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DÉBAT

ÉCONOMIE : L’ÉCUEIL PRINCIPAL, LA CRÉDIBILITÉ POLITIQUE !

jeudi 14 mars 2013


"LE PATRONAT JUBILE" : VERS UNE NOUVELLE BRADERIE DU SECTEUR PUBLIC INDUSTRIEL ? - algerieinfos-saoudi - le 14 mars 2013 & L’ÉCONOMIE ALGÉRIENNE PIÉGÉE PAR LES AFFAIRES- Abed Charef - Le Quotidien d’Oran ;



SÉRIE : BANQUES – PEUPLES :

LES DESSOUS D’UN MATCH TRUQUÉ !
(6e partie)

MÊME LE FMI LE DIT…

par Éric Toussaint
8 mars 2013

Des déclarations du FMI qui heurtent les dirigeants européens ;


TUNIS

24 MARS 2013 :

RENCONTRE

MÉDITERRANÉENNE

CONTRE

LA DICTATURE DE LA DETTE

POUR

LA SOUVERAINETÉ

DES PEUPLES

Affiche
Front Populaire de Tunisie



POLITIQUES PUBLIQUES
MONNAIE ET DETTE SOUVERAINE :

DES DÉFICITS BUDGÉTAIRES
AUX CRISES AUTO-RÉALISATRICES

par Ahcène AMAROUCHE

“Recherches internationales”
n° 94, janvier-mars 2013 ;



SÉRIE : BANQUES – PEUPLES :

LES DESSOUS D’UN MATCH TRUQUÉ !
(6e partie)

MÊME LE FMI LE DIT…

par Éric Toussaint
8 mars 2013

Des déclarations du FMI qui heurtent les dirigeants européens ;


monnaie/ endettement/ crise ? :
mieux analyser
définir les priorités
inventer
définir puis appliquer
uniquement les solutions justes et nécessaires

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"LE PATRONAT JUBILE" : VERS UNE NOUVELLE BRADERIE DU SECTEUR PUBLIC INDUSTRIEL ?

algérie infos
le 14 mars 2013

Le partenariat public-privé comme moteur de la relance industriel ? « Quoi de plus naturel que d’organiser les jonctions entre ces deux mondes ? » écrit Abed Charef qui s’interroge cependant sur l’efficacité de cette option dans les conditions actuelles : « Tant que l’Algérie n’aura pas réussi à rétablir un minimum de crédibilité au sein de ses institutions et chez les dirigeants, toute initiative économique sera forcément suspecte ». Il met en garde contre « des dérives graves » : « Les gestionnaires des entreprises eux-mêmes, soumis à la pression de leur tutelle, seront prêts à tout accepter pour faire plaisir à leurs ministres respectifs. Lesquels ministres ont montré une déplorable aptitude à servir leurs amis et à se servir. On risque donc d’aller, non à des participations croisées répondant à une logique économique, mais à une cession massive des entreprises publiques à des privés. Avec un effet nul sur la croissance ».

http://www.algerieinfos-saoudi.com/article-le-patronat-jubile-vers-une-nouvelle-braderie-du-secteur-public-industriel-116172700.html

L’ÉCONOMIE ALGÉRIENNE PIÉGÉE PAR LES AFFAIRES
Abed Charef -
Le Quotidien d’Oran
le 14 mars 2013

Les privatisations reprennent discrètement, sous l’appellation de « prise de participation ». Le patronat jubile.

Mais l’opération risque de capoter, ou de déboucher sur de nouveaux scandales, tant que le préalable politique n’est pas réglé.

La décision a été entourée d’une une certaine discrétion. Un groupe privé algérien, Benamor, a pris le contrôle de l’ERIAD Corso. La transaction n’a pas soulevé de tempête. Elle a même été plutôt bien accueillie. Du coup, le Forum des Chefs d’Entreprises s’en est emparé, et veut aller plus loin. Il a annoncé que de nombreuses opérations similaires vont être lancées pour redynamiser l’activité économique du pays.

Côté jardin, l’opération est séduisante. Il faut dire que l’emballage est très joli. En effet, des entreprises publiques algériennes disposent d’infrastructures de qualité, ou d’installations qui ont coûté très cher, mais elles n’arrivent pas à les exploiter. Face à elles, des opérateurs privés, disposant de fonds, de projets et d’ambitions, cherchent des opportunités pour investir, en allant vite, dans un pays où tout est à construire. Quoi de plus naturel que d’organiser les jonctions entre ces deux mondes ? Donner la possibilité à cet opérateur privé avide d’investir son argent, tout en sauvant et en rentabilisant des équipements qui rouillent, relève du bons sens.

Autre avantage de l’opération, elle met les entreprises algériennes dans une logique nouvelle, celle de la modernité. Une entreprise ne doit pas être forcément propriété intégrale de l’Etat, ni condamnée à être vendue totalement à un privé. Comme on fait appel au partenariat avec les entreprises étrangères, rien n’interdit un partenariat entre entreprises algériennes, publiques et privées.

La formule est même ce qui pouvait arriver de mieux à l’Algérie dans le contexte actuel. Pour une raison simple. Les entreprises privées algériennes n’ont pas l’envergure nécessaire pour assurer la croissance souhaitée. L’industrie algérienne, rappelons-le, ne représente que 4.6% du PIB en 2012. Quel que soit leur effort, les entreprises privées ne pourront développer ce secteur à un niveau acceptable dans la décennie à venir. Quant aux entreprises publiques, elles n’ont pas le dynamisme nécessaire pour jouer ce rôle. Elles ont l’argent, les terrains, mais pas l’encadrement ni le management requis. Bureaucratisées, soumises à une tutelle pesante, elles ne sont pas en mesure de servir de locomotive. Elles risquent même de demeurer un boulet pour l’économie algérienne.

Autant donc les pousser à se frotter à des entreprises gérées autrement, en espérant qu’à terme, s’opérera une « normalisation » par le haut. Sans oublier une hypothèse, peut-être farfelue, mais en théorie possible, grâce à ce type de partenariat : une entreprise publique possédant une forte trésorerie pourrait toujours prendre des participations dans un secteur qu’elle ne maîtrise pas, mais qui lui permettrait de gagner de l’argent. Un exemple ? La CNEP, qui croule sous les liquidités, pourrait acheter des parts chez Cevital ou chez Uno. Cela permettrait au propriétaire de Cevital de disposer de fonds frais pour se lancer dans de nouveaux projets. Du moins en théorie.

C’est une voie comme une autre pour associer le dynamisme des entrepreneurs privés, leur débrouillardise, leur sens des affaires, et leur aptitude à gagner de l’argent, aux capacités financières des entreprises publiques et à leur patrimoine. Une option qui permet de booster l’investissement, d’amener progressivement le secteur privé à une gestion plus transparente, de pousser l’entreprise publique à mieux s’adapter au marché, pour déboucher, en fin de parcours, sur une économie mixte, avec des participations croisées. Une économie comme il en existe partout dans les pays avancés, comme dans les pays émergents.

Mais aussi séduisant soit-il, ce schéma bute sur deux écueils. Le premier concerne le risque de voir les entrepreneurs privés se détourner des investissements nouveaux, pour consacrer leur énergie et leur argent au rachat des actifs des entreprises publiques.

Pourquoi en effet se casser la tête à lancer un nouvel investissement quand on peut s’emparer de quelque chose de disponible, qu’on peut avoir à bas prix, avec un terrain qui vaut de l’or ?

C’est un risque sérieux, qui peut mener à des dérives graves. Avec une tendance évidente à une sous-estimation des biens des entreprises publiques, à la fois pour en faciliter la vente, et pour servir les copains et les amis. Les gestionnaires des entreprises eux-mêmes, soumis à la pression de leur tutelle, seront prêts à tout accepter pour faire plaisir à leurs ministres respectifs. Lesquels ministres ont montré une déplorable aptitude à servir leurs amis et à se servir. On risque donc d’aller, non à des participations croisées répondant à une logique économique, mais à une cession massive des entreprises publiques à des privés. Avec un effet nul sur la croissance.

Le second écueil est le plus difficile. Il est politique. Une telle opération n’est pas possible en l’état actuel des institutions algériennes. Même si elle était réalisée par des anges, aucun algérien ne croira qu’elle est motivée par des soucis économiques. Tout le monde sera convaincu que le gouvernement est en train de « chakiber » les entreprises publiques, en opérant un transfert massif de leurs actifs au profit du privé.

C’est dire que l’Algérie est désormais piégée. Avec toutes les affaires de corruption, toute initiative est désormais suspecte, et l’embellie financière ne sert à rien. Les institutions ont si peu de crédibilité que toute idée nouvelle est perçue comme un coup tordu. Ce qui révèle les priorités de l’Algérie de 2013 : la question politique devient une priorité absolue. Tant que l’Algérie n’aura pas réussi à rétablir un minimum de crédibilité au sein de ses institutions et chez les dirigeants, toute initiative économique sera forcément suspecte. C’est le prix, entre autres, de l’affaire Saïpem.

http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5180384

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POLITIQUES PUBLIQUES, MONNAIE ET DETTE SOUVERAINE :

DES DÉFICITS BUDGÉTAIRES AUX CRISES AUTO-RÉALISATRICES

par Ahcène AMAROUCHE (*)
“Recherches internationales,” n° 94, janvier-mars 2013


…/…
L’analyse qui précède a tenté de montrer le poids des
phénomènes monétaires dans la crise de la dette souveraine des
pays aujourd’hui lourdement endettés. Ces phénomènes ont été
dissociés des facteurs relevant des politiques publiques qui, dans
la conjoncture internationale marquée du sceau de la libéralisation
et de la globalisation financière, peuvent avoir un impact effectif
sur les déficits budgétaires.

L’analyse a montré l’importance des crises auto-réalisatrices en
situation de surendettement des États, surendettement qui, depuis 2007,
s’est alimenté du rachat par les pouvoirs publics des titres toxiques
que les banques ont créés de toutes pièces dans la phase ascendante
du cycle économique nourri par les bulles Internet et de l’immobilier.

Cependant, c’est moins le retournement du cycle, après
l’éclatement de la bulle immobilière, que la logique même du
capital porteur d’intérêt, forme fétichisée du rapport économique
fondamental sous le capitalisme en tant qu’il apparaît comme rapport
de l’argent à lui-même, qui est la source du surendettement des
États puis de la crise de la dette souveraine. Dans ces conditions,
la réforme du système financier mondial est-elle envisageable ?
Sans doute. Mais pas tant que la crise financière internationale,
dont celle de la dette souveraine est partie intégrante, n’ait produit
tous ses effets sur l’économie réelle.

par Ahcène AMAROUCHE (*)
“Recherches internationales,” n° 94, janvier-mars 2013

(*) École nationale supérieure de statistique et d’économie appliquée (ENSSEA), Alger

pour accéder au texte de l’étude cliquer sur le lien : (...)

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SÉRIE : BANQUES – PEUPLES :

LES DESSOUS D’UN MATCH TRUQUÉ !
(6e partie)

MÊME LE FMI LE DIT…
par Éric Toussaint
8 mars 2013

Des déclarations du FMI qui heurtent les dirigeants européens

En octobre 2012, le FMI a fourni une clé d’explication de l’approfondissement de la crise en Europe. Son service d’étude a affirmé que chaque euro de réduction de dépenses publiques entraînait une réduction du Produit intérieur brut (PIB) comprise entre 0,9 et 1,7 euro.

Wolfgang Münchau, éditorialiste au Financial Times, en déduit qu’en ces temps de crise, un ajustement budgétaire de 3% (c’est-à-dire une réduction de dépenses publiques de 3%) produit une réduction du PIB de 4,5% [1].... Dès lors, la politique suivie par les gouvernements européens conduit à une baisse de l’activité économique et empêche de réduire le poids de la dette publique.
Comme le dit Wolfgang Münchau, il ne faut pas se méprendre sur la motivation du FMI :« Le FMI ne dit pas que l’austérité est trop forte, injuste, provoque trop de souffrance à court terme ou que les pauvres sont plus touchés que les riches. Il dit simplement que l’austérité risque de ne pas permettre d’atteindre l’objectif de réduction de la dette dans un délai raisonnable [2]. »

De son côté, si Christine Lagarde, directrice générale du FMI, a laissé entendre qu’on devrait répartir sur une plus longue période le démarrage de certains efforts d’austérité et qu’on pourrait augmenter certaines dépenses publiques afin de stimuler l’économie, c’est qu’elle est mise sous pression par les pays émergents membres du FMI (notamment les Brics, avec en tête la Chine et le Brésil) qui craignent l’effet boomerang de la baisse des importations européennes et critiquent l’importance de l’engagement financier du FMI en Europe.
La directrice du FMI a exprimé ce point de vue à Tokyo, lors de l’assemblée annuelle du FMI et de la Banque mondiale en octobre 2012. Le document du FMI et les recommandations de Christine Lagarde ont soulevé des réactions de mécontentement de la part des dirigeants européens. Par exemple, à Tokyo, Wolfgang Schaüble, ministre des Finances du gouvernement Merkel, a publiquement critiqué Christine Lagarde pour son intervention intempestive [3].
Wolfgang Münchau considère que les réserves exprimées par le FMI sur la profondeur des mesures d’austérité ne modifieront en rien l’attitude des dirigeants européens qui campent sur une ligne dure : « Les gouvernants européens sont paranoïaques quand leur crédibilité est en jeu, et je prévois qu’ils vont maintenir le cap sur l’austérité jusque sa conclusion amère, quand cette politique implosera [4]. »

Les tensions entre le FMI et la Commission européenne se sont de nouveau exprimées publiquement le 14 novembre 2012. …/…

Le FMI revient sur les échecs historiques des politiques brutales d’austérité

Une autre étude du FMI a fait couler beaucoup d’encre, il s’agit d’un chapitre des Perspectives de l’économie mondiale publiées juste avant son assemblée annuelle d’octobre 2012. Dans ce chapitre, le FMI étudie 26 épisodes de crise de la dette publique depuis 1875 en prenant comme critère les cas où la dette publique a dépassé 100 % du PIB. Il passe en revue les politiques de sortie de crise qui ont été appliquées. Un des épisodes analysés est celui qui s’est déroulé au Royaume-Uni après la première guerre mondiale [5]. La dette publique britannique atteignait 140% du PIB. Le gouvernement britannique a appliqué une politique radicale d’austérité budgétaire et une politique monétaire très stricte. Le gouvernement dégagea un excédent budgétaire primaire (avant paiement des intérêts) d’environ 7% du PIB pendant toute la décennie 1920 afin de réduire la dette en la remboursant à marche forcée. Mais la dette publique ne diminua pas : en 1930, elle s’élevait à 170 % du PIB et, trois ans plus tard en 1933, elle équivalait à 190 % du PIB.

Martin Wolf, commentateur au Financial Times, affirme que l’objectif réel de la politique du gouvernement britannique « était de briser le mouvement syndical. Ces politiques aboutirent à la grève générale de 1926. Elles suscitèrent une amertume qui perdura pendant plusieurs décennies après la seconde guerre mondiale  [6]. » Cela rappelle tout à fait ce qui est mis en œuvre aujourd’hui en Europe [7]. Wolf explique que les dirigeants européens et le gouvernement espagnol de Mariano Rajoy veulent faire baisser fortement les salaires en utilisant l’arme du chômage. Il affirme : « Dans le même temps, le PIB réel de l’Espagne se contracte. Les efforts pour resserrer la politique budgétaire auront pour effet de le réduire encore. ». Il poursuit en disant que cette politique inspire aussi le gouvernement italien. Il conclut son éditorial par une affirmation qui peut paraître inhabituelle sous la plume d’une icône d’un des principaux quotidiens financiers de la planète : « L’austérité budgétaire et les efforts pour diminuer les salaires dans les pays subissant un étranglement monétaire pourraient briser les sociétés, les gouvernements, voire les Etats. » . En fait, depuis des mois, Martin Wolf enfonce le clou : l’austérité mène les pays droit dans le mur. Il en prend pour preuve le cuisant échec électoral de Mario Monti en mars 2013 en Italie.

Comme l’écrit Wolfgang Münchau déjà cité, les dirigeants européens vont prolonger et approfondir cette politique.

Pourquoi les dirigeants européens radicalisent-ils les politiques d’austérité ?

Ce serait une erreur de considérer que les dirigeants européens sont devenus aveugles. Leur motivation n’est ni le retour à la croissance économique, ni la réduction des asymétries au sein de la zone euro et de l’UE afin d’en faire un ensemble plus cohérent où serait de retour la prospérité. Le patronat qui guide les actes des gouvernements veut avancer dans la plus grande offensive à l’échelle européenne contre les droits économiques et sociaux conquis après la seconde guerre mondiale.
De ce point de vue, les politiques menées ces dernières années sont des réussites.
Avec les politiques d’austérité qui augmentent le chômage, ils réussissent à accroître toujours plus la précarisation des travailleurs, à diminuer radicalement leur capacité de résistance et de lutte, à réduire les salaires et les différentes indemnités sociales tout en maintenant les énormes disparités entre les travailleurs dans l’UE afin d’augmenter la compétition entre eux. Un des objectifs poursuivis par les dirigeants européens est d’améliorer la capacité des entreprises européennes à conquérir des parts de marché face à leurs concurrents ailleurs dans le monde. Pour ce faire, il faut réduire radicalement le coût du travail, pour reprendre leur expression. Cela implique d’infliger une défaite majeure aux travailleurs d’Europe.
D’autres objectifs sont poursuivis : pousser plus loin l’offensive contre les services publics, éviter autant que faire se peut de nouveaux krach bancaires, renforcer le pouvoir des exécutifs (Commission européenne, gouvernements nationaux) face aux pouvoirs législatifs, renforcer les contraintes imposées par les traités de manière à couler dans le bronze les politiques favorables au Capital…

Le coût politico-électoral peut être élevé, mais globalement les grandes familles politiques traditionnelles qui dominent la scène européenne font le pari …/…

…/… Conclusion : À l’aune des objectifs décrits plus haut, la convergence est totale entre le FMI et les dirigeants européens. D’ailleurs, depuis décembre 2012, moment où l’administration Obama a annoncé qu’elle allait radicaliser les politiques d’austérité aux États-Unis, on n’a plus entendu de déclarations critiques de la part de Christine Lagarde ou d’autres dirigeants du FMI à l’égard de la politique menée en Europe.

Il ne faut donc pas se méprendre sur le sens des déclarations du FMI : s’il a pris un peu de distance par rapport aux dirigeants européens, ce n’est pas pour les convaincre d’abandonner les politiques structurelles favorables aux privatisations et à l’approfondissement de l’offensive contre les conquêtes sociales de l’après seconde guerre mondiale. Il souhaite gagner du poids dans les décisions et il donne de la voix. On verra dans les mois qui viennent s’il continuera à affirmer qu’il convient de ralentir un peu le rythme auquel les dirigeants européens veulent se rapprocher de l’équilibre budgétaire. Si les travaux de certains services de recherche du FMI contiennent des arguments qui vont plus ou moins clairement à l’encontre des politiques dominantes, l’action globale du FMI n’a pas changé d’un iota. C’est cette action qu’il faut combattre de toutes nos forces.

…/… pour lire la suite, cliquer sur le lien (…)

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TUNIS

24 MARS 2013 :

RENCONTRE

MÉDITERRANÉENNE

CONTRE

LA DICTATURE DE LA DETTE

POUR

LA SOUVERAINETÉ

DES PEUPLES

Sources : Front Populaire de Tunisie
http://www.facebook.com/Jabha.Tunisie

voir aussi : http://www.facebook.com/raid.attac.tunisie

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[2“The IMF does not say that austerity is too hard, too unfair, causes too much pain in the short term or hits the poor more than the rich. It says simply that austerity may not achieve its goal of reducing debt within a reasonable amount of time.”

[3Financial Times, « German minister rebukes IMF head. Schaüble criticises Lagarde call to ease up on austerity », 12 octobre 2012.

[4Article déjà cité de Wolfgang Münchau, “Heed the siren voices to end fixation with austerity”, Financial Times, 15 octobre 2012. “European policy makers are paranoid about their credibility, and I expect them to hold on to austerity until the bitter end, when the policy implodes”.

[7Voir Éric Toussaint, « La plus grande offensive contre les droits sociaux menée depuis la seconde guerre mondiale à l’échelle européenne », 3e partie de la série « Banques – Peuples : les dessous d’un match truqué ! », publié le 23 décembre 2012, http://cadtm.org/La-plus-grande-off...

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