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ANNA GREKI : SAMEDI 5 MARS - GALERIE D’ART BENYAÂ

samedi 5 mars 2011

Culture :
À LA GALERIE D’ART BENYAÂ
Poésie en hommage à Anna Greki

La galerie d’art Benyaa à Alger abritera, samedi à 16h, un récital de poésie en hommage à Anna Greki.

Les lectures de poésie seront faites par Nadia Sebkhi, directrice de la publication du magazine Livresco et par l’écrivain Abderrahmane Djelfaoui qui seront accompagnés à la guitare par le musicien Mohamed Sergoua.

De son vrai nom Anna Colette Grégorie, Anna Greki est une poétesse algérienne d’expression française née à Batna le 14 mars 1931.
Elle a passé son enfance à Menaâ, commune d’Arris, où son père est instituteur.
Elle effectue ses études primaires à Collo et secondaires à Skikda.

Elle interrompt ses études supérieures de lettres à Paris pour militer activement pour l’indépendance de l’Algérie. Institutrice à Bône puis à Alger, elle milite au PCA (Parti communiste algérien).
Membre des « Combattants de la libération », elle sera arrêtée par les parachutistes de Massu en 1957, torturée avant d’être jetée à la prison Barberousse d’Alger.
Elle sera transférée en novembre 1958 au « camp de transit et de triage » de Beni Messous puis expulsée d’Algérie.

Elle va rejoindre alors son mari Kean Malki à Tunis, où sera publié son premier recueil : « Algérie, capitale Alger », préfacé par Mostefa Lacheraf qui sera publié par la Société nationale d’édition et de diffusion tunisienne et par Pierre-Jean Oswald à Paris, en 1963.

En 1962, elle rentre en Algérie, à l’indépendance du pays.
Achevant sa licence en 1965, elle enseigne le français au lycée Emir- Abdelkader d’Alger. Elle publie également des textes poétiques dans Révolution africaine.

Anna Greki est décédée d’une hémorragie à l’âge de 33 ans, à Alger le 6 janvier 1966.

Elle laisse un second recueil, « Temps forts », qui paraîtra la même année chez Présence africaine à Paris. Elle laisse aussi un roman inachevé... dans une vie militante inachevée.

K. B.


Voir en ligne : http://www.lesoirdalgerie.com/artic...