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LE PREMIER MAI DANS UN CLIMAT DE LUTTES ET D’UNITÉ D’ACTION
lundi 2 mai 2011
UNE « AFFAIRE » QUI N’AURAIT PAS DU EXISTER, par K. Selim, Le Quotidien d’Oran, le 2 mai 2011
LES CHÔMEURS SE SONT MOBILISÉS HIER, par Ghania Lassal, El-Watan, le 2 mai 2011
« NOUS VOULONS LA CHUTE DU REGIME CAPITALISTE », MEETING DU PST, le 30 avril 2011
FORUM ALGER RÉPUBLICAIN, samedi 30 avril 2011
APPEL DE LA MOUBADARA DU 24 FÉVRIER
MEETING DU PST, le 30 avril 2011
“EN NIDHAL”, 1ère page (extraits)
UNE « AFFAIRE » QUI N’AURAIT PAS DÛ EXISTER
par K. Selim
Dalila Touat, membre du collectif pour la défense des droits des chômeurs, poursuivie pour « incitation à un rassemblement non armé par le biais de distribution de tracts », a été acquittée jeudi. Il restera à la jeune diplômée-chômeur le souvenir d’une nuit passée en « garde à vue », dont elle a fait le récit à la manière de Kafka : « J’ai demandé du travail, je me suis retrouvée en prison ». Espérons qu’elle s’en remettra et qu’elle ne renoncera pas à se battre.
Il restera dans les annales de la justice algérienne une affaire – comme d’autres sans doute – qui n’aurait jamais dû exister… Mais qui a bel et bien eu lieu puisqu’elle a été enrôlée. Bien entendu, le verdict a légitimement fait le bonheur de la chômeuse puisqu’il ne voit aucune menée subversive dans le fait de militer dans un mouvement de chômeurs et d’essayer de transmettre son opinion aux autres Algériens. La juge qui a énoncé le verdict a choisi de rendre hommage à la jeune femme, ce qui constitue un jugement implicite sur le processus absurde qui l’a menée devant le tribunal de Mostaganem.
Car cette affaire, qui n’aurait jamais dû exister, est instructive. Elle renseignera les historiens sur un état d’esprit sécuritaire, soucieux de prouver que l’Algérie, « qui n’est pas comme la Tunisie et l’Egypte », pousse à la disproportion. La jeune femme a distribué des tracts, elle n’a pas commis d’acte de violence. Elle s’est « exprimée » comme le lui permet la Constitution, elle n’a pas troublé l’ordre public.
Dans le récit qu’elle fait de son arrestation et des interrogatoires subis, ce qui transparaît est la paranoïa de la manipulation politique. C’est un état d’esprit. On voit bien qu’il s’agit d’un combat pour les droits des chômeurs mais on ne veut pas croire qu’il ne s’agit que de cela. L’esprit sécuritaire est particulièrement imaginatif. Il était clair que la jeune dame n’étant pas un « élément subversif », l’affaire aurait pu s’arrêter au niveau de l’interrogatoire policier. Cela n’a pas été le cas.
L’esprit sécuritaire est aussi très bureaucratique. Ainsi, du fait qu’elle a été arrêtée et même si les éléments du « dossier » sont impalpables, on poursuit une logique jusqu’au bout de l’absurde. La procédure n’a pas été interrompue au niveau du juge d’instruction qui aurait pu clore l’affaire. On a décidé de poursuivre une jeune dame qui disait, comme d’autres membres de son collectif, qu’elle voulait du travail.
Cette affaire est révélatrice d’une appréciation démesurée de la « menace » que Dalila Touat était censée représenter. On peut supposer que cette vision de la « menace » a été accentuée par la vague de contestation politique qui traverse le monde arabe. Cela n’explique pas pourquoi l’histoire de « l’incitation à rassemblement » n’a pas été stoppée à un stade préliminaire de son développement. Est-ce le fait que « l’accusée » soit une femme, rendant encore plus perturbant son côté pacifiquement « subversif » ?
Il faut, bien sûr, saluer la décision d’acquittement du tribunal de Mostaganem et son hommage à la jeune militante. Il met fin à une « affaire » qui est révélatrice d’une tendance préjudiciable à assimiler l’expression et la respiration sociales à des menaces et à des menées subversives.
Source :Le Quotidien d’Oran
voir aussi l’ interview de Dalila Touat sur le blog de la mobadara24 fevrier...
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LES CHÔMEURS SE SONT MOBILISÉS HIER
Le regroupement, fermement quadrillé, a pu, plus d’une
heure durant, discourir et tenir tête aux policiers.
Ils célèbrent la fête du travail à leur façon
Le Comité national pour la défense des droits des chômeurs (CNDDC) a tenu à célébrer, à sa façon, cette date hautement symbolique qu’est le 1er Mai, fête du travail.
Ils étaient ainsi un peu moins d’une centaine de personnes à avoir répondu à l’appel à la manifestation unitaire lancé au courant du mois dernier par Samir Larabi, porte-parole du CNDDC.
Car il s’agissait surtout d’une initiative afin de faire rencontrer l’ensemble des mouvements de protestation enregistrés dans divers secteurs et franges de la société.
Loin de l’engouement espéré, les organisateurs estiment tout de même que cette action est « une réussite ».
Etaient présents des représentants de la Coordination des étudiants, des syndicalistes du CLA, du CNES, des membres des partis politiques, comme le MDS, le PST, ou encore de la société civile, à l’instar du MJIC, d’Algérie Pacifique, de SOS Disparus, ou encore de l’association Nedjma.
« Nous avons atteint notre objectif, qui est de rassembler divers horizons et sensibilités.
De même, il y a eu des prises de parole libres, afin de laisser les gens exprimer tout leur soûl », commente M. Larabi.
La présence la plus remarquée fut tout de même celle de Dalila Touat, dont les déboires judiciaires ont défrayé la chronique la semaine dernière. « Les revendications des chômeurs sont pourtant simples. Comment expliquer que dans un pays riche de tant de ressources naturelles, l’on affiche tant de mépris envers des citoyens qui ne demandent qu’à travailler, à vivre ? », s’indigne, émue aux larmes, la jeune femme.
Diplômée de son état, Dalila est sans emploi depuis des années. Arrêtée par la police à Mostaganem pour distribution de tracts, elle a finalement été relaxée jeudi
dernier. « Il faut que les autorités fassent quelque chose. Elles sont loin de nous. Il faut qu’on nous regarde, où que nous soyons, dans le Sud ou à l’intérieur du pays », ajoute-t-elle.
En dépit de l’important dispositif sécuritaire, le regroupement, fermement quadrillé, a pu, plus d’une heure durant, discourir et tenir tête aux policiers.
« Dignité, égalité des chances, travail décent, libertés individuelles et civiles », sont les leitmotive des contestataires pacifiques.
« Nous sommes actuellement en discussion avec la Coordination des étudiants afin de parvenir à une jonction de nos initiatives. De même, nous envisageons d’établir une plateforme minimale avec d’autres organisations en lutte », assure M. Larabi.
Quel est le comble pour un chômeur ? Tenir un rassemblement le 1er mai, jour de la fête du Travail, afin de revendiquer un emploi.
« Action paradoxale dont nous escomptons en faire une tradition, en la réitérant l’année prochaine, et celles à venir… », projette M. Larabi.
Ghania Lassal
El-Watan, le 2 mai 2011
Source El Watan du 2 mai 2011
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Salhi Chawki au MEETING du PST
« NOUS VOULONS LA CHUTE DU REGIME CAPITALISTE »
La tâche qui s’impose actuellement est d’apprendre à coordonner entre tous les militants du progrès, du syndicalisme combatif, les militants démocrates anti-impérialistes, pour sortir du statu quo.
Un 1er Mai achoppant de « bonnes » résolutions et au parfum d’antan, celui des luttes unifiées des masses populaires pour leur émancipation. Ce samedi 30 avril, veille de la fête internationale des travailleurs, le mythique Sierra Maestra (anciennement cinéma Hollywood, sis ex-Meissonier) a réuni sous la coupe du Parti socialiste des travailleurs (PST) quelques centaines de militants et sympathisants de la grande famille de la gauche progressiste et radicale. Un bain de jouvence pour Salhi Chawki, le secrétaire général du PST dont le dernier meeting populaire remonte aux législatives de 2007.
Un meeting presque improvisé, sans tambour ni trompette. Les médias, peu présents, ont boudé l’événement. Un air de retrouvailles pour les nombreux militants de gauche, toutes générations confondues : anciens de l’Organisation de la résistance populaire (ORP), du Parti d’avant-garde socialiste (PAGS), ancien membres de l’Organisation communiste révolutionnaire (OCR), des militants et sympathisants du Mouvement démocratique et social (MDS) et autres animateurs des coordinations estudiantines, des syndicalistes autonomes, des comités des chômeurs, etc.
Le parti a même réussi à battre le rappel de la troupe de chants révolutionnaires Debza, fondée sous la houlette de Kateb Yacine et dont le dernier concert remonte à plus de 20 ans. Officiant en maître de cérémonie, Mahmoud Rachedi, membre de la direction nationale du PST, rappelle que le 1er Mai revêt cette année un « cachet particulier », celui des « soulèvements populaires à travers le monde et, en en Algérie, celui des luttes innombrables des travailleurs et des opprimés ». Sans phrasé ni emphase, le dirigeant du PST insistera sur l’impérieuse nécessité de « construire ou de reconstruire le projet de gauche en Algérie ». Un projet, dit-il, « porteur des revendications sociales, économiques et politiques du mouvement des travailleurs et de ses alliés ».
Premier à sonner la charge au Sierra Maestra, le sanguin Me Hocine Zehouane, président de la LADDH, avocat des droits de l’homme et rescapé de l’Organisation de la résistance populaire (née après le putsch du colonel Boumediene, le 19 juin 1965) : « Nous sommes peut-être à l’aube d’une ère nouvelle, souligne l’avocat. Je le sens, et je sens qu’à travers tout le pays que quelque chose vibre. Ce sont autant de prémices. La révolution nationale et patriotique doit maintenant accoucher de quelque chose d’autre, car le monde, le nôtre, a besoin d’une révolution démocratique et sociale, et pour ce faire, nous nous devons de construire une nouvelle dynamique d’organisation d’un mouvement national de gauche internationaliste. » Zoheir Bessa, directeur du mythique Alger républicain, est revenu dans son intervention sur les prolongements et impacts de la crise du système capitaliste mondial : « Une crise qui s’aggrave et qui désormais touche davantage les maillons faibles du système, à savoir notamment les pays arabes. »
Selon M. Bessa, l’Algérie se trouve dans une dangereuse impasse et fait face à un « complot capitaliste » qui vise à « saper sa stabilité et à instrumentaliser le mécontentement populaire ». « Aux frontières est de l’Algérie se masse (en Libye) une armée gigantesque, celle de l’OTAN qui, au nom de la démocratie, des droits de l’homme, veut prendre pieds dans la région, piller ses richesses et faire de l’Algérie une base pour contrôler toute l’Afrique. »
A ces interventions succèdent d’autres encore plus percutantes, celles de syndicalistes autonomes, du Cnapest et du CLA (syndicat de l’enseignement secondaire) notamment, des syndicalistes du port d’Alger (DP World) et des coordinateurs du Comité national pour la défense des droits des chômeurs et des coordinations des étudiants, des animateurs de l’Initiative du 24 février…
Dernier à intervenir, le porte-parole du parti passera en revue plusieurs questions de l’actualité, notamment celle en rapport avec le « changement de régime », son contenu, non sans s’en prendre aux opposants d’opérettes pour qui le changement relève de la coquetterie : « La chute du régime est un principe inoculé dans les statuts du PST. Nous ne l’avons pas découvert aujourd’hui. Nos militants veulent non seulement faire tomber le Parlement bourgeois, le gouvernement laquais de l’impérialisme et le président de la République qui préside à une politique qui va à l’encontre des intérêts des travailleurs, des opprimés, mais tout le régime capitaliste, oppressif et oppresseur. » « Le PST, ajoute-t-il, fait sien le projet de construction d’un pôle du changement anticapitaliste, anti-impérialiste, pour un état socialiste et une société sans classes. »
« Pour ce faire, nous devons construire quelque chose de nouveau, une force différente ; construire le mouvement étudiant, le mouvement des travailleurs, des chômeurs, des jeunes, le mouvement féministe… la grande coordination des tubes digestifs comme on nous appelle. La tâche qui s’impose actuellement est d’apprendre à coordonner dans le respect de tous entre tous les militants du progrès, du syndicalisme combatif, les militants démocrates anti-impérialistes pour se sortir du statu quo et de la politique attentiste », a conclu Salhi Chawki.
Mohand Aziri
Source : El Watan du 2 mai 2011
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FORUM ALGER RÉPUBLICAIN
À l’occasion du 1er Mai
Journée internationale de luttes et de solidarité de la classe ouvrière,
un forum se tiendra dans les locaux du journal
(Maison de la Presse Tahar Djaout, Alger)
le samedi 30 avril
à partir de 10 heures sur le thème :
"Le mouvement ouvrier algérien,
son rôle et sa place
dans une alternative de rupture démocratique populaire
pour sortir le pays de la crise politique, économique et sociale actuelle,
sauvegarder son indépendance
face aux plans et manoeuvres de l’impérialisme et de ses alliés internes".
Le public, les syndicalistes et les journalistes sont cordialement invités.
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APPEL DE LA MOUBADARA DU 24 FÉVRIER
La Moubadara du 24 février diffuse un appel que socialgerie publiera sous peu dans sa version bilingue.
مداخلة التجمع 1 ماي عيد العمال
ـ قاعة سيرا مايسترا الجزائر ـ
الرافقات العاملات، الرفاق العمال، نساء ورجال التقدم والجزائر المقاومة والواقفة دايما،
عشية أول مايو، اليوم الدولي للنضال والتضامن العمالي في بلادنا والعالم، نتوجه ليكم بتحياتنا الأخوية والنضالية.
يفرحنا كثير ويسعدنا نوجّه ليكم هذي التحية بدعوة من حزب العمال الاشتراكي وبمناسبة هذا التجمع الوحدوي بقاعة سيرا مايسترا، إسم شحال معمر بالرموز كيما تعرفو.
الرافقات العملات، الرفاق العمال
النداء اللّي وجهناه في 29 جانفي 2011 تحت إسم "مبادرة 24 فبراير"جاء في الوقت وين بلادنا والمجتمع انتاعنا راهم يمرّوا بفترة مزعزعة ومضببة بزاف، ولكن في نفس الوقت آفاق واعدة راهي تتسطر قٌدامنّا باش انخرجو الجزائر من محنتها الخطيرة والمتعددة اللّي تمر بها.
النداء هذا انتاع 24 فبراير يقول باللّي "من العاجل اليوم نوحدو في العمل الملموس وفي القاعدة كل نساء ورجال التقدم وكل القوات التقدمية انتاع ابلادنا باش نفرض تغيير عميق من أجل التقدم الاجتماعي والديمقراطية".
قٌلنا هذا لاخاطر عٌمرنا لا نقبل باش انكون أداة في يد الليبرالية الجديدة والبورجوازية الكومبرادورية اللّي مصالحها مرتابطة مع مصالح الشركات المتعددة الجنسيات لكبيرة والرأسمال الأجنبي، باش تستعملنا كي الجنود انتاعها.
نفسها هذي القوى اللّي راهي تغمز وتلوّح للأمبرياليين باش يدخّلو في الشؤون الداخلية انتاع بلادنا.
لهذان احنا نقول مٌحال انبدل ليبرالية جديدة بوحدة أخرى، ولا انبدل ديكتاتورية بوحدة أخرى، ولا شخص بواحد آخر...
احنا هدفنا بالعكس، حبينا بعملنا اليومي الملموس وبنضالنا نربط هذيك العلاقة لمتينة بين الديمقراطية السياسية والديمقراطية الاقتصادية، بين حقوق الإنسان السياسية والحقوق الاقتصادية والاجتماعية، هذا الكل في صالح جميع الناس اللّي يعيشو بخدمتهم وعرق جبينهم.
احنا اناضل بالخصوص باش نعاود انصنعو بلادنا، لاخاطر احنا مقتنعين باللّي هي الطريق الوحيدة اللّي تخلينا نخلق الخدمة ونخلق الثروة ونعطي في نفس الوقت الأمل للشباب انتاعنا.
لاخاطر هذا الشباب مهوش محتاج للصدقة، هو محتاج لخدمة لايقة باش يربح خبزتو بكل كرامة.
احنا اناضل باش نحمي القدرة الشرائية انتاع الجماهير وانتاع العمال اللّي يخدمو بأجر والمتقاعدين.
لاخاطر هما اللّي تقاسو بزاف بالتضخم والأسوام الغالية والسمسرة على السلع الضرورية.
احنا اناضل بلا حبسة باش نوقف التمييز والحقرة المتنوعة اللّي تعيشها المرأة الجزائرية وبالأخص القوانين الغير عادلة انتاع قانون الأسرة.
احنا نرفض هذا المجتمع اللّي يعطي بظهرو ويتنكر للعمال المنتجين، للشباب اللّي هما مستقبل البلاد والنساء اللّي هما نصف المجتمع.
لهذا، احنا نقول باللّي راه من العاجل باش نبني منظمات نقابية عمالية مستقلة وديمقراطية باش نتوصل نبني نقابة طبقية قوية وجماهرية.
من العاجل كذلك باش نبني تنظيمات حيّة انتاع الشباب والطلبة والمعلمين والنساء...
في الأخير، يبقى للعمال، للمناضلين نساء ورجال من أجل التقدم، ولكل القوى التقدمية، هما وحدهم القادرين باش يبنيو بالشدة ولعزم والصبر، التظيم السياسي الخاص بيهم المتفتح على المجتمع من أجل التغيير العميق للمجتمع في المستقبل.
الرافقات العاملات، الرفاق العمال،
اليوم مسؤوليتنا كبيرة بزاف خاصة وأن الأمبريالية راهي تبّين جهرا الهيمنة انتاعها وسياسة الظلم انتاعها ضد الشعوب، والمحاولات انتاعها باش تعاود تستعمر عدة بلدان، والتهديد انتاعها للسلام العالمي، بهذا التصرف، الأمبريالية راهي تحاول تخلّي الشعوب يخلصو في مكانها الأزمة الكبيرة انتاع البلدان الرأسمالية الكبيرة، والكل يعرف باللّي البترول هو هدفها الأساسي.
الجميع يعرف التدخلات الأمبريالية في تونس ومصر باش تمنع الإنتفاضات انتاع شعوبها تتحوّل إلى ثورة شعبية حقيقية، الجميع يعرف تدخلها العسكري في ليبيا والإنقلاب الّلي دارتو بالقوة في كوت ديفوار باش يفرضو الرايس انتاعهم.
الجميع يعرف استخدامهم للحلف الأطلسي والأمم المتحدة، كل هذا راه علامة باللّي الأمبريالية بدات تجّن وتفقد صوابها.
لازم تعرفو، الرافقات العاملات، الرفاق العمال باللّي بلادنا مهيش بعيدة على السيبلة انتاع الأمبريالية ، لهذا يبقى دورنا كمناضلين معاديين للأمبريالية باش النادي لليقظة والنضال باش نخلق ونوّسع الجبهة المعادية للأمبريالية.
لهذا، واجبنا كوطنيين مرتبطين بمصالح وقضايا المجتمع، وكتقدميين أمميين، أن نقول لا للأمبريالية.
واجبنا كذلك هو التضامن مع العمال والشعوب المناضلة في العالم
واجبنا التضامن مع الشعوب والعمال العرب، خاصة في فلسطين، اللّي اناضلو ضد الديكتاتورية وضد الأمبريالية وضد الصهيونية.
تحيا الجزائر حرة، ديمقراطية، شعبية واجتماعية.
تحيا أول ماي
Intervention de la Moubadara le 30 avril 2011
version en arabe classique, téléchargeable (Word)
INTERVENTION DE LA MOUBADARA DU 24 FEVRIER
AU RASSEMBLEMENT DU 30 AVRIL,
AU SIERRA MAESTRA A ALGER.
« Camarades, travailleuses et travailleurs, femmes et hommes de
progrès de l’Algérie résistante et toujours debout !
A la veille du 1er Mai, journée internationale de luttes et de
solidarité des travailleurs, dans notre pays et dans le monde, nous
vous adressons nos salutations fraternelles militantes !
Il nous est particulièrement agréable de le faire à l’invitation du
Parti socialiste des travailleurs, à l’occasion de ce rassemblement
unitaire au Sierra Maestra, nom oh combien symbolique.
L’appel que nous avons lancé le 29 janvier 2011, intitulé « moubadara
24 février » est intervenu au moment où notre pays et notre société
traversaient de grandes zones de turbulence et de confusion, alors que
dans le même temps se dessinaient des perspectives prometteuses pour sortir l’Algérie de la crise multiforme et dangereuse qu’elle
traverse.
Les militantes et militants qui signent l’appel savent que l’avenir
appartient aux forces progressistes et que c’est à nous de le bâtir
sur le terrain des luttes.
L’appel disait en effet « qu’il est urgent aujourd’hui, d’unir, dans
l’action concrète à la base, tous les hommes et femmes de progrès et
l’ensemble des forces progressistes de notre pays, en vue d’imposer un
profond changement pour le progrès social et la démocratie ».
En effet il était hors de question de servir de masse de manœuvre, ou tirer les marrons du feu pour les forces néolibérales et la bourgeoisie compradore qui multipliaient les appels du pied aux pays et officines impérialistes pour intervenir dans les affaires intérieures de notre pays.
Pas question de remplacer un néolibéralisme par un autre et une dictature par une autre, un homme par un autre…
Il s’agit au contraire de traduire dans nos actions ce lien
indissociable entre démocratie politique et démocratie économique au
profit de celles et ceux qui vivent de leur travail.
En particulier nous luttons pour relancer l’industrialisation du pays,
seule manière de créer massivement de l’emploi, créateur de richesse
et donner espoir à notre jeunesse. Nos jeunes n’ont pas besoin
d’aumône ils ont besoin d’un travail pour gagner dignement leur vie !
Nous luttons pour protéger le pouvoir d’achat des masses laborieuses,
des salariés et des retraités, mis à mal par la montée dangereuse de
l’inflation et la spéculation sur les produits de première nécessité.
Nous lutterons sans relâche pour mettre fin aux ségrégations
multiples que subit la femme algérienne, en particulier à travers les
lois inégalitaires du code de la famille.
Nous refusons cette société qui tourne le dos aux travailleurs
producteurs de richesses, à sa jeunesse, avenir du pays, et à ses
femmes, moitié de la société
C’est pourquoi, il est urgent de construire les organisations
syndicales autonomes démocratiques des travailleurs en perspective
d’un puissant syndicat de classe et de masse, de bâtir des
organisations vivantes des jeunes, des étudiants et enseignants, des
femmes…
C’est enfin aux militants femmes et hommes de progrès et aux forces
progressistes, de bâtir patiemment, ouvertes sur la société, leurs
propres organisations politiques pour une transformation fondamentale de la société dans l’avenir.
Aujourd’hui notre responsabilité est d’autant plus grande que
l’impérialisme étale en grand son hégémonisme, sa politique
d’agression contre les peuples et ses tentatives de véritable
recolonisation de nombreux pays, ses menaces contre la paix mondiale.
Il essaie de régler ainsi sur le dos des peuples la profonde crise
économique des pays capitalistes développés.
Ses interventions en Tunisie et en Egypte pour empêcher que la révolte
ne se transforme en révolution, son intervention militaire en Libye,
son coup de force en Cote d’Ivoire pour imposer son président,
l’utilisation directe de l’OTAN et de L’ ONU sont autant de preuves de
sa fuite en avant.
Notre pays n’est pas à l’abri de l’aventurisme impérialiste. Notre
rôle de militants anti-impérialistes est d’appeler à la vigilance et
de lutter pour créer et renforcer un large front anti-impérialiste.
C’est notre devoir de patriotes et de progressistes de dire non à
l’impérialisme !
Vive l’Algérie libre, démocratique, populaire et sociale !
Vive le 1er mai
pour voir en ligne (blog de la “mobadara du 24 février”, cliquer ici ...
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MEETING DU PST,
le 30 avril 2011
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“EN NIDHAL”,
1ère page (extraits)
1er mai, journée mondiale des travailleurs !
1er mai, symbole d’unité et de lutte !
Comment avons-nous obtenu les congés payés, la règle des 3x8, 8 heures de travail, 8 heures de sommeil, 8 heures de loisirs, la semaine de 40heures, l’assurance maladie, le congé de maternité ?
Par des luttes sans merci, à travers le monde, qui nous ont appris que ceux qui dominent sont prêts à tout pour protéger leurs privilèges, gagner « la liberté » de nous exploiter jusqu’à l’os, « le droit »de nous sous-payer pour gagner toujours plus pendant que chaque jour, nous devenons un peu plus pauvres.
À nous d’imposer un autre sens à la liberté et au droit !
Regardons les luttes en cours, nous demandons tous la même chose mais en rangs dispersés.
Certains obtiendront des miettes mais nous ne pourrons pas gagner parce qu’ils ne renonceront pas au gain ni au meilleur moyen d’accumuler leurs richesses : notre force de travail toujours sous-évaluée.
C’est toutes et tous ensemble que nous devons agir.
Le 1er mai 1886, la pression syndicale permet à environ 200.000 travailleurs américains d’obtenir la journée de huit heures.
- Augmentations immédiates égales pour tous car la hausse des prix nous a appauvris !
- Relèvement du SMIG car l’actuel ne permet pas de vivre même modestement !
- Recrutement de tous les vacataires et contractuels parce que s’ils les font travailler, c’est qu’ils sont nécessaires !
- Plan de création d’emplois réels pour nos jeunes, en particulier !
Samira Khallas
Les étudiant-es marcheront le 2 mai
Le succès de la marche du 12 avril a redonné confiance dans l’avenir des luttes dans ce pays.
Leur courage et leurs revendications prouvent que notre jeunesse recherche la compétence et le label du savoir. La coordination autonome des étudiants ne cesse de s’élargir.
Les délégués d’Alger, Blida, Bouira, Setif, Chlef, Mostaganem, Béjaia, Boumerdes, Tizi Ouzou, Msila et Laghouat mobilisent leurs troupes pour leurs revendications, « une formation de qualité » et de meilleures conditions de travail.
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Les CDD sont hors-la-loi !
Les travailleurs de la Sarl ouate industrie – Tonic-bou-ismail Tipasa, en grève, ont obtenu des promesses d’augmentations après que les SOCIETES TONIC passeront au statut de TONIC INDUSTRIE, la négociation de leur convention collective, une nouvelle grille des salaires…
Les travailleurs ont décidé de suspendre la grève en donnant un délai de 45 jours pour négocier l’augmentation de salaires ainsi que le régime indemnitaire avec effet rétroactif et 15 jours pour renvoyer les responsables des intimidations et des maltraitances.
Nous retiendrons surtout que le nouveau DG a reconnu, sous pression, que les nombreux CDD étaient non-conformes à la loi et que les travailleurs concernés seront permanisés.
Voilà une victoire qui profitera à tous les travailleurs d’Algérie qui réclament la fin des CDD !
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Droit au logement !
Les dizaines de souscripteurs au programme AADL-2001rassemblés devant le ministère de l’habitat ont été matraqués par les agents de sécurité, tôt, dans la matinée. Ils avaient débordé sur la route !
Quel autre moyen auraient ceux qu’on n’entend pas alors qu’ils sont dans leur droit et qu’ils attendent depuis 10 ans ce qu’ils ont payé de leurs économies.
15 personnes arrêtées, histoire de faire peur à des pères et des mères de familles si tranquilles d’habitude, ont été relâchées en fin de journée.
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Les postiers toujours en colère !
Ils ont renouvelé leur section syndicale et le ministre des technologies d’information et de communication a déclaré prendre en charge leur plate-forme de revendications.
Mais ils ont renouvelé leur rassemblement, mercredi dernier, pour réclamer, leur droit à la PRC et à la promotion, tout de suite.
C’est une façon légitime de dire : « ça suffit ! »
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Les contractuels de l’Education
Les contractuel-les qui n’étaient pas en poste, à la date du 28 mars 2011, selon la décision ministérielle arrachée par leur mobilisation acharnée, ne peuvent pas prétendre à l’intégration.
Ils ont pourtant travaillé pendant des années, 2, 5, 7 ans mais le vice des CDD est là !
On les débauche pendant quelques mois pour les réembaucher plus tard.
C’est de cette façon que le public et le privé contournent la loi sur les CDD qui ne peuvent être qu’exceptionnels.
Venu-es d’une quinzaine de wilayas, ils ont campé au ruisseau, jour et nuit avant de revenir dans leurs wilayas pour consolider leur mouvement.
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Chômeurs :
Le comité national pour la défense des droits des chômeurs propose à tous les secteurs en lutte une initiative
en organisant un rassemblement unitaire le 1er mai 2011,
à la place du 1er Mai-Alger,
à partir de 11h.
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