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PAR SOLIDARITÉ, JE SUIS GREC AUSSI.

samedi 18 février 2012

Un lecteur nous signale ce lien

http://jesuisgrec.blogspot.com/

qui fourmille de témoignages et d’ informations pratiques


What Europe loses if Greece is forced out
CE QUE L’EUROPE PERDRAIT SI LA GRÉCE ÉTAIT MISE à L’ ÉCART

THE GUARDIAN :

...Ask those who were cowering from the pounding of Luftwaffe in the tube stations of London, during the long winter of 1940, and they will tell you that the only pieces of good news they were getting for months, were coming from the Greek mountains...

...Demandez à ceux qui se protégeaient des bombardements de la Luftwaffe , dans les stations de métro de Londres pendant le long hiver de 1940, et ils vous diront que les seuls fragments de bonne nouvelle qu’ils reçurent durant des mois, l’ont été en provenance des montagnes grecques...

http://www.guardian.co.uk/commentisfree/2012/feb/16/what-europe-loses-if-greece-forced-out


VENDREDI 17 FÉVRIER 2012

Demonstrations in France / Manifestations en France

LISTE DE TOUS LES RASSEMBLEMENTS DE SOUTIEN AU PEUPLE GREC EN FRANCE

février 17, 2012 par Nouvelles Hors Les Murs

MANIFESTATIONS EN FRANCE

Clermont Ferrand (18/02) : https://www.facebook.com/events/344991582201075/

Grenoble (18/02) : https://www.facebook.com/events/232270103531655/

Lyon (18/02) : https://www.facebook.com/events/326949874007934/

Marseille (18/02) https://www.facebook.com/events/229518840476165/

Montpellier (18/02) https://www.facebook.com/events/130981520357485/

Nantes (18/02) : https://www.facebook.com/events/285960971467697/

Nimes (18/02) : https://www.facebook.com/events/333570396686672/

Paris (18/02) : https://www.facebook.com/events/300935383297289/

Quimper (18/02) : http://www.fruncut.org/actions/245

Saint Brieuc (18/02) : https://www.facebook.com/events/257614284314070/

Toulon (18/02) : http://www.facebook.com/events/110479822410015/

Toulouse (18/02) : https://www.facebook.com/events/298868093508493/

Vannes (18/02) : https://www.facebook.com/events/191538730948207/

Grenoble (17/02) : https://www.facebook.com/events/192964747470856/

Bruxelles (18/02) : https://www.facebook.com/events/172822152831098/

Havre (20/02)

Communauté française d’Athènes, devant l’ambassade d’Athènes (18/02, 12h) http://img.mp23.ch/clients/mailpro9986/MOTION_AMBASSADE_version_FINALE.pdf

Sources :


Solidarity for Greece, everywhere, tomorrow, Saturday
Partout en France : Nous sommes tous Grecs !
Résistance aux plans d’austérité

En solidarité avec le peuple grec, des rassemblements et manifestations sont organisés dans différentes villes de France, toute cette semaine.

Voir :


Deux témoignages en français
sur les manifestations de dimanche dernier

Athènes, un témoignage

Je souhaite simplement vous transmettre le témoignage anonyme de quelqu’un qui vit là-bas. Il évoque pour nous des évènements dont nous savons au demeurant peu de choses. Nos medias parlent des Grecs cinq minutes après la neige, mais qu’en est-il réellement de leur calvaire et de leur lutte ?

Voici une réponse.

Les médias internationaux ont parlé de la nuit dernière en Grèce.

Ils ont parlé de feu, de chaos, de violence…
Ils parlent des 100.000 personnes qui se sont rassemblées sur Syntagma, mais pas des 200.000 qui y étaient vraiment ou des 300.000 qui ne pouvaient pas atteindre la place parce que les rues et le métro étaient bloqués par la police.

Ils n’ont pas parlé de la façon dont la police a provoqué vers 17:00 le début des émeutes en lançant des gaz lacrymogènes sur toute la place Syntagma, dispersant les manifestants dans le centre d’Athènes, afin d’éviter les perturbations à l’extérieur du parlement.

Les médias ont parlé de destruction aveugle, répandant la rumeur que la Bibliothèque Nationale d’Athènes était dévorée par les flammes.

Faux.

Des banques ont été brûlées, des cafés et des magasins, des franchises appartenant aux industries multimillionaires qui ont mis la Grèce dans cette situation.

Les médias parlent de jeunes contre le système, mais pas des femmes et des hommes âgés portant des masques à gaz et montrant leur soutien pendant des heures, frappant en rythme dans leurs mains et avec les pieds aux portes des banques et des multinationales, sifflant et criant pour soutenir les premières lignes qui résistaient aux attaques anti-émeutes dans les rues pleines de lacrymo et de flammes, applaudissant en voyant s’enflammer Alpha Bank et Eurobank.

Ils disent que la violence ne résoudra pas la situation en Grèce, mais ils ne parlent pas des assemblées inter-quartier qui se sont tenues la semaine dernière à l’Université de Pantios, ils ne disent pas que l’occupation de l’Université de Nomiki avait pour objectif d’être un lieu d’échange et de débat entre les différents mouvements grecs, ils ne parlent pas des cantines libres et des marchés d’échanges qui ont lieu chaque semaine dans les quartiers.

Ce que les médias ne diront pas, c’est qu’après que les supermarchés aient été vidés et que les aliments aient été distribuées dans un quartier ouvrier de Salonique, les anciennes aient dit qu’elles n’étaient pas arrivées à temps, mais que ce n’était pas grave car elles savaient où étaient les leurs.

Ce qu’ils ne diront pas c’est que pendant que nous marchions dans un quartier ouvrier, dans une petite manifestation loin du centre, les gens se mettaient à leur balcon en levant le poing, et la manifestation a vu son affluence se multiplier, les gens sortaient de leurs maisons pour la rejoindre, les anciennes applaudissaient depuis les balcons, les vieux… merde, les vieux chantaient des hymnes, je ne comprenais pas un mot, mais vous n’imaginez pas, vous n’avez pas idée, et ça, les medias ne le diront pas, mais nous, nous le disons.

Ici, à Athènes, ils savent qu’ils ne sont pas seuls, que toute l’Europe suit le même chemin, ce qu’ils ne savent pas dans le reste de l’Europe c’est ce que nous faisons… si le reste de l’Europe est en train de faire quelque chose.

Nous ne voyons pas seulement le présent de la Grèce, nous sommes en train de voir notre futur.

Je voudrais vous répondre :

Le reste de l’Europe regarde la Grèce comme la première fosse commune creusée par des fous et qui est censée, bientôt, être rejointe par d’autres.

Elle regarde le gouvernement Grec comme nos gouvernements, valets des banques et des spéculateurs, eux-mêmes spéculateurs, sans aucun souci du peuple.

Elle regarde cette violence en sachant que la même lui est réservée.

La misère de la Grèce, les flammes d’Athènes sont promises à toute l’Europe.

Mais la fureur des Grecs, la volonté de combattre et de gagner, soutient chaque jour davantage nos cœurs et nos pensées.

Belle Grèce, fierté de notre histoire, votre désespoir est le nôtre et votre combat nous apprend à nous préparer.

Résistance !

.../...

Sources :



Voir en ligne : http://jesuisgrec.blogspot.com/