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Hommage algérien au camarade français disparu

Il y a un an, Jean-Jacques GALLAND...le Berrichon kabyle !

Evoqué par S.Y., dans Liberté, 1er fév 2010

mercredi 3 février 2010

"Liberté" du 1er Février a rendu compte de l’hommage émouvant rendu à Tizi-Ouzou à celui que ses proches camarades de combat appelaient en le plaisantant "le Berrichon kabyle". Une façon de rappeler à quel point par son action dans les moments les plus difficiles, il incarnait en lui les vertus révolutionnaires des deux peuples, algérien et français. Que nos pensées aillent aussi en cet anniversaire à sa nombreuse et sympathique famille qui a partagé activement avec lui, dans l’honneur et la dignité, aussi bien les souffrances et les lourdes contraintes que les sentiments d’amitié profonde entre peuples et travailleurs algériens et français.
Aux textes de lui que Socialgerie a déjà reproduits, s’ajouteront progressivement d’autres qui refléteront les multiples facettes de sa vie de luttes et de création. Ci-dessous, l’hommage du quotidien Liberté et en pièce jointe aujourd’hui, le texte de la préface que Sadek Hadjerès avait écrit pour le deuxième tome de sa trilogie.

IL Y A UN AN DISPARAISSAIT UN AMI DE L’ALGÉRIE RÉVOLUTIONNAIRE

Les nombreux amis algériens de Messad (Sud), de Tabarourt, de Tizi Ouzou, de Akerrou, de Bouyala, d’Azazga, de Tizi Rached, de Djemaâ Saharidj… ne pourront oublier Jean-Jacques Galland, qui signait ses articles “Ibeliredj” à Alger Républicain des années 1950.

Enseignant émérite, J.-J. Galland était l’infatigable défenseur des droits de l’homme et des libertés démocratiques, ce qui lui valut l’expulsion à deux reprises du territoire national par l’administration coloniale.

Ses trois très remarquables ouvrages
"En Algérie du temps de la France" ,
"La tête ici, le cœur là-bas"
"L’Algérie indépendante : le combat continue" ,
édités à Paris aux éditions Tirésias, en disent long sur cet ami inconditionnel des peuples opprimés en général, du peuple algérien en particulier.

Voilà tout juste un an, ce grand homme, un proche du colonel Ouamrane, de Omar Oussedik et de tant d’autres de nos illustres combattants durant les pires moments de la révolution de Novembre, nous quittait à jamais.
Il a incarné avec brio l’élite anticoloniale, qui a soutenu sans relâche les luttes de libération pour la paix et la justice, pour la coopération et la solidarité entre les peuples de la planète.

Pour l’honneur et la fierté du peuple français, pour la gloire de la France profonde et républicaine, en authentique sceau d’une amitié active et réelle, d’une amitié franche et sincère entre les nations de tous les horizons.

Ses innombrables ami(es), notamment de la rive sud de la Méditerranée, s’inclinent, humblement, à la mémoire de ce cher disparu, quand bien même manquement il y aurait eu quelque part pour le signifier haut et fort, en temps opportun.

“Dans notre cœur et notre esprit, tu vis et vivras toujours Jean-Jacques, non pas seulement en ami de l’Algérie mais en frère de tous les Algériens, en héros des causes justes” , lui disent, comme hommage et reconnaissance, dans un document, un groupe de ses amis et camarades “de jadis et de toujours” dans la région de Tizi Ouzou, en “souvenir de celles et de ceux qui t’ont connu combattant, de saine idéologie et que ton départ a laissés orphelins !” soulignent-ils en conclusion.


Voir en ligne : http://www.liberte-algerie.com/edit...


SOCIALGERIE a déjà évoqué Jean-Jacques Galland, pour accéder aux différents article et documents extraits de son livre "En Algérie du temps de la France", cliquer ici :
"L’histoire par le bout d’une lorgnette idéologique"
"Renconbtre de Ouamrane et Galland en juin 1954"
"Le 1er novembre 1954 chez les Benni Yenni"

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