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LE CŒUR DE CHAVEZ CONTINUE DE BATTRE DANS LES POITRINES DES PEUPLES DU MONDE"

samedi 9 mars 2013



50 VÉRITÉS, SUR CHÀVEZ ET LA RÉVOLUTION BOLIVARIENNE ! - par Salim Lamrani - IRIB ;


"LE POUVOIR D’HUGO CHAVEZ A TOUJOURS REPOSÉ SUR UNE VRAIE LÉGITIMITÉ DÉMOCRATIQUE" - entretien avec Olivier Compagnon - Rosa Moussaoui - L’Humanité - le 7 mars 2013 ;


TU ES PARTI CAMARADE ! - poème de Fateh Agrane ;


GRACIAS COMMANDANTE ! - par K. Selim - Le Quotidien d’Oran -le 7 mars 2013 ;



L’ÉNIGME DES DEUX CHAVEZ - CONTROVERSES AU VENEZUELA -
par Gabriel García Márquez - LE MONDE DIPLOMATIQUE - août 2000 ;


LE CŒUR DE HUGO RAFAEL CHAVEZ FRIAS, PRÉSIDENT ÉLU DE LA RÉPUBLIQUE BOLIVARIENNE DU VÉNÉZUELA, A CESSÉ DE BATTRE
- Alger Républicain - le 7 mars 2013 ;


HUGO CHAVEZ, IL Y A DES MORTS QUI NE MEURENT JAMAIS - Les chroniques vénézuéliennes - par Jean Ortiz - L’Humanité - le 6 mars 2013 ;


CHAVEZ : COMMENT ALGER A RATÉ L’APPEL DE CARACAS - L’opinion de Abdelaziz Rehabi, ancien ambassadeur - El Watan le 8 mars 2013 ;


AINSI PARLAIT HUGO CHAVEZ - “Site chavezhugo” et VIDEOS sous-titrées en français -
Vincent Lapierre- http://chavezhugo.wordpress.com/


BRUXELLES-CARACAS, LES VÉNÉZUÉLIENS NOUS RÉPONDENT - Documentaire de Vanessa Stojilkovic - publié le 23 novembre 2012 - signalé sur INVESTIG’ACTION le 6 mars 2013 ;


CE QU’EST CHAVEZ NE MEURT JAMAIS. C’EST L’IDÉAL INÉPUISABLE DE L’ESPÉRANCE HUMANISTE, DE LA RÉVOLUTION - Déclarations au Front de Gauche ;


الحزب الشيوعي اللبناني : لن ننسى مواقف القائد الكبير هوغو شافيز
-Assawra.Info - 6 mars 2013 ;


LES COMMUNISTES VÉNÉZUELIENS SALUENT UNE DERNIÈRE FOIS
LE « CAMARADE PRÉSIDENT » HUGO CHAVEZ
- Communiqué du Parti communiste vénézuélien (PCV) ;


CHAVEZ - VIDEO REPRISE SUR INTERNET LE JOUR DE L’ANNONCE DE SON DÉCÈS - source facebook adressée par un lecteur du site ;



L’article donne un panorama assez objectif des différents mérites et des problèmes auxquels s’est heurté le gouvernement révolutionnaire de Chavez face à un environnement impérialiste et réactionnaire hostile.
Il y aurait lieu de signaler que parmi les difficultés majeures à surmonter, il y a les efforts pour rendre l’économie du Venezuela moins dépendante des seuls hydrocarbures et reposant davantage sur des capacités productives hors hydrocarbures.

OLIVIER COMPAGNON "LE POUVOIR D’HUGO CHAVEZ A TOUJOURS REPOSÉ SUR UNE VRAIE LÉGITIMITÉ DÉMOCRATIQUE"

Hugo Chavez 1954-2013- Pour Olivier Compagnon, spécialiste de l’histoire politique et culturelle de l’Amérique latine, l’élection de Chavez, en 1998, a représenté la première contestation, dans les urnes, des politiques néolibérales imposées par le FMI.

Que représentait Hugo Chavez dans le processus politique engagé en Amérique latine ?

Olivier Compagnon. L’expérience vénézuélienne représente un moment fondateur du virage à gauche qu’a connu l’Amérique latine dans les années 2000. Fin 1998, l’élection d’Hugo Chavez fut la première contestation populaire par la voix des urnes des plans d’ajustement structurels imposés depuis les années 1980 par les politiques néolibérales. Une bonne partie de l’émotion ressentie aujourd’hui en Amérique latine est liée à cette fonction matricielle de la première élection de Chavez.

À quel projet de société correspondait son « socialisme 
du XXIe siècle » ?

Olivier Compagnon. Apparu en 2005, le « socialisme du XXIe siècle » est un slogan politique qui ne doit pas laisser croire à une transformation radicale de la société vénézuélienne. Après quatorze ans de chavisme, le Venezuela reste en effet une société capitaliste où les intérêts privés se portent toujours très bien et où, plus que jamais, règne le consumérisme. Au niveau des pratiques, Chavez représente toutefois le retour d’un État infiniment plus redistributeur qu’il ne l’était auparavant. Cela s’est traduit par des politiques sociales novatrices au travers desquelles a été redistribuée une partie de la rente pétrolière. Le taux de pauvreté est ainsi passé de 49,4% à la fin des années 1990 à 27,8% en 2010, ce qui explique le soutien politique durable des classes populaires.

Dans la sphère occidentale, certaines voix le définissaient comme un « dictateur ». Quelle était la réalité démocratique du Venezuela d’Hugo Chavez ?

Olivier Compagnon. Bien qu’il faille souligner certaines dérives autoritaires, par exemple dans le fait de gouverner par décret ou d’avoir mis la main sur une part importante des médias audiovisuels, le pouvoir de Chavez a toujours reposé sur une vraie légitimité démocratique et des élections régulières. Il a bénéficié du soutien d’une majorité de la population jusqu’à la dernière présidentielle d’octobre 2012. Il faut également insister sur la vitalité des pratiques politiques locales, dans le cadre des conseils communaux notamment, qui ont permis une réinsertion citoyenne de nombreux Vénézuéliens dans le cadre de la démocratie participative.

Incarnait-il un nouveau tiers-mondisme ?

Olivier Compagnon. Au-delà de la réactivation rhétorique de la mythologie tiers-mondiste, Chavez s’est attaché au développement de relations Sud-Sud, avec l’idée de nouer des partenariats multiples permettant aux pays – et plus généralement à l’Amérique latine – d’échapper à la traditionnelle dépendance politique et économique vis-à-vis de Washington. C’est dans ce cadre qu’on a abondamment dénoncé les liaisons dangereuses de Chavez : ainsi son soutien inconditionnel au régime de Kadhafi au nom de la création d’un axe anti-impérialiste passant également par Moscou, qui contrastait fortement avec la volonté d’approfondir les pratiques démocratiques au sein même du Venezuela. Il faut faire une place particulière au cas de l’Iran qui est un partenaire traditionnel de Caracas depuis les années 1960, dans le cadre de l’Opep, et qui le demeurera quels que soient les changements de régime dans les années à venir.

Quel sera l’impact de la disparition d’Hugo Chavez sur sa « révolution citoyenne » ?

Olivier Compagnon. C’est difficile à dire dans la mesure où le chavisme était moins le produit d’une idéologie constituée qu’une nébuleuse hétérogène dont la cohésion reposait beaucoup sur la figure du président. Il faudra examiner attentivement, dans les jours qui viennent, la façon dont Nicolas Maduro – le dauphin désigné par Chavez en décembre dernier – pourra ou non contrôler certains secteurs importants du chavisme, en particulier l’armée qui compte des prétendants au pouvoir dans ses rangs. Une fois passés l’émotion liée au décès du « Comandante » et le temps du deuil, des tensions pourraient tout à fait apparaître.

“Le Venezuela au-delà du mythe : Chavez, 
la démocratie, le changement social”, 
d’Olivier Compagnon, Julien Rebotier et Sandrine Revet, Éditions de l’Atelier, 2009.

Entretien réalisé par 
Rosa Moussaoui
L’Humanité, le 7 mars 2013

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TU ES PARTI CAMARADE !

Tu es parti camarde
Ton idéal jamais
Ne sera abattu

Car tu es victoire
Face à la haine
Que tu as combattue

Car tu bats espoir
Dans poitrines
En flèches pointues
Vers la misère
La guerre
Et les impériales battues

Car tu as su construire le rêve
Dans les yeux
Qu’on croyait
Éternellement battus
Loge nos cœurs maintenant

Camarade ou vas-tu ?
Bats en nous
Comme tu l’as toujours fait
Sans fin…sommes-là, le vois tu ?

FATEH AGRANE
Copyright tous droits réservés

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GRACIAS COMMANDANTE !

par K. Selim
Le Quotidien d’Oran
le 7 mars 2013

Un homme est parti. Si la perte est cruelle pour son pays, le Venezuela, elle l’est aussi pour tous ceux à travers le vaste monde qui voyaient dans le Commandant Chavez l’incarnation d’une alternative à l’horreur néolibérale, un héritier des grands « Libertadores » comme Bolivar, Sucre, Zapata ou Guevar ! Le président Chavez avait repris le flambeau, piétiné par le communisme bureaucratique, d’un socialisme démocratique, humaniste et émancipateur. C’est ainsi qu’il définissait le socialisme du XXIème siècle pour la justice et la solidarité humaine défendu avec passion et conviction dans toutes les arènes de la planète.

Hugo Chavez, officier de l’armée vénézuélienne, n’a jamais renié ses origines modestes, il n’a jamais tourné le dos aux pauvres et aux défavorisés. Bien au contraire, dans un pays jusqu’alors littéralement pillé par une caste compradore à l’avidité sans frein, il a mis en œuvre une politique économique et sociale de libération. Admiré par les pauvres, apprécié des justes, Chavez était exécré par les porte-paroles des multinationales et les propagandistes du néolibéralisme financier. Cet homme a tellement fait peur aux cercles de la domination impérialiste que la campagne permanente de désinformation et d’intoxication se poursuit même au-delà de sa mort. Pourtant, nul ne peut prétendre que cet homme et son parti avaient volé la moindre élection, et nul ne peut étayer la moindre accusation sur un quelconque attentat aux droits de l’homme ou aux libertés publiques et privées. En revanche, les statistiques du FMI attestent de la réduction drastique de la pauvreté.

Qui peut ignorer l’effort soutenu contre une précarité ravageuse et qui peut nier que 30.000 médecins cubains ont contribué à assurer une couverture médicale des déshérités, abandonnés par tous les régimes précédents ? Depuis fort longtemps dans un pays pétrolier, la redistribution des richesses a servi efficacement à améliorer les conditions économiques et sociales de la majorité du peuple. Mais Chavez irritait grandement les évangélistes néoconservateurs du marché illimité parce qu’il s’opposait à leur agenda global.
Comment ne pas se rappeler cette pancarte érigée au milieu du champ de ruines de la banlieue sud de Beyrouth en 2006 qui proclamait en lettres de sang « Vive le président Chavez, seul chef d’Etat arabe ! » . Et qui dans le monde arabe oubliera la condamnation puissante chargée d’émotion de l’agression sioniste contre Ghaza ?

Chavez a été l’un des rares chefs d’Etat après l’invasion de l’Irak à considérer publiquement Bush et Blair pour ce qu’ils sont : des criminels et des menteurs. L’internationalisme de Chavez n’était pas une posture. C’était l’axe principal d’une politique étrangère tournée vers la promotion de relations internationales apaisées, débarrassées du bellicisme américain et de ses alliés occidentaux.

Les peuples n’oublieront pas ces marques de courage dans un monde où le réalisme politique camoufle difficilement la veulerie et la soumission de dirigeants uniquement préoccupés par la conservation du pouvoir. Les Algériens ont une proximité particulière avec le président Chavez, car selon de nombreuses sources c’est aussi grâce à son intervention que la loi de retour au régime des concessions voulue par l’ancien ministre de l’Energie a été finalement retoquée.

La voix originale et puissante d’Hugo Chavez manquera. Mais le leader bolivarien a marqué son époque. Il a, de son vivant, induit des transformations fondamentales dans le cône sud d’un continent autrefois livré pieds et poings liés à l’impérialisme yankee. Hier, ils étaient nombreux en Amérique latine et ailleurs à avoir rendu un hommage à cet homme en disant à voix haute ou dans leurs cœurs : Gracias Commandante !

Sources : le Quotidien d’Oran

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Hugo Chavez a incarné à la tête du Venezuela la résistance à l’impérialisme

Dans le climat de résignation qui s’est installé dans le monde après la disparition du camp socialiste il a montré que l’impérialisme pouvait être mis sérieusement en échec. Les tentatives de l’impérialisme d’étouffer les aspirations des peuples à s’affranchir du diktat des oligarchies financières et de leurs Etats super militarisés, fauteurs de guerres, de misère et d’inégalités sociales, sont vaines lorsque les peuples se mobilisent, s’unissent et se donnent des dirigeants dévoués à leur cause.

Unis à leurs peuples, résolus à satisfaire leurs aspirations fondamentales à la démocratie, au progrès social, les dirigeants patriotiques peuvent briser les complots, les intimidations et les campagnes de mensonge et de dénigrement orchestrés par les chiens de garde du système capitaliste.
C’est un exemple pour le peuple algérien. Si Chavez a échappé à toutes les tentatives de le renverser, c’est parce qu’il a arraché les richesses pétrolières à la mainmise des compagnies étrangères et des oligarchies vénézuéliennes. Il a fait profiter les masses laborieuses de ces richesses.
Avant, n’en profitaient qu’une minorité d’exploiteurs inféodés à l’impérialisme et les magnats de la presse réactionnaire gavés de ressources volées à la nation.

Chavez n’a pas seulement mis les ressources pétrolières au service de son peuple. Il a montré par l’exemple qu’elles pouvaient être utilisées pour renforcer les solidarités internationales en Amérique latine et dans le monde.
À travers l’ALBA et d’autres actions, il a donné la preuve qu’il est ainsi possible de résister aux tentacules d’un impérialisme ne reculant devant aucun moyen pour maintenir un ordre qui se caractérise dans cette crise internationale du capitalisme par plus de richesses pour les plus riches et plus de pauvreté pour les plus pauvres.

Alger républicain invite les travailleurs, les intellectuels anti-impérialistes algériens à s’inspirer de l’expérience vénézuélienne pour mener un combat en vue de la démocratie et du progrès social et mettre en échec les plans impérialistes d’accaparement des ressources pétrolières de l’Algérie avec la complicité de traîtres à la nation, qu’ils se trouvent dans le pouvoir, dans l’opposition ou parmi les patrons de presse enrichis par une répartition injuste des revenus pétroliers et amis des ambassadeurs des États impérialistes.

Les écrivaillons qui ont repris pendant des années et avec servilité les articles de presse étrangers pour dénigrer l’action de Chavez ne méritent que le mépris du peuple algérien.

Alger républicain est solidaire de la lutte du peuple du Venezuela pour infliger une nouvelle défaite aux valets de l’impérialisme, pour aller de l’avant dans l’approfondissement du processus anti-impérialiste vénézuélien en le transformant en révolution socialiste.

Alger républicain
le 7 mars 2013

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HUGO CHAVEZ, IL Y A DES MORTS QUI NE MEURENT JAMAIS

Les chroniques vénézuéliennes
par Jean Ortiz
“HUGO CHAVEZ : UN PHARE S’EST ÉTEINT”
L’Humanité
le 6 mars 2013

Hugo Chavez est mort ce mardi à l’âge de 58 ans des suites de complications respiratoires. Chroniqueur de l’actualité vénézuélienne pour l’Humanité.fr, l’universitaire Jean Ortiz revient sur la vie du président de la république bolivarienne du Venezuela.

Il annonçait une "ère d’éveils".

Un phare s’est éteint. Comme Bolivar lors de son serment de Rome, à 20 ans, dès le départ, Chavez s’est engagé à consacrer sa vie à améliorer le sort de ses concitoyens. Il se réclamait de lui, et était l’une des consciences de l’Amérique des peuples. Je me souviens que, lors de sa première visite à Cuba, en décembre 1994, il avait déclaré à l’université : "Un jour, nous espérons venir à Cuba les bras ouverts, et pour construire ensemble un projet révolutionnaire latino-américain". Il annonçait une "ère d’éveils".
Soldat rebelle, il avait créé le “Mouvement bolivarien” avec une vision à long terme pour rompre avec le bipartisme répressif et corrompu, inféodé aux Etats-Unis, de la IV République.
Chavez avait une obsession : que le Venezuela soit désormais une vraie patrie, une nation souveraine, indépendante.

Une création collective permanente

Depuis sa première élection en 1998, il s’est "radicalisé", et a, par contrecoup, contribué à politiser profondément un peuple combattif, avançant un projet anticapitaliste, sans doute le plus radical au monde depuis la chute du Mur de Berlin. Le chavisme ne relève pas du culte de la personnalité, mais bien d’une création collective permanente, pour sortir du néolibéralisme par la voie électorale, démocratique, pacifique, et aller vers un socialisme endogène, participatif, un pouvoir populaire : des "communes socialistes", des Conseils communaux...

Chavez était le fédérateur, le moteur, le centre de gravité d’un mouvement populaire pluriel, traversé de différents courants progressistes. Le peuple l’aimait parce qu’il avait changé la vie de millions de parias, parce qu’il avait du panache et du courage. Lors de la rébellion militaire de 1992, dont il fut l’instigateur, il alla au bout de la démarche. Emprisonné, il mit au point une stratégie de rassemblement qui cette fois-ci réussirait.
C’est le peuple des "ranchitos" (bidonvilles) qui descendit sur Caracas pour faire échec au coup d’Etat de 2002, et sauver son président.

Un exemple d’alternatives possibles

Chavez a fait du Venezuela un pays central pour toutes les gauches latino-américaines, et un exemple d’alternatives possibles pour les gauches du monde entier.
Il eut l’audace de réhabiliter dès 2004-2005 le mot et le concept de "socialisme".
Un lien émotionnel, affectif, très fort, unissait Hugo Chavez et les Vénézuéliens "d’en bas". Il était comme eux. Le petit vendeur des rues, devenu président, tenait ses promesses, lui, le "zambo" de Sabaneta, le métis de Noir et d’Indien, qui aimait chanter des chansons de son "llano" (plaine).
J’ai pu mesurer dans les beaux quartiers, la haine de classe et de race que lui vouait la bourgeoisie.
S’il se réclamait de Bolivar, ce n’était pas par opportunisme ; il donnait un sens nouveau au message bolivarien, à la doctrine politique du Libertador.

L’analyse de son bilan

On l’accusait intentionnellement de "populisme", ce concept crapuleux et attrape-tout destiné à discréditer la révolution bolivarienne. Une analyse sérieuse du bilan de Chavez, des rapports sociaux, de sa pratique, des changements concrets, contredit cette allégation malveillante.
Chavez était l’homme de l’intégration continentale, son fer de lance. Pour la première fois depuis les Indépendances, l’Amérique du Sud vit une véritable communauté de valeurs, dans un monde à présent multipolaire. Chavez en a été le principal artisan.
De 1999 à 2008, il multiplia par 3 les dépenses publiques par habitants, fit reculer de 50% la pauvreté, instaura la santé et l’éducation gratuites, créa l’“ALBA” contre les accords de libre-échange, contribua à la naissance de la “CELAC”, sans les Etats-Unis, isolés désormais à l’échelle continentale.

Voilà pourquoi cet homme d’une grande stature, d’une profonde humanité, fut l’un des plus haïs, diabolisés par l’ensemble des médias internationaux, par toutes les bourgeoisies, et les fausses gauches.

Marx et Jésus

Chavez croyait en Marx et en Jésus, authentiquement. Grâce à lui, les Vénézuéliens ont bénéficié de nombreuses "missions sociales".
L’une d’elles consiste à opérer gratuitement de la cataracte, elle s’appelle "Mission Miracle".

Le miracle de Chavez, c’est d’être devenu un Chavez collectif, un "Chavez-peuple". Il y a des morts qui ne meurent jamais.

Sources : le blog de Bernard Deschamps

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CHAVEZ : COMMENT ALGER A RATÉ L’APPEL DE CARACAS

L’opinion de Abdelaziz Rehabi, ancien ambassadeur

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| © AFP

Alger aurait pu mieux capitaliser une relation exceptionnelle.

Hugo Chavez s’est éteint mardi après une lutte à la fois discrète et médiatisée contre la maladie. Le Vénézuela pleure celui qui a voulu tenir tête aux Occidentaux, aux Américains en particulier, et soutenir des chefs d’Etat qualifiés par ces derniers des « terroristes » ou d’« ennemis de la démocratie ». Un homme controversé, mais qui a voulu tenter, durant ces années à la tête de ce pays pétrolier, de se rapprocher de l’Algérie.

Jamais depuis l’indépendance, un chef d’Etat vénézuelien n’a effectué autant de visites en Algérie. C’est à quatre reprises qu’Hugo Chavez a foulé le sol algérien en 2000, 2001, 2006 et 2007. Beaucoup ont pu croire à un axe Alger-Caracas, à un retour à une diplomatie perdue depuis la disparition de Boumediène.
Pour Abdelaziz Rehabi, ancien ambassadeur au Mexique et connaisseur du monde latino-américain, Hugo Chavez « correspond au profil de l’Algérie des années 70-80 ». En tant que membre de l’OPEP, il pouvait même représenter un allié sûr.

« Au sein même de cette organisation, cependant, a poursuivi Abdelaziz Rehabi, il s’était même exprimé contre le projet de loi, très libéral de Chakib Khelil, alors ministre de l’Energie et des Mines. D’ailleurs, il avait réussi le pari de la nationalisation de la compagnie pétrolière vénézuelienne, pour en faire presque une jumelle de notre Sonatrach. »
Sur le plan diplomatique, contrairement à l’Algérie, ou à d’autre pays de l’ex-Tiers-Monde, Hugo Chavez représentait l’image d’une « autonomie diplomatique », c’est-à-dire d’un pays inféodé à aucune puissance : « Sur ce plan-là, Hugo Chavez se serait très bien entendu avec Boumediène », précise Rehabi. Hugo Chavez était admiré par beaucoup d’Algériens pour son antiaméricanisme et en vertu d’une solidarité avec Cuba.

Identité

« Au Venezuela et partout ailleurs en Amérique latine, ce sentiment s’exprime non seulement à travers le peuple, selon Abdelaziz Rehabi, mais également chez les partis dits de gauche. On le voit bien, maintenant à travers les gouvernements de beaucoup de ces pays. Je regrette vivement que l’Algérie ne s’inspire pas ou plus des diplomaties latino-américaines. D’ailleurs, la diplomatie algérienne semble être victime d’une crise d’identité alors que la diplomatie vénézuelienne a une identité. »

Autre élément qui pouvait lier fortement Chavez à l’Algérie : le soutien à la cause sahraouie et au Polisario.
À Caracas, la RASD dispose en effet d’une ambassade.

Chavez, très actif sur ce plan-là, n’a pas chômé puisque même la Palestine jouit d’un même soutien. Là aussi, Abdelaziz Rehabi le constate : « Hugo Chavez était plus courageux que ne le sont les Algériens en matière de politique étrangère non alignée. »

Que pensait réellement Chavez de l’Algérie ? « Il en avait une certaine idée, l’idée d’un pays stratégique avec lequel il souhaitait faire un axe Amérique latine-Afrique, reconnaît Abdelaziz Rehabi, mais, malheureusement, la relation entre nos deux pays est restée purement symbolique. Chavez avait pu mesurer le degré d’indépendance de sa politique étrangère en matière de politique énergétique, ce qui n’est plus tout à fait le cas chez nous, alors que nous avons la même structure économique qui est basée sur le pétrole. Il faut le reconnaître, Chavez était plus avancé que nous, plus courageux. »

Les faits le démontrent : la diplomatie algérienne piétine depuis les années 1990, même si une ouverture avait été entamée, se souvient Abdelaziz Rehabi, dans les années 1980 avec Chadli, puisque ce dernier avait effectué deux tournées en Amérique du Sud, ce qui n’avait jamais été fait depuis l’indépendance. Selon un citoyen rencontré, « Hugo Chavez voulait tendre les bras vers l’Algérie, qui lui répondait timidement », même si, officiellement, le deuil semble être partagé.
La rue algérienne, elle, estime que le temps de l’anti-impérialisme est révolu en Algérie, ce qui a réellement marqué le décalage entre notre pays et le Venezuela.

Par ailleurs, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a désigné Larbi Ould Khelifa, président de l’Assemblée populaire nationale (APN), pour le représenter aux obsèques de Hugo Chavez. Ultime geste de l’Algérie à l’égard d’ El Comandante.

Sources : El-Watan

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AINSI PARLAIT HUGO CHAVEZ
VIDEOS
sous-titrées en français

mises en ligne Vincent Lapierre

…Peut-être avez-vous entendu dire que cet homme est un dictateur, qu’il opprime son peuple ou qu’il bafoue la liberté d’expression dans son pays. Je vous propose simplement de regarder ces quelques vidéos traduites en français car, si votre démarche est sincère et sans a priori, c’est ici que commence pour vous un long chemin menant vers la conscience.

Conscience du fonctionnement du monde, des médias, du pouvoir et de la « réalité inversée ». Chavez diabolisé est le symbole flagrant de cette inversion factice, il est un passage permettant de traverser le miroir et contempler les mensonges du système oligarchique.

Car pour tout être humain l’écoutant sans préjugés et avec honnêteté, la voix du Président vénézuélien est celle d’un homme libre qui défend son peuple, sa Patrie, contre l’intérêt des banques et des multinationales, en un mot : de "l’Empire". Sa politique consiste à : 1) redistribuer l’argent du pétrole à travers des programmes sociaux appelés « missions » et 2) redonner le pouvoir au peuple au moyen d’une démocratie participative. A titre personnel, son salaire est gelé à 2000 bolivars forts, soit 320 euros par mois. …

certaine de ces vidéos sont reprises sur INVESTIG’ACTION :
Ainsi parlait Hugo Chavez

…/… Reniflant « une odeur de souffre » à la tribune de l’ONU, poussant la chansonnette pour Hillary Clinton en conférence de presse, délivrant ses messages de paix et d’amour à la jeunesse du monde ou éveillant la fibre patriotique des Vénézuéliens « jusque dans les c... et les ovaires », Chavez ne laissait personne indifférent à travers ses interventions.

Elles étaient toutefois passées sous silence dans les grands médias, quand elles n’étaient pas grossièrement manipulées.
C’est donc sur Internet, grâce au précieux travail de Vincent Lapierre, qu’on a pu découvrir la verve du révolutionnaire, son humour et surtout sa profonde humanité.

Extraits...
Sources :

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BRUXELLES-CARACAS, LES VÉNÉZUÉLIENS NOUS RÉPONDENT

Documentaire de Vanessa Stojilkovic
publié le 23 novembre 2012

signalé sur INVESTIG’ACTION
6 mars 2013

« Au Venezuela, l’argent du pétrole ne profite plus aux multinationales, mais au peuple par des programmes sociaux. Qu’en pensez-vous ? »
Telle était la question posée, en « vidéo-trottoir », à 20 Belges, au hasard dans la rue.

Un jeune nous a répondu :
« Le pétrole, c’est une grande ressource, mais il faut savoir l’utiliser. »

Un autre :
« C’est pas un peu utopique, tout ça ? »

Alors, Chavez ? Dangereux « populiste » ou alternative pour l’Amérique Latine ? Ses réformes sociales ont-elles ou non changé la vie des Vénézuéliens ? Vu que les médias n’expliquent rien de ces réformes, la seule manière de le savoir était d’aller sur place. Pour enfin donner la parole à ces Vénézuéliens.

Surtout que le Venezuela est menacé par les Etats-Unis. Il est donc important de savoir et faire savoir comment un pays du tiers monde reconquiert ses richesses naturelles et sa dignité au niveau international.

pour accéder à la vidéo
cliquer sur le lien
http://www.youtube.com/watch?v=gP-v4urkLPI

la séquence tournée au Vénézuela commence à 11.19

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CE QU’EST CHAVEZ NE MEURT JAMAIS.
C’EST L’IDÉAL INÉPUISABLE DE L’ESPÉRANCE HUMANISTE, DE LA RÉVOLUTION

Mélenchon : "Chavez, c’est l’idéal inépuisable de l’espérance humaniste, de la révolution"

Les drapeaux vénézuéliens, français et du Front de Gauche étaient en berne, dans les anciens locaux de campagne du Front de gauche aux Lilas. Jean-Luc Mélenchon y a exprimé son émotion, en ce jour de deuil, mais aussi sa colère envers les commentaires indignes à l’encontre de Chavez.

"Ce jour est un jour de deuil pour nous et pour de très nombreux peuples et militants. Nous nous sentons liés de cœur", a déclaré Jean-Luc Mélenchon, visiblement très ému et fatigué. "Chavez a été la pointe avancée d’un processus large dans l’Amérique latine qui a ouvert un nouveau cycle pour notre siècle, celui de la victoire des révolutions citoyennes. (…)
Ce qu’est Chavez ne meurt jamais. C’est l’idéal inépuisable de l’espérance humaniste, de la révolution"
, a martelé le coprésident du Parti de Gauche, précisant "il n’a pas seulement fait progresser la condition humaine des Vénézuéliens, il a fait progresser d’une manière considérable la démocratie".

L’ancien candidat du Front de gauche s’en est pris également aux nombreux commentaires fallacieux et réjouis qui ont déferlé depuis l’annonce du décès d’Hugo Chavez. "Les Européens si prétentieux, arrogants, méprisants, l’infecte social-démocratie qui depuis 24 heures se répand en injure contre les figures progressistes d’Amérique latine feraient bien de se souvenir qu’au Venezuela contrairement à la France (...) on a fait reculer la pauvreté de manière spectaculaire, éradiqué ce qui est classé comme extrême pauvreté (...) l’analphabétisme a été éradiqué (...) on est parvenu à faire progresser de 70% la scolarisation des enfants.
Voilà le bilan que nous portons fièrement à l’heure où l’image d’Hugo Chavez va se retirer. J’ai honte pour nous tous en Europe du niveau lamentable des commentaires que j’ai vus. Comment pouvez-vous être aussi infâmes et aussi bas ? Comment pouvez-vous être devenus à ce point aussi insensibles à ce que représente le progressisme latino-américain dans ces moments de l’histoire pour avoir pour tout commentaire des insultes ?".

Jean-Luc Mélenchon a conclu avec émotion, "les cendres de Chavez sont chaudes, sont brûlantes, et nous avons au cœur non seulement l’idée que nous continuons ce combat mais la haine intacte que nous avons contre les puissants et les puissances qui même à l’heure de la mort sont incapables du respect qu’ils manifestent pour tant d’autres qui le méritent moins".

pour voir la vidéo - AFP - 1.05
"Pour Mélenchon, ce que représentait Chavez ne meurt jamais"
aller sur le lien
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=BxGxV32GGPA#!

Egalement au Front de gauche

Pierre Laurent avait réagit plus tôt dans la journée dans un communiqué. Il a rendu hommage à Hugo Chavez qui "reste le président des gens modestes qui a apporté des avancées démocratiques et sociales sans précédent. Sous sa présidence, le Venezuela est devenu un pays indépendant et libre de la domination des pires fléaux du sous-développement dans lequel l’avaient laissé des décennies de gouvernement des forces corrompues et soumises à l’hégémonie étasunienne.

Son décès est aussi une grande perte pour l’Amérique latine tout entière, pour tous ces pays avec qui le Venezuela a développé des relations de coopération et de solidarité, pour tous les gouvernements progressistes avec qui le président Hugo Chavez Frias a commencé à construire une union continentale fondée sur le développement humain et le respect des souverainetés".

Marie-George Buffet a de son côté envoyé ses "condoléances à Monsieur l’ambassadeur du Vénézuela suite au décès d’Hugo Chavez. J’ai tenu à lui faire part de ma tristesse et de mon émotion devant la disparition de celui qui a permis de faire entendre la voix et la volonté de celles et ceux à qui le pouvoir de l’argent l’ a toujours refusé, de celui qui permis d’ouvrir une voix différente sur le continent américain , en faveur de celles et ceux a qui tout était refusé et qui l’avaient élu dans cet objectif."

La Gauche anticapitaliste, membre du Front de gauche, salue également Hugo Chavez, "un combattant au service du peuple vénézuélien." "Hugo Chavez a commencé à changer le cours des choses en mettant en œuvre une politique sociale et redistributive dans les domaines du logement, de la santé, de l’éducation, en utilisant la manne pétrolière.

Les divergences que nous avions avec certaines de ses prises de position au niveau international, en faveur de dictateurs, ne remettent pas en cause la valeur de sa politique menée en direction des couches populaires vénézuéliennes."

À l’appel de “l’ambassade du Venezuela”, du “Front de Gauche des latinos américains de France”, du “Parti communiste français” et du “Parti de gauche”, un rassemblement aura lieu ce 6 mars à 18h30 au pied de la statue du Liberator Simon Bolivar à Paris, dans le 8ème arrondissement. La statue est située sur le cours la Reine, au débouché du pont Alexandre-III. Pierre Laurent, secrétaire national du PCF et Jean-Luc Mélenchon, co-président du PG seront présent.

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الحزب الشيوعي اللبناني : لن ننسى مواقف القائد الكبير هوغو شافيز

Le Parti communiste libanais :
"Nous n’oublierons jamais les positions
du grand dirigeant Hugo Chávez"

à l’adresse :
http://www.Assawra.Info/spip.php?article2693

وجّه المكتب السياسي للحزب الشيوعي اللبناني الرسالة التالية الى سفارة جمهورية فنزويلا البوليفارية :

سعادة السيدة سعاد كرم-دويهي

سفيرة جمهورية فنزويلا البوليفارية في لبنان

في هذه الأوقات التي يسودها الحزن الكبير والحداد، نود أن نعبّر لكم، ومن خلالكم الى حكومة فنزويلا وشعبها ، عن تعازي الشيوعيين اللبنانيين الحارّة.

فبالنسبة لنا، يشكّل فقدان الرئيس هوغو شافيز خسارة كبيرة لقائد كبير استطاع أن يوجّه شعبه باتجاه مجتمع العدالة والتقدم. كما انها خسارة لا تعوّض لمناضل صلب وقف حتى الرمق الأخير في مواجهة المؤامرات التي حاكتها الامبريالية الأميركية ضد شعوب أميركا اللاتينية. والرئيس شافيز صديق عزيز لشعبنا اللبناني ومدافع كبير عن حقوق الشعوب العربية كلها ضد العدوانية الامبريالية والصهيونية.

لن ننسى أبدا مواقفه في الدفاع عن شعبنا في العام 2006، يوم كانت قوى العدوان الاسرائيلية تقصف مدننا وقرانا.
لن ننسى موقفه النابع من الاعماق من أجل الدفاع عن شعب فلسطين ولا قراره بقطع العلاقات الدبلوماسية مع المعتدين الصهاينة، موجها بذلك التحدي للذين ساعدوا الكيان الاسرائيلي أو قدموا له الغطاء العربي.
ستبقى ذكراه خالدة في قلوبنا وعقولنا.

بيروت في 6 آذار 2013

المكتب السياسي للحزب الشيوعي اللبناني

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LES COMMUNISTES VÉNÉZUELIENS SALUENT UNE DERNIÈRE FOIS
LE « CAMARADE PRESIDENT » HUGO CHAVEZ

Communiqué du Parti communiste vénézuélien (PCV)

Traduction MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

Le Bureau politique du Comité central du Parti communiste du Venezuela, pris d’une profonde douleur face à la disparition physique de notre président Hugo Chavez, leader indiscutable du processus bolivarien au Venezuela, en Amérique latine et dans le monde, souhaite exprime sa ferme détermination à continuer à porter haut le drapeau de la lutte de la révolution socialiste et de l’unité populaire révolutionnaire.

Le président Hugo Chavez, toute sa vie durant, a consacré tous ses efforts et a contribué à la construction et à la défense de la Patrie, en quête d’une société de justice et de liberté pour les travailleurs du Venezuela, d’Amérique latine et du monde entier, à gagner dans l’affrontement avec l’impérialisme mondial et ses laquais.

Il est incontestable que notre camarade président a toujours assumé avec une exemplaire discipline et abnégation révolutionnaire, la tâche difficile et exigeante qui consiste à conduire notre Patrie sur les sentiers de la construction d’une société plus juste, en faisant l’engagement de toute sa vie.

Bureau politique du PCV, nous condamnons les politiques de guerre médiatique et de manipulation entreprises par les secteurs réactionnaires du pays, allant dans le sens de l’impérialisme états-unien, principal ennemi de la classe ouvrière et des travailleurs.

Nous appelons le peuple vénézuélien, les forces politiques et sociales révolutionnaires à serrer les rangs, à rester vigilants face aux désirs de l’impérialisme à semer le chaos et la déstabilisation dans notre pays.

Nous devons faire preuve d’un très haut niveau d’organisation et de mobilisation disciplinée de notre peuple, ce dans tous les organes créés ces dernières années.

Nous faisons parvenir à ses proches, ceux qu’il aimait le plus et ceux qui l’ont aimé si tendrement, l’expression de notre soutien et de nos condoléances, en particulier à ses enfants et à ses parents.

Le Bureau politique rend hommage au camarade président HUGO RAFAEL CHAVEZ FRIAS, cadre révolutionnaire qui restera dans l’imaginaire collectif de notre Patrie comme un exemple de détermination, de dévouement, de courage et de grandeur révolutionnaire.


Nous lançons un appel au peuple vénézuélien à poursuivre ses efforts pour que le courage, la force, le désintéressement et l’amour infini pour l’humanité consubstantiels à la conduite et à l’action révolutionnaire du camarade président HUGO RAFAEL CHAVEZ FRIAS, soient désormais et pour toujours un exemple pour notre peuple et les nouvelles générations de combattants pour la vie.
— 

http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/article-les-communistes-venezueliens-saluent-une-derniere-fois-le-camarade-president-hugo-chavez-115930508.html

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