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NOTES DE LECTURE AUTOUR DE L’INTERVENTION FRANÇAISE AU MALI

samedi 19 janvier 2013, par Sadek Hadjerès

Parmi les liens susceptibles d’éclairer sur les dessous et les perspectives de cette intervention, signalons notamment,


outre des articles déjà repris en ligne par socialgerie :


“L’intervention française au Mali n’est pas une bonne idée”, par A. Benelhadj
http://www.lequotidien-oran.com/?news=5178060


“Mali, l’intervention française passée au scanner,” par Berangine Rouppert
http://www.algerieinfos-saoudi.com/article-mali-l-intervention-fran-aise-passee-au-scanner-114520320.html


“Une bonne analyse ne prémunit pas contre de piètres résultats”, par Abed Charef
http://www.lequotidien-oran.com/?news=5178059


Au delà de ce qu’apportent ces pertinentes approches tactiques ou/ et géopolitiques, nombre d’analystes expriment, explicitement ou implicitement et par défaut, la défaillance le plus souvent occultée d’une stratégie algérienne globale, paralysée par un péché originel, amputée depuis l’indépendance d’une composante et d’une assise essentielle, celle du consensus, de la cohésion et du soutien national.
Elle consiste en un seuil minimum de démocratisation et de participation dans l’opinion aux orientations qui décident du destin de la Nation, un facteur qui en dépit de tous les obstacles, fut la clef du combat victorieux pour l’indépendance.

C’est bien ce qu’exprime en profondeur la conclusion (reproduite ci-dessous) de l’éditorial de K. Selim dans le Quotidien d’Oran du 18 janvier, sous le titre "LE DEBAT ESSENTIEL A VENIR" (http://www.lequotidien-oran.com/?news=5178157.

Les tâches qui en découlent aux niveaux de la société, des institutions étatiques et du champ socio-politique sont de longue haleine.
Mais des épisodes aussi dramatiques et cruciaux que celui traversé aujourd’hui par l’hémisphère nord africain sont l’occasion ou jamais d’une intensification des efforts en ce sens :

"...Mais aujourd’hui, avec cette attaque sanglante sur le territoire national, qui plus est dans le secteur d’activité le plus névralgique, l’Algérie doit (-elle) se laisser aller à suivre le « paradoxal effet d’aubaine » qui plaît secrètement à Paris pour aller au Mali ?

LES ARGUMENTS SIMPLISTES POUR RÉPONDRE « OUI » NE MANQUENT PAS.
LE PLUS RÉITÉRÉ CES DERNIÈRES HEURES EST QU’IL VAUT MIEUX ALLER ATTAQUER LES TERRORISTES AU MALI AVANT QU’ILS NE VIENNENT ICI.
MAIS UNE RÉPONSE SIMPLISTE NE PEUT QU’ ÉVACUER LE DÉBAT STRATÉGIQUE.

QUEL INTÉRÊT DEVONS-NOUS DÉFENDRE ? EST-CE QUE LA QUALITÉ DE NOS INSTITUTIONS - DÉMOCRATIE, EFFICIENCE - PERMET DE SE PROJETER DE MANIÈRE AUTONOME DANS UN ENVIRONNEMENT COMPLIQUÉ POUR DÉFENDRE NOS INTÉRÊTS SANS DEVENIR DES AGENTS OU DES SUPPLÉTIFS D’UNE RECOMPOSITION DÉCIDÉE DE L’EXTÉRIEUR ? ET POUR DES INTÉRÊTS QUI NE SONT PAS LES NÔTRES.

AUJOURD’HUI, IL FAUT BIEN S’EN TENIR À LA « DOCTRINE » DE NON-INTERVENTION SUR DES THÉÂTRES EXTÉRIEURS. MAIS SI L’ON PENSE AUX INTÉRÊTS DE L’ ALGÉRIE, IL FAUDRA BIEN ENGAGER LE DÉBAT STRATÉGIQUE.
ET IL SERAIT TOTALEMENT ABSURDE DE CROIRE QU’IL PEUT ÊTRE MENÉ SANS UNE RÉELLE MISE À PLAT DE L’ÉTAT DU SYSTÈME ALGÉRIEN ET DE SES INSTITUTIONS.
IL SERAIT ABSURDE DE NE PAS CONSTATER QUE CETTE AFFAIRE EST UN GRAVE ÉCHEC.
LE PIRE, C’EST BIEN CELA, FAIRE COMME S’IL N’A PAS EXISTÉ".


“Les tâches qui en découlent aux niveaux de la société, des institutions étatiques et du champ socio-politique sont de longue haleine. Mais des épisodes aussi dramatiques et cruciaux que celui traversé aujourd’hui par l’hémisphère nord africain sont l’occasion ou jamais d’une intensification des efforts en ce sens”

http://www.lequotidien-oran.com/?news=5178157

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