20% dans les années 1980 à moins de 5% aujourd’hui.

Quelle base sociale reste-t-il, après ce désastre, pour fêter le 1er Mai ? Mais surtout quelle base sociale reste-t-il pour défendre l’idée nationale, l’idée et l’idéal d’un Etat national ?
La classe ouvrière, ses syndicats, ses luttes, ses revendications, ses besoins sont des facteurs unificateurs et centralisateurs. Ses intérêts sont fédérateurs. Bien au contraire, le chômage, l’exclusion, le désespoir social agissent en forces centrifuges.

Cinquante ans après l’indépendance, les sentiments, les rêves, les idées et les luttes qui nous ont portés dans notre lutte pour l’indépendance sont bien affaiblis. Tellement affaiblis que les autorités ont oublié que, cette année, nous aurions dû fêter le 50e anniversaire du 1er défilé des travailleurs dans l’Algérie indépendante.
Ce n’est pas rien, 50 ans après le 1er défilé. Quelle occasion pour comparer avec les suivants. L’oubli est lourd ; d’autant plus lourd qu’il est massif, généralisé.
Alors, racontons aux jeunes ce 1er défilé, celui des cheminots qui allaient réparer les tracteurs des ouvriers agricoles qui avaient occupé les terres. Des postiers qui faisaient tourner la poste. Des gaziers qui maintenaient l’alimentation électrique. Le défilé de ces travailleurs qui avaient l’ambition de faire marcher un pays, une agriculture, des ateliers et des usines par eux-mêmes, par leur propre effort honnête et dédié à la patrie.

Le 1er défilé, celui des hommes et des femmes qui ont empêché la paralysie de l’Algérie et empêché le néocolonialisme de s’installer, au motif supplémentaire de faire marcher nos trains ou nos centrales électriques. Nos autres défilés furent de la même ambition. Celui des travailleurs des nouveaux secteurs industriels : électronique, sidérurgie, mécanique, chimie...

50 ans après, les défilés ont disparu du paysage et des mémoires. Les défis et les exploits aussi. Le destin qu’on propose aux jeunes est celui de la fatalité impérialiste. Ce n’était pas faute d’avertir les groupes qui se sont succédé au pouvoir : renoncer au développement national, c’est mettre la nation en péril. Il manque aujourd’hui à sa défense les cohortes ouvrières qui l’ont portée dans son berceau. Et une mémoire de ses défis.

Lire en entier (…)

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PREMIER MAI À ALGER : LE FOOT NE CACHE PAS LE SOCIAL

par Saoudi Abdelaziz
algérieinfos-saoudi
le 30 avril 2013

La confédération CSA annonce sa création, la veille du 1er Mai. C’est sans doute le principal événement de la fête, à l’heure où le courant unitaire s’affirme dans les syndicats. La CSA, très combattive, place le 1er Mai 2013 sous le signe « d’autoévaluation et de recensement des acquis”.
Autre nouveauté de ce 1er mai 2013 : les jeunes chômeurs refusent les "saupoudrages" sans lendemain et le disent à haute-voix. Ils exigent le changement du "système" qui casse l’emploi productif. Le mainstream médiatique algérois titrent complaisamment et sournoisement, qu’ils "politisent" leur action. Mais sûrement sans faire de la "boulitique", comme les fabricants de gros titre à TSA-Algérie et El Watan.

Cette année, le refus quasi-systématique du pouvoir d’autoriser les regroupements de masse dans la capitale a été judicieusement servi par le choix du 1er mai, jour férié, pour la très populaire finale de la coupe d’Algérie de Football, opposant cette années les clubs algérois historiquement rivaux, MCA et USMA.
Soltani le chef du parti Hamas explique perfidement : « On doit l’annonce de l’accident vasculaire cérébral ischémique à la finale de la Coupe d’Algérie de football, un événement sportif majeur dont l’absence du chef de l’Etat constitue une première tout au long des 14 années de règne ».

“Les marches colorées des supporters du vainqueur de la finale de la Coupe d’Algérie de football, organisée ce jour du 1er mai 2013, ne chasseront pas tout à fait le fantôme des chômeurs, écrit Mohamed Bouhamidi, dans “Reporters.” Ici, comme dans de nombreux pays, la peur du lendemain, l’angoisse de perdre son travail et de perdre avec son statut social, sa vie de famille, ses projets, ses rêves, planeront sur les défilés des travailleurs, confrontés à la grande casse sociale de la mondialisation financiarisée ».
Les quotidiens ne paraissant pas le 1er mai, le nouveau quotidien algérois “Reporters” est, à notre connaissance, le seul à évoquer aujourd’hui la fête du travail.

En Tunisie, par contre, tout le monde semble s’y mettre, les syndicats, mais aussi les partis mais aussi les médias. Lire le captivant article du Tunisien Farhat Othman, intitulé « 1er mai 2013 : une fête pour la Révolution »

"Les poches de protestation foisonnent la veille du 1er mai", titre “Le Temps d’Algérie.”
Radicalisation du mouvement, notamment chez le personnel de l’éducation et de la santé, débrayages chez les communaux, protestations dans les grandes entreprises publiques et privées comme ArcelorMittal, ENMTP, ALEMO, SNTV, SNTF, le transport urbain secoué par le mécontentement… « Le 1er mai cette année sera célébré sur fond de contestations », conclut Illhem Tir dans son tour d’horizon.

Initiative unitaire de sept syndicats des secteurs de l’enseignement et de la santé. Ils ont décidé de donner au premier mai un caractère unitaire en annonçant, à la veille de la fête du travail, de se rassembler en fondant la CSA, une confédération qui se prononce d’emblée sur la situation sociale “déplorable” qui prévaut dans le pays à la veille du 1er Mai.
Elle annonce “son soutien sans réserve au mouvement de protestation des travailleurs et fonctionnaires du Sud, des Hauts-Plateaux et des Aurès tout en dénonçant le mutisme du gouvernement”.

Plus largement, la nouvelle confédération exprime “son indignation devant les mesures de répression adoptées par les pouvoirs publics et dénonce l’ingérence du FMI dans nos affaires internes relatives à la politique salariale en particulier et dans les pays en voie de développement”.

Pour la CSA, la fête du 1er Mai qui “est une station d’autoévaluation et de recensement des acquis”, la confédération note que “cette journée survient dans des conditions lamentables pour tous les travailleurs du monde, y compris les Algériens : crise financière insoutenable, front social en ébullition, dégradation terrible du pouvoir d’achat, inflation galopante et incapacité des pouvoirs publics à contrôler et maîtriser le marché local”.
(Source : “Liberté”)

Saoudi Abdelaziz, 30 avril 2013
http://www.algerieinfos-saoudi.com/article-premier-mai-a-alger-le-foot-ne-cache-pas-le-social-117469704.html

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CHANSON DU 1er MAI

algerieinfos-saoudi
le 30 avril 2013

http://www.youtube.com/watch?v=ab0mnk-ynew

يا معاول

مارسيل خليفة

البوم "الله ينجينا من الآت"

يا معاول الدنِّي الفقيري يا نسور

عم ترمح بها الجو وتقفش النور

على القبب الخضرا يا فردوس الهنا

يا منكسي رؤوسهن عإجريكي العصور

***

يا معاول الدنيي الفقيري شرعي

بيرقي والكون كله زعزعي

مطرح ما راح بنرفدني راح تموت

وبحور راح بتغور وبكرة بتسمعي

***

يا معاول الدنييّ الفقيري يا عبيد

عم تاكلوا وبتشربوا دم الحديد

قوموا على عرض الشوارع زلغطوا

وغسلوا إجريكن بأشهى خمور العيد

* * *

يا ملوك الظلم يا عروش الحرير

مش هيك شرع الكون بكره راح يصير

ولا هيك راح بتضل مركبة الدنيي

مشلولي عم بتجرها عقول الحمير

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1er MAI 2012 :

"CE JOUR LÀ, LA PORTE DE L’ENTREPRISE EST FERMÉE"

PASSÉ COMPOSÉ
par El-Guellil

Ce jour-là, la porte de l’entreprise est fermée et la bouche de ses enfants ouverte. Il vendit alors les meubles qu’il avait achetés par facilités à la coopérative. Puis les bijoux de sa femme que ses parents lui avaient achetés, afin de remplacer les études qu’ils lui avaient refusées. Puis il brada son âme qui ne valait pas une semelle. Puis il attendit et rien ne vint frapper à sa porte.

Alors, il se retourna vers ses amis qui le vendirent contre un rictus d’excuses. Alors il se donna le luxe d’être indigné, puis constata que c’était vraiment du chiki, lui qui a toujours refusé les chikayette. Alors, il écrivit des lettres ouvertes pour les journaux fermés sur leurs nombrils publicitaires. Puis il attendit. Alors, il signa des pétitions à répétitions, à défaut de chèques. Puis marcha dans les rues avec les autres pour revendiquer, puis tout seul pour oublier. Puis il pleura. Mais cela ne changea rien à la couleur du ciel. Puis il s’assit au seuil de sa maison en retard de paiement de crédit. Et il repensa. Que faire quand que faire est brûlé, et faire queue pour tout devient seconde nature ? Puis il commença ses châteaux d’Espagne avec un jeu Monopoly usé. Puis il fuma sa dernière cigarette et proféra son dernier blasphème. Sur ses quatre enfants, deux étaient scolarisés. Les deux autres étaient en salle d’attente. Puis il visita les cimetières. Et il s’interrogea pourquoi les morts ne disent pas ce qui les a tués. Avant de s’apercevoir que même les morts refusent de parler avec les retraités compressés...

Alors, il installa une table pour vendre au détail des cigarettes qu’il a fini par griller avec des allumettes importées de Turquie. Alors, se considérant étranger, il songea au Sud. Mais le Grand Sud était pour d’autres étrangers, étrangers. Puis il pensa mettre fin à ses jours, mais cela ne mettait pas fin à sa misère.

Alors, il alluma une bougie à l’occasion du prochain 1er Mai et brûla ses fiches de paie pour mieux éclairer les sentiers qui vont mener les futurs retraités au moins-que-parfait à défaut de passé simple.

El-Guellil, 30 avril 2012. “Le Quotidien d’Oran”
repris par algerieinfos-saoudi
le 30 avril 2013

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Fédération Syndicale Mondiale
Démocratique – contemporaine – indépendante – unifiante – d’orientation de classe - internationaliste !


1er mai 1886 à Chicago

JOURNEE 1er MAI 2013

NOUS NE DEVIENDRONS PAS LES ESCLAVES DU 21eme SIÈCLE

La Fédération Syndicale Mondiale lance un appel à toutes les organisations syndicales dans le
monde pour organiser à l’occasion de la journée du 1er Mai 2013 des rassemblements et des
activités dans tous les pays, dans tous les continents, en l’honneur de la Journée internationale des
travailleurs et des martyrs de la classe ouvrière.
La FSM propose, sur la base de sa résolution lors de
sa réunion du Conseil présidentiel du 7 et 8 Mars 2013 à Lima au Pérou, le slogan : "CHICAGO
NOUS A MONTRE LA VOIE"
doit être utilisé à côté des slogans respectifs de chaque organisation
syndicale.

Le mouvement syndical international porte une grande responsabilité de protéger et de défendre la
Journée internationale des travailleurs, des efforts des gouvernements capitalistes, des employeurs,
des diverses institutions et organisations non gouvernementales pour vaincre ce jour ou d’en altérer
complètement le sens.

Le Premier Mai est pour la classe ouvrière internationale un SYMBOLE d’un rôle irremplaçable que
les travailleurs occupent dans la société et dans la production, historiquement des réalisations
importantes et victorieuses de la lutte des classes, du fait que tous les droits sont le fruit de luttes
sanglantes. Rien n’a été remis aux travailleurs.

Le Premier Mai est une JOURNÉE DE RECUEILLEMENT ET DE SOUVENIRS aux martyrs de la
classe ouvrière qui se sont sacrifiés dans les grèves cruciales et décisives des travailleurs américains
à Chicago (1886) demandant 8 heures de travail, 8 heures de loisirs, 8 heures de repos , ainsi que
les luttes pour les heures de travail dans de nombreux pays partout dans le monde avant et après les
grèves de Chicago, tout au long de l’histoire de la lutte des classes jusqu’à aujourd’hui. Nous rendons
hommage aux martyrs de la classe ouvrière qui ont été tués, torturés, emprisonnés et qui ont été
victimes de disparition forcée par les gouvernements anti-populaires et anti-ouvrière du Capital dans
tous les continents.

Le Premier Mai est une LEÇON POUR LES NOUVELLES GÉNÉRATIONS, qui comprend les
principes de la classe ouvrière comme l’International Prolétarien, l’unité de classe, la valeur
irremplaçable des luttes décisives avec l’orientation de classe.

Le Premier Mai est surtout une journée de lutte où la classe ouvrière internationale se réunit dans les
rues de la lutte pour les droits contemporains du travail et sociaux. Pour le droit à moins d’heures de
travail avec des salaires dignes, qui était réaliste dans les années 1880 et ne peut être irréaliste dans
le progrès technologique du 21ème siècle !

Aujourd’hui, alors que le capitalisme se trouvant dans sa crise profonde expose dans tout le spectre
de son visage barbare, brutal et impitoyable confisquant toute once de droit de la classe ouvrière et
des couches populaires ; Aujourd’hui que la concurrence des monopoles crée plus de champs de
bataille et de nouvelles interventions impérialistes ; Aujourd’hui que la violence d’Etat, la répression
des luttes sociales et du travail et la violation de la liberté syndicale dégénèrent sur le plan internationale, bougeons :

  • Chicago a montré la voie - NON à l’esclavage capitaliste contemporain
  • Nous nous battons pour un monde sans exploitation de l’homme par l’homme
  • Le premier mai, la FSM exprime sa solidarité internationaliste avec le peuple de Cuba, Palestine, Syrie, Liban, Mali, Colombie, Venezuela, etc.

LE SECRÉTARIAT
Athènes Grèce le 16 avril 2013

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