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ALGER - LIBRAIRIE "EL IDJTIHAD" : ÉCONOMIE ALGÉRIENNE - LE DÉVELOPPEMENT NATIONAL CONTRARIÉ

vendredi 13 avril 2012


7 AVRIL 2012 - ALGER - LIBRAIRIE "EL IDJTIHAD" : ÉCONOMIE ALGÉRIENNE - LE DÉVELOPPEMENT NATIONAL CONTRARIÉ - INVITATION.


PRÉSENTATION DU LIVRE.


« LE DÉVELOPPEMENT NATIONAL CONTRARIÉ » - COMMENTAIRES - par Kouidri Saadeddine


7 AVRIL 2012 - ALGER
LIBRAIRIE "EL IDJTIHAD"

ÉCONOMIE ALGÉRIENNE
LE DÉVELOPPEMENT NATIONAL CONTRARIÉ

INVITATION

Le SAMEDI 07 AVRIL 2012

à 15h00

LIBRAIRIE EL IDJTIHAD
9 RUE AREZKI HAMANI

Tél. 021634851

ABDELATIF REBAH

dédicacera son nouveau livre

"ÉCONOMIE ALGÉRIENNE.

LE DÉVELOPPEMENT NATIONAL CONTRARIÉ"

Éditions INAS

ISBN : 978-9961-762-28-8

Les idées force développées par l’auteur se résument ainsi :

  • L’entreprise de destruction de la voie de développement national indépendant a produit gâchis, précarité et régression sociale.
  • L’explosion de la consommation de biens importés par les élites est synonyme de fuite de capitaux et transfert de monopole aux agents privés.
  • La propagande libérale a fait de l’IDE (Investissement Direct Étranger) et du secteur privé les “deux mamelles” du développement. Ils ont plutôt joué le rôle de siphons des ressources du pays.
  • Le capital étranger, n’a d’yeux que pour l’or noir. Le privé national sous-investit et demeure sans vrai projet alternatif.

Mais

  • ces sombres perspectives, dans lesquelles on voudrait nous enfermer, ne sont pas une fatalité.
  • Les pays d’Amérique du Sud et ceux des BRICS, empruntent une autre voie plus féconde.
  • L’Algérie, avec ses atouts, sa propre histoire de lutte pour l’émancipation nationale et sociale peut être une source inépuisable d’inspiration pour faire face aux défis contemporains.
  • Le premier d’entre eux consiste à bâtir un nouveau consensus national autour d’un projet qui renoue avec les plus belles pages du développement économique et social national, leur redonne vie et les renouvelle.
  • Gageons qu’un tel projet clairement dessiné sera réapproprié et fertilisé par notre peuple.

****

Pour débattre de tous ces sujets,

vous qui avez à cœur de voir le pays sortir de l’économie de bazar, du trabendo et de l’affairisme destructeur

qui aimeraient voir les nouvelles générations s’engager dans des dynamiques de création, de production et de développement des forces productives dans le pays

qui voulez comprendre les aspects complexes de l’économie et de la crise économique mondiale et ses effets sur notre quotidien et notre futur

Venez débattre fraternellement avec Abdelatif REBAH.

Bienvenue à tous

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Présentation du livre :

Le discours critique sur les politiques économiques mises en œuvre par l’Algérie est une rhétorique de « l’échec depuis 1962 », inscrit dans les gènes de l’indépendance nationale pour ainsi dire.

La création, en décembre 1963, de la Sonatrach illustre de manière caricaturale, ce regard tendancieux. “Gigantisme”, “État dans l’État, “Pieuvre tentaculaire”… dès l’âge du berceau, l’atout-clé du développement national alimentera une littérature économique qui va faire d’une richesse naturelle la source de tous les maux de l’Algérie : la rente. “L’audace indépendantiste” prolongée impudemment sur le terrain de l’économie, et sa non-conformité au statut traditionnel d’économie coloniale, assigné aux pays de notre rang est une anomalie donc. Le retour au modèle de référence devient alors une “urgence historique”.

L’entreprise de destruction de la voie de développement national indépendant a produit gâchis, précarité et régression sociale. L’explosion de la consommation de biens importés par les élites est synonyme de fuite de capitaux et transfert de monopole aux agents privés. La propagande libérale a fait de l’IDE (Investissement Direct Étranger) et du secteur privé les “deux mamelles” du développement. Ils ont plutôt joué le rôle de siphons des ressources du pays. Le capital étranger, en vérité, n’a d’yeux que pour l’or noir. Le privé national sous investit et demeure sans vrai projet alternatif.

Mais ces sombres perspectives, dans lesquelles on voudrait nous enfermer, ne sont pas une fatalité. Les pays d’Amérique du Sud et ceux des BRICS, empruntent une autre voie plus féconde. L’Algérie, avec ses atouts, sa propre histoire de lutte pour l’émancipation nationale et sociale peut être une source inépuisable d’inspiration pour faire face aux défis contemporains. Le premier d’entre eux consiste à bâtir un nouveau consensus national autour d’un projet qui renoue avec les plus belles pages du développement économique et social national, leur redonne vie et les renouvelle. Gageons qu’un tel projet clairement dessiné sera réapproprié et fertilisé par notre peuple.


Abdelatif Rebah est économiste de formation, ancien cadre du secteur de l’énergie et chercheur indépendant.
Il se consacre aujourd’hui à l’étude des questions du développement national.
Il a publié :

“Sonatrach une entreprise pas comme les autres” (Casbah, Alger 2006)
et
“La minorité invisible” “essai sur les Algériennes chefs d’entreprises”. - (Casbah, Alger, 2007)

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COMMENTAIRES

« LE DÉVELOPPEMENT NATIONAL CONTRARIÉ »

par Kouidri Saadeddine

Le titre du livre « Le développement national contrarié »* écrit par Abdeltif Rebah nous rappelle ce qui se disait aux lendemain de la désignation en 1978 de l’officier le plus âgé de l’armée au commandes du pays. En ce sens que le programme à Chadli était dans la destruction de ce qui a été fait au temps de Boumediene.

L’auteur fait un bilan de l’économie de l’Algérie ou l’épure du développement entamé au lendemain de l’indépendance apparait malgré toutes les réformes-restructurations-privatisations, de liquidations d’entreprises publiques et toute l’opacité entretenue sur le projet du développement de l’économie nationale. Aujourd’hui nous pouvons dire, grâce aussi à cette publication, que nous avons deux périodes ,et que la vox populi avait bien raison à ce sujet dès le début. C’est à mon avis, la richesse du livre.

Un de ces vides du livre, de Monsieur Abdeltif Rebah pose problème. Les tâches d’édifications nationales caractérisent un des bilans positifs de la période du Président Boumedienne et l’Engineering National devait en être le marqueur. Pour minimiser ces T.E.N, certains vont jusqu’à gommer les luttes de cette période quand d’autres assimilent la construction de toute une industrie à une route ou auto-route, et du coup l’assimilent à la période actuelle. Quand je parle de Boumediene j’ai toujours l’impression qu’il a été tué, ce qui me permet d’affirmer encore aujourd’hui que ceux qui l’ont assassiné ne peuvent être que les ennemies de l’indépendance économique de l’Algérie.

L’indépendance économique était dans l’idéal des novembristes comme condition sine qua non à la consolidation de la liberté du pays.

Le préalable à cette condition est dans l’industrialisation qui elle, est à son tour, conditionnée disent les économistes par l’accumulation. Il y a encore aujourd’hui jusqu’à des universitaires qui affirment qu’au lendemain de l’indépendance, l’Algérie, non seulement était dans un néant industriel, un vide et dans tous les domaines, et laissent croire que se sont là les facteurs de l’échec. Ils attribuent donc l’échec de l’industrie au manque d’accumulation. Oui l’industrialisation a été un échec mais elle n’était pas une utopie, comme il est entendu.

Monsieur Rebah rapporte dans son livre que « Le statut de Sonatrach promulgué par décret du 31 décembre 1963 est la copie quasi in extenso de la loi de 1868… » de la législation française. Cela peut vouloir dire qu’il y a un vide juridique, certainement, mais pas seulement, car la vérité de la Palice a cette constante de cacher la vérité vraie qui dans ce cas est qu’au lendemain de l’indépendance nous osions disposer du savoir universel et particulièrement celui qui fait parti de notre « butin de guerre ».

Nous disposions de la rente pétrolière. Je rappelle que nous avions aussi en 1962 plus de six usines de charpentes et de chaudronnerie à travers le territoire national, à Alger, Oran et Annaba. La charpente faite à Alger a servi à la construction de plusieurs édifices dont la Grande Poste d’Alger qui elle remonte aux environs de l’année 1920, cet exemple pour dire que l’algérien a vu faire, et de manœuvre il a été ouvrier pendant longtemps, et parfois jusqu’à chef d’équipe, à la veille de l’indépendance. Nous avions donc des ouvriers d’expérience dans le secteur, sans oublier que des Algériens d’origine étrangère, étaient encore à leur poste le plus souvent de maitrise et de cadre bien après l’indépendance, en plus des coopérants.

Le regroupement de ces usines à d’autres de même activité ont donné la Société Nationale de Métallurgie. Quelques années plus tard il lui a été ajouté une unité d’Architecture Industrielle appelée plus commodément l’Engineering, pour faire de cette entreprise un ensemblier. Il faut rappeler que L’Engineering avait atteint, en 1977, un effectif de plus de 400 travailleurs dont l’écrasante majorité était des architectes, ingénieurs, projeteurs, dessinateurs.

Au moment ou le Ministère de Mr Belaïd Abdeslam confit la construction des usines aux multinationales, clés en main, produits en mains et tutti quanti ; les 5000 travailleurs de la S.N.Métal et tout l’équipement, un matériel lourd, restent en sous-charge.

L’autre exemple est que la SONATRACH, avait par ses propres moyens construit l’oléoduc Haoud El Hamra-Arzew « 100% algérien » inauguré en 1966 par Boumédiene comme indiqué dans le livre, des années après elle confiait la construction de ses pipes aux multinationales à l’instar du gazoduc confié à Bechtel par le même Bélaïd Abdeslam au lendemain de l’assassinat du Président Boudiaf. Au moment même ou les capacités nationales chômaient.

Certes la rentabilité financière n’était pas leur souci, par contre le temps était leur talon d’Achille et sa gestion a été confié au Grand Capital. Ceci dit, peut-on parler de modèle ?

Le ver était dans le fruit, et il ne pouvait en être autrement, c’est ce qui facilite l’acte de seriner l’idée que les pouvoirs qui se sont succédé depuis 1962 à 2012 sont identiques, jusqu’à confondre le ver et le fruit, et qui a comme conséquence, cet amalgame entre le nationalisme porté par l’élan du Mouvement de Libération National et son développement socio-économique et un nationalisme déclinant jusqu’à la pratique de l’islamisme et son économie libérale.

*Edition INAS

Sources : “Le Quotidien d’Oran”

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